3 A vertus et les senlimens patriotiques ne se sont jamais démentis, convaincu de la nécessité de mettre un terme aux maux qui nous environ nent, désirant calmer la juste inquiétude des vrais Catalans, et d'accord avec les autres autorités supérieures, a décidé que l'on pro clamerait dans toute la priucipauté la consti tution politique de 181 a, comme loi provisoire, en attendant que les cortès d'accord avec la royauté, aient établi les principes qui doivent être an étés définitivement, etc. - On écrit de Madridle 17 Le général Quesada a été reconnu sous le déguisement qu'il avait pris pour se rendre la ville de Hortaleza. 11 paraît que les indivi dus qui l'ont arrêté voulaient le sauver. Le général Seoane, instruit de l'arrestation, avait envoyé un détachement le peuple s'imagina que l'on voulait mettre Quesada en liberté, et lien ne put l'arracher de son malheureux sort. On dit que D. A. Arguelles sera nommé ministre des affaires étrangères. Revista. - On lit dans le Journal de Paris du a5 au soir Aujourd'hui, trois heures, MM. Thiers, Maison DupelréPassy Sauzel et Pelel ont déposé leur démission entre les mains du roi. - On lit dans le Journal des débats du 25 au soir Des persftnnes bien informées assurent que la seule démission sur laquelle il n'y ait pas de doute est celle de M. le président du conseil. Dans tous les casil est évident que celle démission entraîne de fait la dissolution du cabinet. - On lit dans le Moniteur du 26 au matin M. le président du conseil ministre des af faires étrangères a remis aujourd'hui sa dé mission entre les mains du roi. - On lit dans un journal du 26 au malin D'apiès ce que nous connaissons du général Alava et de ses principes politiques, nous De croyons pas en effet que son intention soit de prêter serment la constitution de 1812. Mais quelle que soit la détermination que lui et les membres de son ambassade prendront dans cette grave circonstance, nous pouvons affirmer que le général continue encore de remplir les fonctions d'ambassadeur de S. M. C. auprès du roi des Français. - On a la certitude, dit un journal, qu'il n'y a pas de nouveaux malheurs déplorer dans Madrid. Ni M. Isturitz, ni M. Oaliano n'ont été victimes de la fureur populaire. - Une nouvelle assez importante est arrivée dit on de la frontière. Le brigadier Irribaren a qui le général Cordova a laissé le comman dement de l'aimée de Navarre et qui le pre mier a prêté serment la constitution de 1812, a battu le général carliste Ithuralde qui cherchait forcer la ligoe de l'Ebre pour rejoindre Basilio Garcia. Cette affaire a eu lieu le 18. Cette victoire remportée eotre Letia et Lodosa a eu pour résultat un grand nombre de morts et blesses. Irribaren a fait un millier de prisonniers. - VImpartial donne quelques détails sur les derniers momens du général Quesada Le t5, au matin, le général Mendez Vigo, membre du ministère Isturitz avait apporté les décrets de la reine qui proclamaient la constitution et nommaient un nouveau minis tère dans le sens le plus populaire. Seoane, successeur de Quésadadaus le commandement de la garde royale, se promenait dans les rues de Madrid, escorté par quelques gardes na tionaux et accueilli par les vivats de la foule. Rodilprès de la poste, cherchait apaiser une multitude furieuse qui lui demandait les têtes de QuésadaGaliano et Isturitz Ces deux derniers avec Toreno et Miraffores, s'étaient heureusement soustraits par la fuite aux vengeances populaires. Mais il n'en devait pas être ainsi du brave et malheureux Quésada: prévoyant le sort qui le menaçait, il s'était d'abord caché chez un marchand de tapis près de la porte de Sanea-Barbore; mais ne s'y croyant pas en sûreté, il se réfugia travers un endroit nommé Hortaleza, une lieue et demie de Madrid. Il tournait autour du village lors qu'il fut reconnu: son compagnon fut tué ses côtés; lui-même fut arrêté et amené devant l'alcade, qui l'envoya en prison. Le bruit de sou arrestation se répandit bientôt Madrid, et une foule de peuple et de gardes