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- La Paix annonce que le corps auxiliaire
sera licencié, mais elle dil en même temps
le corps d'observation sera augmenté.
- On assure que le gouvernement a reçu
le g, des lettres de M. Bois-le Comteen
date du courant. Notre chargé d'affaires de
Madrid annonce, dit-on, qu'à la suite de la
dernière alerte causée dans la capitale par
l'approche des carlistes du corps de Gomez
le gouvernement de la reine s'est mis en me
sure de pouvoir se retirer Séville dés qu'un
nouveau danger deviendrait imminent.
Tous les papiers de l'administration, la
correspondance diplomatique, le grand livre
de la dette et le trésor sont piêts être trans
portés d'un moment l'autre. La cour peut
également se remettre en route en une heure
dettmps, les malles élan f.iilis, les voitures
disposées et le service des écuiies tout pié-
paié. I Courrier français.
- On lit ce soir dans le Journal de Paris
Une dépêche de Bayonne, en date du 7
septembre, annonce queOraa, qui commande
peudaut l'absence de Rodil, est entié a Sa'.va-
tietra, où il a pris beaucoup de grains.
Quilez et Cabrera ne pouvant s'entendie,
Sanz est parti avec quatie baladions pour
prendre le commandement supérieur de toutes
les forces carlistes dans le Bas Aiagon et la
province de Valence, mais le généial Ltbeau
lui barre le passage.
Personne ne peut sortir de Madrid sans
caution.
Une dépêche de Bayonne datée du g an
nonce qu'on y a reçu les journaux de Madrid
du 4-
Ces journaux confirment la défaite de Lo-
pez par Gomez. Madrid était fotl alarmé de
celle nouvelle. Le do, Rodil en était sotli
avec toutes ses troupes, mais il est entré en
apprenant que Gomez s'était dirigé sur Molina
après avoir frappé Luadalajara d'une contri
bution de 10,000 rations.
- On écrit de Bayonne le 6 septembre
M. Black, quarlier-maître-général de la
légion anglaise, qui avait obtenu, gtâce aux
elforts du consul espagnolun secours de
100,000 fr. pour les besoins de ce corps, est
revenu solliciter un nouveau secours afin de
pouvoir acheter des vivres pour la légion.
Moins beurrux celle fois, il a dû repartir
sans avoir pu rien obtenir. Du teste, cette
légion est maintenant en voie de dissolution,
et elle retourne en Angleteire par détache-
mensqui s'embarquent différens intervalles
et autant que possible saus bruit C'est ainsi
qu'il est parti de Saint Sébastien, la semaine
dernière, euviton 3oo hommes.
On assure que dans l'action qui vient d'a
voir lieu entre Gomr z et la division de Lopez,
il a ete fait de nombreux prisonniers par le
géuéial carliste qui s'est emparé de deux
canons, Ces deux pièces d'artillerie ont été
enclouées. Gomez, dit-on, se dirige vers
Molina.
Don Carlos avait demandé une entrevue
avec le général Harispe. Ce dernier ayant
pris les ordres du gouvernement sous le mi
nistère de M. Thiers, consentit aux désirs de
l'infant mais don Carlos ayant prétendu
assigner un village du territoire espagnol
près de la frontière comme le lieu de la réu
nion, elle n'a pas eu lieu.
Le général llarispe a répondu au préten
dant que, comme c'était lui qui avait besoin
de voir le général français, il devait se donner
la peine de venir le trouver a Bayouue. Les
ebosts eu sont reslées-tà.
Les Anglais foiiifieui le port du Passage
dont ils semblent vouloir faire un autre Gi-
bialtar. Lents retraucbemeiis et les fortifica
tions qu'ils ont élevées suut garnis d'une forte
et nombreuse ariilleiie neuve venue d'Ati-
gleterre.
- Ou écrit de Madrid, 3 septembre:
Le général Valdes, qui se trouvait en
quai lier (lirthagène, a été nommé capitaine-
genetal de. Valence et du Murcis. Des corres
pondances de Carlhagene mandent qu'ttue
grande elfervescence régnait dans cette ville.
Le peuple meuaçait de se porter eu masse
l'aiseiial et de mettre en liberté les assasms
retenus au cachot depuis le mois de mai et
pour lesquels la magistrature refuse de s'tn-
let poser, ces hommes ayaut mérité le dernier
supplice.
