1kl 11 Ot JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE, (N° 1966. SAMEDI, G AOUT i83& 1 L'abonnement ce Journal est, pour les villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles en-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES de la villi. Du iT au i5 août, 4 heures. FERMETURE DES PORTES dr la vills. Du tr au i5 août, g heures% 6|Ai meti^edi L'an i5o6\ le 4 aoûtassassinat de Venceslas V, roi de Bohême. Venceslas Vfils de Venceslas IVlui ayant succédé au royaume de Bohéries'attira la haine de ses sujets par sa vie dissolue et ses jolies dépenses. L'an 1 3o6, étant parti pour la Pologne et s'étant arrêté Olmulz, il est attaqué dans sa chambre par un assassinqui lui porte trois coups de poignard dont il meurt le même jour. 1716, le 5, le prince Eugène remporte une Victoire signalée sur les Turcs Petervaradin y le grand-visir Ahqui commandait l'armée ottomane y fut blessé mort dans la bataille. Les mœurs turques n'étaient pas encore adou cies. Ce visir y avant d'expirerfit massacrer un général de l'empereur qui était son prisonnier. 1761le 6, ariél du parlement de Paris, qui supprime l'otdre des Jésuites lî E L G I Q U E. y près 6 août. ÉLECTIONS. L'annullation du ballotage électoral a été pro noncée par la députation permanente: M. Martin Smaelen sort du conseilM. Mulle prend place parmi les candidats. C'est mardi qu'aura lieu la nouvelle assemblée: Que chacun se prépare donc sérieusement au vote qu'il aura h émettre. On n'apprécie en général pas assez l'importance des élections communales. Beaucoup d'électeurs, il faut le dire, n'y voient que l'accomplissement d'une vaine formalité, ou l'occasion de rendre quelques uns un service de complaisance. Ils se rendent la réunion sans avoir réfléchi, s'arrêtent au premier billet qui leur est poussé dans les mains on recommandé, et se font ainsi souvent les interprêtes de tendances politiques ou de me nées particulières, qu'au fond de leur aine ils n'approuvent pas. Le droit d'élire est une portion de la souve raineté populaire dont le principe domine dans la constitution belge. Un vote tuai émis a relati vement le même effet qu'un mésusage de cette souveraineté. Si le peuple votait en majorité contre l'ordre de choses actuel en portant aux honneurs des hommes dévoués d'autres convictions, le gouvernement se soutiendrait quelque temps de son propre poids, et tomberait ensuite. four bien élire, il faut bien connaître les qua lités nécessaires ceux qu'on appelle au pouvoir. Ceux qu'on doit choisir, ce sont ceux qui réunis sent ces qualités au degré le plus éminent. Comme les institutions fondées par le pacte social ont besoin, pour se développer le plus rapidement possible, de l'harmonie de tous les éléments dont elles se composent, et que chaque résistance est une entrave au progrès, il faut que toutes les opinions contraires l'ordre né de la révolution, soient rigoureusement écartées, quel que recommandables quelqueiélées, quelqu' in struites que soient d'ailleurs les personnes qui y appartiennent. Nous n'hésitons pas dire cepen dant, que dans une régence, les partisanls d'un système politique divergent, sont beaucoup moins craindre que les neutres, ou les indillérents qui par pusillanimité ou par insouciance, se sont toujours abstenus de toute manifestation quelcon que de leurs sentiments. Ce sont ceux là qui foisonnent, qui se pressent, qui font le plus d'efforts, parce qu'ils n'ont ni assez de confiance pour espérer quelque chose du choix libre de leurs concitoyens, ni assez de caractère pour se tenir éloignés de la faveur. Leurs moyens sont la bri gue la flatterie, la médisance; leur butl'enva hissement des places la protection de leurs créatures, la vanité de faire briller leurs familles. Avec eux, on ne voit ni disparaître les abus, ni introduire des améliorations nouvelles: