traites. De plus, le général annonce qu'il a eu connaissance d'autres projets des agens de désordres, et, en conséquence il ordonne que les hommes bons et honorés de chaque quar tier prêtent main-forte pour la remise et la conservation de ces effets militairesqui pourront être déposés aux maisons de l'ayun- lamieulo dans chaque quartier, au lieu d être portés l'Hôlel-de-Ville. - On écrit de Cadix, 3 août: Après un certain nombre de discussions auxquelles il a été pourvu par des réélections immédiates, la junte a été assemblée le a six heures du soir, sous la présidence du chef politique, avec L). Francisco Aheran pour Seciétaire. Dès la première séance, elle a pris entr'autres les résolutions suivantes Annoucer l'installation de U junte celles de Malaga et de Sév il lepour les inviter former entre elles la plus étroite fraternité mettre la plus grande uuiformité dans leuis déterminations 11 établir une communication réciproque; envoyer une adresse S. M. la reine pour lui faire connaître les maux de la patrie la nécessité d'y remédier et de mettre promplemenl un terme la guerre civile, et pour lui signifier aussi qu'on attend de la sa gesse de S. M. qu'ebe prête serment la constitution de ibia annoncer toutes les autorités et tous les employés supérieurs l'installation de la junte, eu les invitant faire prêter serment la constitution sans cepen dant employer aucun moyeu de co-action tous leuis subalternesfaisant connaître les noms de ceux qui s'y seront refusés la junte a enfin décidé que, pour ne pas surcharger la province de dépenses, elle demanderait la dépuialion provinciale quelques-uns de ses employés pour exécuter ses travaux Si ces employés ne suffisaient pas, les membres de la junte se sont obligésàen prendre leurs frais. Cadix, comme on peut le voir plus haut paraît devoir être le centre d'action du midi de l'Espagne qui tient absolument ce que la constitution de 1813 soit le code politique fondamental de l'Espagne, sauf cepeudanl les modifications qu'il plaira aux représeDlans de la nation, élus d'après la même constitution, y apporter. En Espagne tous ne sont pas d'ac cord sur cela et dans le mouvement même de l'Andalousie il y en a qui voudraient les cottes constituanteset d'autres qui si con tenteraient de revenir au ministère et au sys tème de Mendrzabal aussi beaucoup de personnes s'abstiennent de prendre part aux affaires du jour. Mais le mouvemeut est daus la masse, et cet incendie peut aller loin. - Ou lit le 19 au soir dans le J. de Paris Plusieurs journaux parlent avec plus ou moins de vérité de ce qui s'est passé dans le Conseil depuis quelques jours l'occasion des événemens d'Espagne. Ce n'est pas nous redresser leurs erreurs. Cepeudanl, il y a certaines assertions qu'il est utile de rectifier. Il n'a jamais été question de marcher en Espagne contre la cobstitution de 1819, c'est à-dire contre une portion quelconque du parti libéral. C'est un fait radicalement faux. Voici comment les événemens étaient envisa gés: L'une des causes essentielles qui ont le plus contribuéàexalter hsespritsen Espague, c'est la craiute de voir triompher. D. Carlos. L'insurrection de Navarre battue, les esprits se seraient moins emportés. Là était la vrai difficulté des affaires d'Espagne. Assurément cette difficulté n'était pas aussi invincible que l'ont cru beaucoup de gens, puisqu'on a vu la légion étrangère, réduite un petit nombre d'hommes, faire essuyer une défaite impor tante Villa-Réal. Si l'aimée espagnole avait opéré plus activement, tout eût changé de face. Malheureusement il n'en a pas été ainsi. Les gouvernemens alliés de l'Espauoe s'occu paient de lui ménager des secours efficaces, iorsque de nouveaux événemens ont mis les affaires de ce pays dans une véritable confu sion. Trouvera t-on aujourd'hui plus de sol dats et plus d'argent pour résister la contre- révolution? Nous l'ignorons; attendons, au reste, pour mieux juger. La France ne porte pas un intérêt moins vif au sort de la reine qu'elle a reconnue, et qui représente, en Es pagne, une si grande et si uoble