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(N° 1981.}
MERCREDI, 28 SEPTEMBRE i836
ee.)
JOl'RHAI, I>li I.A FLANDRE OCCIDERTtLE
1
L'abonnement ce Jouerai estpour les
villes et arrondissem. de Courtrai et d'Y près,
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Romain, 17 et. par ligne} et
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lignes, se paient franc.
OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 16 au 3o septembre, 5 heur.
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 16 au 3o septembre7 172 h>
f?éméti?Ve&
L'an 168g. le 25 septembre, Louis XIVaccorde
la paix aux algériens. -— Le maréchal d'Etrées
ayant enrayé quelques milliers de bombes aux
Algériensils frentpour ta troisième fus, des
soumissions l ouis XIVqui leur accorda la
paix, condition qu'ils relâcheraient les
esclaves ch'éliens, et respecteraient, en toute
rencontrele pavillon français.
i534 le 26 Mort du pape Clément VII
Rome. Jules de Médicis Clément VIId'a
bord chevalier de Rhodes succéda au pape
Adnen VIen 1523 II était Ji/s naturel et
posthume de Julien de Médias, assassiné dans
la conjuration des Pazzi, Florence, et cousin
de Léon X, qui le légitima par une bulle. Il
se ligua avec François I"les princes d'Italie
elle roi d'Angleterre contre l'empereur Char-
les-Quint. Cette ligue appelée sainteparce que
le pape en était te chef, ne fut pas heureuse.
Le connétable de Bourbonqui était passé au
service de l'empereurvint assiéger Rome il y
fut tué, mais la ville f ut prise, et les vainqueurs
ch'éliens y surpas crent toutes les fureurs des
Goths et des I andales. Lessoldats luthériens qui
se trouvaient parmi les troupes de l'empereur
s'assemblèrent dans le conclave revêtirent les
habits des cardinauxet après avoir déposé
Clément VU, élurent et proclamèrent Luther
pepe. l n événement non moins remarquable
du pontificat de Clément VII fut la séparation
l Angleterre de ta communion romaine
ayant refusé des lettres de divorce Henri
VIIIet condamné son mariage avec Anne
de Boulen il lança imprudemment une bulle
d excommunication contre ce prince, qui le
prit au motet se sépara lut et son royaume
du Saint-SiègeIl maria sa nièce, Catherine
de Médicis, au second fis de François 1'
Henri IIqui fut roi de France et signala
encore son pontificat, par la fondation des
capucins
1 106, le 27, Retaille de TinchebrayHenri
I", roi d'Angleterre et duc de Noimandie,
troisième fis de Guillaume-le-Cor.quérant se
fit couronner roi d'Angleterre l'an 1 ,00 après
la mort de son Jrere Guillaume-le-Rou t au
préjudice de Robert Courte-Cuisse, son aîné
qui était pour lors en Italie, arrivé récemment
de l expédition de la Terre-Sainte. A celte nou
velle, Robert passa en Angleterre, pour récla
mer son di oit par les armes; mais il l'abandonna
pour une pension de 3,000 marcs. Peu de temps
après, une nouvelle rupture survint entre les
deux frères; Robert fut battu et fait prisonnier
a ta oatai le de Tmchebrayen Normandie,
an 11 vu, et Hemi demeura possesseur de la
couronne.
1742, le 28, Moitde Massillon. Jean-Bap
tiste Massillonrival du célèbre Bourdaloue
dans la chaire évangéliquenaquit en Provence
en i663, et entra dans la congrégation de l'O
ratoire en 1681. Il fit ses premiers essais de l'art
oratoire Vienne en Dauphiné. Son oraison
funèbre de Henri de Villars, archevêque de
cette ville, obtint tous les suffrages, et le ft
appeler dans la capitale pour y déployer ses
talens sur un plus grand théâtre.
II K L G 1 Q U E.
Bruxelles26 septembre.
L. M. le Roi et la Reine sontarrivés le a3
vers 6 heures au château de Laeken.
