souvent, est maintenant d'éviter une sépara tion de celle nature, parcequeS. M. comprend que le conservation est tiop importante pour la vieille Néerlande, et comme le duc de Nassau abdique son droit sur celte partie du Limbourg, cette partie passera avec la cou ronne des Pays-Bas aux descendans de la princesse Albert, et de celte manière elle fera toujours partie de la vieille Neérlande. La descendance masculine peut réclamer après celte abdication la partie du Luxembourg seule qui n'a pas échangée, c'est un droit qu'elle possède dans les circonstances actuel les, et dont il n'a jamais été question de la priver. Lessuccesseuis delà princesse Albert, eu montant sur le trône des Pays-Bas, pren nent l'obligation de fournir un certain contin gent la confédération germanique, mais d'un notre côté ils jouiront des privilèges et de la protection que la cotifédéraliou est tenue d'accorder. Quoique ce ne soit pas là la condition la plus favorable sous laquelle la partie du Lim bourg puisse être possédée, elle écarte cepen dant mainte dilliculté et la possession complète du Limbourg en est assurée dans toutes les circonstances possibles la vieille Neéi lande. Nous devons par conséquent remercier notre roi de cette enquête; mais il ne faudrait pas perdre du temps maintenant pour amener la question uue solution finale du moins nos députés pourraient, la prochaine session des états-généraux prier notre roi de teiminer les négociation. Tout délai ultérieur ne peut qu'ameuer le danger de voir augmenter les exigences de la diète, exigences auxquels nous avons été fortement exposés le mois dernier, car de nouvelles réclamations avaient déjà été préseutées même par nos soi-disant amis. - On annonce la mort du baron Gbisbert- François Ven Brakell. - On mande de Arnheitn que la foudre a fait d'adreux ravages dans les environs. Une femme enceinte de 5 mois et deux enfans ont péridaDS un incendie causé par ce sinistre. On a trouvé près de son cadavre l'enfant mort né dont elle s'était accouchée dans les flammes. Plusieurs villages ont été inondés près de N'imègue. FRANCE. Paris20 août. Le bruit de la dissolution du ministère français était répandu la bourse le 17 août. Ce bruit a pris plus tard beaucoup de consis tance et nous avons pris nous mêmes des informations qui nous le font croire exact. C'est encore la question de l'intervention en Espagne qui aurait amené cette dissolution. Cinq ministres parmi lesquels on cite M. 1 hiers se seraient prononcés pour cette me- sute et auraient déclaré qu'elle était désormais inévitable. Les trois autres parmi lesquels. M. de Montalivet se seraient prononcé contre la mesure. Mais ce dernier avis ayant prévalu, les cinq ministres dissidens auraient donné leur démission. On ne connaît pas encore leurs successeurs, mais on parle déjà de MM. de Broglie, Guizot et Duchalel comme devant former la base de la nouvelleadministraliou. - La police de sûreté vient encore d'opérer de nouvelles arrestation les individus arrêtés sont au nombre de plus de quarante ils sont tous repris de justice. On assure que la plu part de ces individus sont gravement com promis raison des crimes qui, depuis quel ques jours, ont été commis dans la capitale. - On apprend qu'à Sarragosse les insurgés sont en pleine dissenlion. Des contributions onéreuses sont imposées tous les citoyens, de nombreuses arrestations s'opèrent, et on parle de sacrifier plusieurs têtes. La Corogne a opéré le mouvement non sans effusion de sang Le commandant de place et quelques autres persouues oui été égorgées. - L'Espagnol publie ce qui suit Suivant les dernières nouvelles reçues de Séville, il paraît que ie général don Carlos Espiuosa a donné sa démission de son emploi de capitaine général de l'Andalousie. Ce fait prouverait que la bonne harmonie qu'on sup posait rie légne pas entre sou Ex. et les directeurs des derniers mouvemens. On nous assure que le colonel Bray, nommé commandai)! général de Malaga par ceux qui dirent mort au brigadier Saint Just,el qui un pareil sort