nationaux, au nombre d'environ trois mille accoururent aussitôt en poussant des cris de mort. Quel ques cuirassiers; envoyés, dit-on, par Seoane pour sauver leur ancien général arrivèrent trop tard. Quesada avait été massacré dans sa prison; et son cadavre, mutilé avec une atroce recherche de cruauté était devenu mé connaissable.Ses meurtriersaprèsavoir achevé leur œuvre de sang, voulurent en rapporte Madrid les hideux trophées. Le soir on se disputait dans la rue les lambeaux sanglans de son cadavre, et on montrait au café Nuevo ses oreillles et ses doigts comme un gage de la victoire populaire. - La correspondance ordinaire de Madrid dit que la reine est arrivée de la Granja, es cortée, ou plutôt gardée vuepar la garde royale et par des détachemens de la garde nationale. Toutes les instances faites depuis cinq jours pour triompher des répugnances personnelles de S M. n'ont pu l'amener encore a prêter réellement le serment exigé. MM. Villers et Bois-le-Comte avaient accompagné la reine jusqu'aux portes de la capitale. Un morne silence a régné dans les rues sur le passage du cortège. La foule était clair-semée dans les quartiers qu'a parcourus le cortège. Les rubans verts aux couleurs de la consti tution étaient rares. La reine a demandé que la garde nationale fît le service auprès de sa personne. Il est décidé assure-l-on, que de nouvel les élec'ions auront lieu, d'après le mode de 18ta, pour la prochaine réunion de la re* présentation nationale. Conformément la constitution, la censure est déjà abolie, et la presse est tout fait libre comme eD 1820. Quatre bataillons et deux escadrons de l'ar mée du centre sont arrivés Madrid le i5. Ils avaient été appelles par le ministère Isluris pour renforcer la garnison de la capieale: leur arrivée ils ont fraternisé avec le peuple. Les procerés ont pris l'unanimité la ré solution de 11e pas jurer la constitution. L'audience leriitoriale de Madrid (cour suprême de justice a protesté contre la pro clamation de la constitution. A la tête de ces juges, dévoués la reine se trouve D. J. Alava, frère du général qui occupe le poste important d'ambassadeur Paris. Toute la sccrétairie d'état ministère des affaires étrangères n'a pas cru devoir accepter la solidarité de la pro clamation de la constitution les personnes attachées ce service public, ont jugé pro pos de se retirer en masse, et l'on croit qtte cet exemple sera suivi dans les autres dépar- temens. - Il vient d'arriver des lettres d'Athènes et de Nauplie, allant jusqu'au juillet. Les bandes qui tiennent la campagne dans la plu part des provinces du nord, de l'ouest, rt dans une grande partie de la Morée se son' emparees des plusieurs points impôt tans. Les troupes bavaroises, toujours renfermées dans leurs places de sûreté, ne sauraient les en re pousser, et les troupes grecques ne le veulent pas. Le gouvernement Atmansperg dans la crainte pertéluelle de voir le soulèvement de venir général appelle son discours les bâ- timens de guerre anglais et français, comme le seul moyeu de salut, le seul refuge qui lui resterait. - On va1 conslrire un chemin de fer en Egypte, qui liaversera l'isthme de Suez. Onze cargaisons de rails sout arrivées au Caire. Les^ travaux commenceront immédiatement. ALLEMAGNE. Francfort24 août. On écrit de Berlin16 août Le roi vient de commuer la peineprononcée contre les perturbateurs du mois d'août de l'année dernière. Celte faveur a, dit-on, été annoncée aux condamnés le jour de la fête de S. M. A la demande du gouvernement français, on instruit ici une enquête rigoureuse concer nant l'horloger Naundorf. Ou a interrogé les personnes qui ont eu des relations avec lui dans ses différentes résidences, a Spandau Brandenbourg et Crossen. Il résulte des di vers renseignemens qui ont été recueillis, que Naundorf, en i3og a son arrivée eu Prusse, a dit venir de l'Amérique, et qu'en obtenant le droit de citoyen il na pas exibé d'extrait de baptême parce que, s'il faut le croire il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3