tout reste, le commerce est-il languissant, on le laisse languissant; une branche d'industrie est-elle susceptible de prendre un essor puissant, l'impul sion n'est pas donnée. C'est jusqu'au moment de l'élection que ces personnes brillent, et le lende main elles s'effacent, jusqu'au premier jour de parade ou de cérémonie. Mais quoi bon l'amour et le zèle du bien pu blic s'il n'est pas accompagné d'une capacité suffisante pour discerner les meilleures mesures, pour soutenir et prouver une conviction pour persuader les autres et signaler les inconvénients de ce qu'on propose de contraire. Dans toute assemblée, les moins capables font le métier de dupes. Ils portent la responsabilité des actes aux quels ils sont presque étrangers: ce qui se fait de bon, on l'attribue aux autres, ce qu'il y a de mal, on le leur impute. Voici donc trois choses qui nous semblent indispensables tout membre d'un corps politique ou administratif: du patrio tisme, du caractère, de la capacité. Les dix candidats parmi lesquels nous aurons prendre lee cinq conseillers qui compléteront la régence, possèdent toutes les qualités au degré requis; car, par des patriotes et des hommes de caractère nous n'avons pas entendu des exaltés, ni par des capacités, des pédants. 11 s'agit d'une capacité industrielle, littéraire, commerciale ou autre. Cependant puisqu'il y a un choix faire il faut qu'il y ait des différences, ne fut-ce que parce que la parfaite égalité ne se rencontre nulle part; et dès lors, il y a réfléchir, et il faut prendre les plus dévoués, les plus fermes, les plus capables, quelque légère qui soit la nuance du mérite individuel qui les distingue. ques francs pour sévices exercés sur les riomméi Vancaillie. Plusieurs individus cités en police ccrrec* tionnelle l'occasion d'une rixe arrivée dans une gargotte du St.-Pieters boven, ont été renvoyé! de la plainte. L'instruction de cette affaire a prou vd la nécessité d'une surveillance plus active deî lieux suspects. M. Depoorter ayant remporté un prértiief prix de tir l'arc, a été fêté d'une brillant* sérénade. ÉLECTIONS. Candidats des Aats de la Constitution it db la Liberté. Jean Hus, fils de cultivateur Beveren a été condamné avec son père une amende de quel MM. D'Hondtéchevin actuel; De Neckere échevin actuel; Biebuyck, président du tribunal; Mulle, brasseur; Lambin notaire: Les renonciations toute candidature annoncée! par MM. D'ilondt et Mulle ne doivent pus arrêter les électeurs. Après la nomination, ce sera cc! messieurs obéir la voix imposante de la ma-* jorité de leurs concitoyens, ou aux répugnances particulières qui peuvent exercer sur eux quelque empire; et, nous en sommes persuadés, il ne balanceront pas. Méfions nous de ceux qui travaillent pouf diviser les électeurs en deux campset qui appellent les uns des libéraux, et les autres des catholiques. Ils font d'une question de politique une question de religion, et créent ainsi de funeste! dissidences. Tel excellent citoyen est exclu parce qu'il est catholique, tel autre parce qu'il ne l'est pas; quoi de plus absurde sous le régime de iiberté qui nous gouverne. Bruxelles, 5 août. Une rencontre a eu lieu ces jours derniers entre M. le capitaine d'hlauis de Moetketke et M. Michaëls; les deux adversaires ont échangé uu coup de feu. Les témoins de M. de Moeikerke étaient: M. le capitaine Frison, aide de-camp de M. le général d'Hane, Rai«» kem, capitaine aide-de-camp de M. le général Hurelel M. lecapilaiue VVeissembi ugh. Ceux de M. Michaëls étaient: M. lîeudebien, sous- lieuienanl de cavalerie eu non-activité de service, et M. Lesirede Namur. {Emane.) - La société colombienne d'horticulture, dont le siège est Washington, vient d'ad mettre M. le professeur Vau Morts au nombre de ses membres correspoudans.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1