n'a pas paru fort désirable, vient d'artiver Madrid. Jusqu'à nos dernières nouvelles, Malaga, Cadix, Grenade, Cordoue, Xérès, Algésiras, Séville, Badajoz, Sarragosse, Alcaniz,, Malien, la Corogue et Salamanque ont fait leur mou vement; au moment où nous écrivons ces lignes, d'autres villes l'accomplissent ou s'y disposent: on peut dire aujourd'hui que la révolution marche, et qu'elle peut triompher avec de l'union et de l'énergie. - Nous apprenons que le gouvernement français a fait déclarer officiellement Madrid que si la constitution de 1812 était proclamée dans celle capitale, tous les secours accordés l'Espagne seraient sur-le-champ supprimés. - A Barcelone on a crié avec enthousias me: five la liberté! f^ive Isabellef^ive Mina! lors de l'entrée de la garde nationale mobilisée, le général Mina a répondu: Vivent les défenseurs de la pairie! mais il n'a pas été question de la constitution dë 1812. A Valence, les consuls étrangers ne comp tent point sur le maintien de l'autorité de la reiue, pour peu que les Aragonais agissent ou qu'il y ait du mouvement en Catalogne. Le mot de trahison est dans toutes les bouches, il s'est formé des corps de volontaires et de gardes nationaux pour marcher coutre les carlistes, mais qui vraisemblemenl commen- Correspondance de l'Indépendant, ceroDt par s'emparer de ceux qu'ils soupçon nent être leurs partisans ou leurs émissaires. Blicante paraît être la ville de la province où l'esprit public est le plus prononcé. - Les journaux de Lisbonne en date du io août, reçus ce malinportent que les élec teurs ont été favorables au ministère dans la province de l'Eslramadure. Somme toute, on assure que le ministère aura dans les corlès une majorité de dix voix au moins, ce qui lui suffira pour faire marcher le gouvernement. Le Portugal est tranquille nonobstant l'agi tation de l'Espagne. La reine dona Maria jouit d'une excellente santé, mais on ne dit rien de sa grossesse. La réunion des cortès a été ajournée au 1 1 septembre. - Le sieur Froger, piévenu d'avoir fabri qué une caune-fusila été condamné le 1 J par le tribunal de police correctionnelle 6e chambre, six jours de prison et aux frais. Le tribunal a, en outre, ordonné la confisca tion de l'aime saisie. - Félix Palhuraud qui travailla l'an der nier l'embaumement des victimes de la machine Fieschi, a été atteint la suite de ces opérations d'une maladie de langueur qui, après un an de souffiances, vient de l'enlever sa famille et ses amis. 11 est mort Aze- rolles (Creuse précisément le jour anniver saire de l'attentat, le 28 juillet. - On lit dans le Journal de Paris Le gouvernement a reçu aujourd'hui les deux dépêches suivantes, que nous publions textuellement Saint-Ildefonsele i5 dix lieures du matin. Uue insurrection militaire a forcé la reine- régente a accepter ce matin deux heures la constitution de 1812; tout est parfaitement tranquille ici, en ce moment, et les soldats sont rentrés dans leurs casernes. Madrid, le iô, six heures du soir. La nouvelle des évémensde Saint-lldefouse commence se répandre Madrid. La tran quillité publique n'est pas encore troublée. Le conseil des ministres est réuni. - On lit dans le Journal des Débats: Il paraît certain que de graves dissensions s'étaient élevées, depuis trois ou quatre jours, dans le conseil des ministres, au sujet des af faires d'Espagne. Les deux dépêches télégraphiques reçues dans la journée les ont fait cesser tout à-coup, et on assure qu'aussitôt l'ordre a été envoyé Bayonne par le télégraphe de suspendre l'entrée en Espagne des renforts destinés la légion étrangère. - Le Diario de Avisos du 8 publie seul un ordre du général Quesada du 7 qui per met de se figurer l'état vér itable de Madiid cette date. Nous y voyons que la remise des armes de la garde nationale la muuicipalite ayant commencé la veille, des groupes de curieux se formèrent dans les environs de l'hôtel-de-ville, et que des citoyens qui rap portaient leurs armes furent insultés et mal-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2