- On écrit d Osieude, le 32 septembre:
La Reine est parti le 24 au mjlin avec le
prince royal pour aller dîner et coucher
Audenaerde, d'où elle repartira demain pour
Laeken. Le Roi est arrivé deux heures,
bord d'un bâtiment vapeur de l'amirauté
d'Angleterre, commandé par le capitaine Ha-
millou. Une salve de 2 1 coups de canon a été
tirée l'entrée du bâtiment dans le port.
Tous les officiers delà garnison étaient réunis
sur le quai et ont été présentés au Roi son
ai rivée.
Une foule considérable encombrait le port;
tous les bâtimens étaient pavoisés comme aux
jours de fête; des vivats ont accueilli le
débarquement. On avait cru un instant que
la marée basse aurait empêché le bâtiment
d'entrer dans le port, et le commandant de la
canonnière s'était avancé en mer avec une
chaloupe PelFel de prendre le Roi bord;
mais il a pu franchir l'entrée.
Tous les étrangers, ou peu s'en faut, nous
ont quitté. Les acteurs du théâtre sont re
tournés Rruges. Le Casino e si fermé depuis
huit jours et notre petite ville a repris son
calme parfait.
- Le Moniteur publie ce matin un arrêté
qui r'ouvre le bureau de transit vers la Prusse,
a Overoet, dont la suppression avait provoqué,
de la paît du gouvernement prussien, une
mèsure funeste au commerce de la Belgique
avec la Prusse.
- Une souscription est ouverte pour une
médaille la mémoire du bieufaiteur de l'hu
manité, M. le chanoine Triest. On distingue
parmi les premiers souscripteurs MM. le vi
comte Ch. Vilain Xllll, la comtesse de Mé-
rode-Westerloo, le baron de Loen, Piers de
Raveschoot, A. Rodenbach, le vicomte de
Moerman d'Harlebeke, l'avocat Van Toers,
Van Crombrugghe, bourgmestre de Gand, et
plusieurs curés de la même ville. Cette mé
daille aura 18 lignes de diamètre. Le prix de
souscription est de 15 francs pour l'exemplaire
en argent, et de 5 francs l'exemplaire eu
bronze.
- Les vœux étnis et les décisions portées
par le conseil du département français du
Nord, comprennent pour la plupart des inté
rêts communs la France et la Belgique; les
autres traitent de questions matérielles qui
méritent de fixer l'attention de nos lecteurs.
Voici le résumé de ceux de ces votes qui pa
raissent réuuir ces conditions, que précède le
discours d'ouverluie, piononcé par M. le
préfet baron Méchin
Sucre indigène. - La fabrication du sucre
indigène s'est élevée avec rapidité au premier
rang des intérêts du département; 312 fabri
ques autorisées sont en activité: 11 sont en
instance et vont obteuir l'autorisation qui leur
est nécessaire. Nous pouvons donc établir,
par une approximation très-près de la vérité,
qu'aujourd'hui nous passédons 223 fabriques
de sucre indigène. Nous pouvons évaluer les
capitaux employés la fondation de ces usines,
raison de 100,000 francs par chacune d'elle,
terme moyen 23,200,000 fr.et au tiers de
celle somme les capitaux nécessaires pour
leur roulement annuel et périodique, c'est-à-
dire 6 au 7 millions.
L'impulsion quecetle industriedonne une
foule d'autres, et surtout l'agriculture, se
fait sentir sur tous les points où elle se porte.
Le prix des terres s'accroit considérablement;
les ouvriers, dans la mauvaise saisou, trouvent
des salaires plus forts qu'ils n'eu ODt jamais
obtenu après la cessation des travaux ruraux.
Les bestiaux se multiplient, et, avec eux, les
engrais. Les fabriques de sucre indigène ont
donné naissance une foule de fabriques
doul le concours est pour elles une conséquence
ou une nécessité. Des raffineries nouvelles
s'elévent, des fabriques de combustion d'os et
de révivification du noir animal prennent une
bonne part dans ces longs tuyaux que l'on a
appelé les minarets de l'industrie; le fabi icant
de briques, jusqu'à l'humble potier, tous se
ressentent de la riche conquête faite sur les
légions tropicales, comme les fondeurs, les