Un briganlin de guerre anglais a reçu
bot d les magistrats menacés par la populanou.
Les odiciets de bâtimeus anglais en station
de Barcelone Sualaga déclarent qu'il ont
reçu l'ordre de leur gouvernement de conti
nuer porter secours la cause de la reine
aussitôt que cette assistance sera réclamé par
les autorités espagnoles.
- On écrit de Bayonne 7 Septembre
Ce sont les bataillons provinciaux et du 4e
de la gardeiusurgés la Granja et que l'ou
avait fait sortir dillicilemeut de Madrid, qui
viennent d'être battus entre Jadraque et Gua-
dalajara par une colonne faisant partie de
l'expédition de Gomez. Les cliristiuos ont
perduleurartilleriequicousislaieiileu 2 pièces
de canon de campagne.
Le bruit court que la division de l'armée
du centre, qui a proclamé la première la con
stitution, été défaite non loin de Saragosse
par une divison catliste laissée en arrière par
Basilio Garcia.
11 paraît que le général Lebeau, qui était
allé de Pampeluue Puente la Reyua, est
entré sans coup fétir Eslella, abandonnée
par les cat listes.
Les deux bataillons anglais et le bataillon
espagnols que le général Evans avait envoyés
Santander lors de l'invasion des Asturies
par Gomez, soul de retour Saint-Sébastien.
On remarquedepuis quelques jours de grands
mouvemens parmi les troupes anglo-espa
gnoles de Saint-Sébastien et du Passage; les
chefs passent de fréquentes revues. La discipli
ne renait et tout annonce des projetsde sortie.
Les carlistes, de leur côlé augmentent les for
tifications d'Irun et d'Hemani.
Six bataillons et deux escadrons carlistes
qui s'étaient dirigés du côté de Valence, ont
reçu ordre de rétrograder pour se rallier au
gros de l'armée, et faire face au général Rodil
qui aurait l'intention de pénétrer dans les
provinces. Sentinelle.
Le général anglais Shaw accompagné de
deux officiers est arrivé Bayonne, venant
de Saint Sébastien. Ces officiers quittent le
service de la légion et retournent eu Angle
terre.
- On lit dans la France Méridionale, du
7 septembre
Un prêtre-religieux, fugitif de Manresa
Catalogne dont il a quitte les environs il y
a huit jours, et âgé de soixante-dix ans, vient
d'arriver Toulouse. Interrogé, son récit
ajoute l'horreur du tableau que l'Espagne
présente. Le vieillard a fui dans l'intérêt de
sa sûreté, il cite septante piètres assassinés ré
cemment entre Manresa et Cardonne, près de
Matamiengo; et ces ecclésiastiques étaient,
non pas des moines, mais des curés ou des
desservans de paroisses.
- On écrit de Madtid, 3 septembre
L'Espagnol contient des détails cutieux
sur le système politique que suivent en ce
moment les juntes de Cadix et de Malaga.
Les juntes sont résolues d'agir d'uDe manière
indépendante du gouvernement central. En
ellel, la junte de Cadix a rerais en vigueur
divers décrets votés par les Cortès des deux
époques constitutionnelles. Les deux juntes
suivent également les dispositions de la consti
tution de 181 3.
La junte du gouvernement de Saragosse a
présenté la reine-régente une adresse dans
laquelle elle lui expose le désir qu'ont les
membres de la junte de recevoir ses ordres,
lui rappelant que toujours ils ont eléexécu-,
lés, parce qu'ils partaient d'un cœur vraiment
maternel et que n'influençaient jamais de
mauvais conseils II paraît que celle junte va
bientôt se dissoudre.
Don Antouia-Maria Alvarez a été nommé
pour remplacer dans le commandement de la
Vieilie-Casiille le général Manso,qui s'est ases
mal acquitté de la mission de tenir tête Go
mez. Le général Castauou est nommé capi-
taine-géneial de Majorque.
La junte d'armément et de défense de la
Nouvelle-Castille s'est constituée Madrid
sous la présidence de D. Augustin Arguelles;
elle tient ses séances a Vex-monastère de Sl-
Marlin, dit un avis rendu public. Los Héros,
Orligosa, Olzaga, Calderon de la Barca et
Muguiro complètent celte commission.
- On écrit de Bayonne, le 8 septembre:
Le gouvernement se refuse formellement
délivrer des assepons pour l'étranger [du-