cause. - Les bruits suivaus oui courusur l'affaire hollando belge M. FabriciuselM Werther sont venus ce malin faire diversion aux tribulation que la Constitution de 1812 cause M. le président du conseil, et rappeler son attention sur le mémorandum un peu oublié des affaires hol- lando-belges. Le projet d'emprunt pour la liquidation de la dette reconnaître par la Belgique et garantir par la France, la Prusse et l'Angle terre, n'a pas paru admissible. MM. Werther et Fabricius ont désiré que la question fût soumise aux chambres prochaines; quoi M. Thiers a répondu J'aimerais mieux donner ma démission dès-à-préseul que de prendre l'engagement de faire votre proposition aux chambres. - On écrit de Toulonle 14 a°ût Ou presse la réunion des troupes qui doi vent aller renforcer l'armée française en Afrique, et qui, selon toute apparence, pren dront part la belle expédition de Gonstantine. Il paraît que la plupart de troupes seront embarquées Port-Vendre. - Le maréchal Clausel doit définitivement s'embarquer Port-Vendre le 30 ou le 32 bord du bateau le Styx. - On écrit de Bouele 8 août Le cheick de l'Amilcba, Hassan-Anonila terreur du pays de Constanline, surnommé le Serpent du Déserts'est rendu nous, et Belouzoni-Benkaffenle plus puissant elle seul indépendant des cheicks des confins de Tunis, de nos possessions et du désert, vient de venir faire aussi sa soumission en deman dant la vengeance de son frère, tué par trahi* son d'Madgi-lIamed bey de Constanline, (Gel homme met lui seul seize mille cava liers eu campagne et Hassan-Anoni mille. Enfin, le beau-frè.re de cet Hadgi-Hamed, la fameux kalif Hadgi-Soliman s'est fait enlever 1 x Tunis ou il était eu quelque sorte sous la surveillance du bey de cette ville, depuis les querelles avec son beau-frère, pour venir conduire notre bey au milieu des populations qu'il doit gouverner, et qu'il a dirigées lui- même pendant vingt cinq ans. - Le Moniteur algérien du t3 août, râp-- porte ce qui suit Un lâche assassinat vient d'être commis Bougie sur la personue du commandant su périeur, M. Salomon de Musis, et sur celle de son inler prête Taboni; ce n'est que par miracle que plusieursautres personnes qui les accom pagnaient n'ont pas été victimes de l'odieuse perfidie des Kabailes. Amezaïan, cheick des tribus de Massaoud, avait fait demander M. le chef de bataillon Salomon une entrevue dans laquelle il voulait, disait-il, régler les conditions de la paix avec les Français. La conférence commença très-bien: des salutations des complimens et des poignées de main furent échangés, mais peu peu le Dombre des cavaliers arabes s'augmenta et entoura le commandant Le capitaine Blaugini, qui le mouvement des cavaliers fit concevoir quelque défiance, leur fit signe de s'arrêter; il était trop lard! Une déchargea bout por tant, abattit le commaodant et sou interprète, Medani fut blessé; MM. Fournier et Blangini ne furent pas atteints, mais celui-ci fut ter rassé, frappé coups de crosse, et aurait été décapité si les assassins avaient eu le temps de mettre pied terre. Ils furent poursuivis par la compagnie franche; la Maisou-créoelée et le fort Rapalel firent feu sur eux et doivent leur avoir tué du monde. Les deux cadavres furent laissés sur le terrain, mais les chevaux furent emmenés. M. le lieutenant-général Rapatel, dés qu'il a eu connaissance de ce déplorable événement, dont la nouvelle a été apportée par un bâti ment du commerce arrivé daus la matinée du 7, a fuit partir pour Bougie un reufort de 315 hommes, qui ont été uansportés par le Fui- ton. Ge bateau, qui est de retour depuis hier, annonce que tout est tranquille dans la place, et que les Kabailes, loin d'attaquer nos avant- postes, craignant un sévère châtiment, se sont divisés et se font la guerre. ANGLETERRE. Londres20 août. Les agens du gouvernement espagnol éprouvent quelqu'embarras. Gertains effets présentés le 18 n'ont pas été payes. Par suite de cet événement, on nous a donné a entendre que l'ou a discontinué les otdtes donnés pour

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3