décidé alors obéir aux ordres précis de don Carlos. Les deux généraux et le corps qu'ils commandaient Je sont réunis Utiel, où Quilez les a également rejoiuis. Gomez a été reconnu commandaut-général de toutes les troupes Carlistes de la province 11 a dil-ou près de 20,000 hommes sous ses ordres. A ta nouvelle de ces événemens, Hodil est parti eu hâte de Madrid avec tout ce qu il a pu réuûir de troupes; il se dirigeait sur L tiel. L'ordre a été envoyé Sau-miguel et aux chefs de corps détachés de venir se placer sous ses ordres. Ou espère que les forces qu'il pourra réunir ainsi lui permettront de couvrir la capitale. - Dès que le biigadier Sanz pourra péné trer eu Aragon, le plan général des opéialions commeuceia dans les provinces au delà de l'Ebre, et c'est l'exécution de ce système que se rattache la nouvelle, peut être piéma lurée, que Charles V a passe t libre. - On lit dans le Duende: Il paraît que S. Exc M. le marquis de Rodil est parti de celle capitale poui l'année du Nord, accompagné ou suivi de 17 millions de réaux et de plusieuis autres sommes en lettres de change sur Suitamler, Paiiipelune. Bilbao et autres villes. Un convoi d'équipemeus mi litaires et de munitions pour la même armée et un grand nombre d'oiliciers sont également partis. ANGLETERRE. Londres 24 septembre. Un journal publie le menu du souper de la fêle musicale de Manchester, 2000 tom tes de tendon de veau: 2000 sandwiches, 5oohvies de raisin, 65 pommes de pina5 boisseaux de prumes, de pommes et de poires, 65 pièces moulées a5o quarts de gelées et de mêmes, 200 quarts de glaces, 200 plats de pûtisseue, 58 de biscuits de Savoie, 2 muids de vin de Sherry, 3 muids de Porto et 60 muids de Né gus, sorte de boisson composée avec du vin de l'eau du sucte et du jus de citron. Stand - Les lettres particulières de Lisboune s'ac cordent dire que c'est avec la plus grande répuguance que la reine a adopté la constitu tion de 1820. Le uouveau ministre des finan ces, M. Sa da Bandeira, qui était l'intermé diaire entre leslroupes (c'est-à-dire les simples soldats, non les officiers) et la reine, avait reçu des premiers l'injonction d'exiger de doua Maria qu'elle signât sur-le-champ la proclamation de la constitution. Les militai res, réunis devant la place de Necessidades ayatii déclaré qu'ils auraient recours la vio lence si on ne leut remettait pas sans délai la pièce en question, M. Sa se bâta de la leur apporter l'encre de la signature de la reine était encore fraîche. Il montra le document ceux qui se trouvaient au premier rang, et les autres se pressaient derrière ceux-ci pour voir la pièce. Alors une conversation s'engagea sur la question de savoir si l'on devait envoyer S aux autres troupes une copie de celte procla mation ou l'original même. Les soldats finirent par exiger l'origioal. Un enlr'eux proposade jeter un peu de sable sur la signature royale pour qu'elle ne s'efFacât pas; cela fut fait, et un militaire prit la proclamation et la mit dans h poche de sa jaquette, et la porta au lieu où elle devait être lue publiquement. - Un journal anglais trace l'histoire sui vante de la constitution de 1820. La constitution portugaise a pour la pre mière fois été proclamée le 23 août 1820, Oporto. Don Bernard Castro de Sepulveda colonel du 18e régiment, était la tète du mouvement. Plusieurs autres conjurés ont passé la nuit chez lui et au point du jour les troupes ont reçu l'ordre de se mettre sous les armes, ou leur a lu une proclamation laquelle ils ont |iépondu par le cri de vive la consti tution. Le gouvei neurl'évêque et d'autres personnes distinguées se sont bientôt jointes au mouvement et on a nommé une junte pro visoire. Le premier acte de cette junte a été le renvoi de tous les officiers anglais au service du Poitugal. La révolution suivit partout la même mai che. La régence de Lisboune refusa d'abord son appui Ta révolte des troupes, on publia une protestation signée par le patriarche et une armée fut envoyée contre Oporto. Mais les régimens fraternisèrent avec leurs cama rades et la junte d'Oporlo passa Coïmbre où elle se mil la tête de la force armée. Le 16 septembre la garnison de Lisbonne procla ma la constitution. On organisa un gouver nement provisoire. C'est le 6 Janvier 1821 que les coitès se réunirent pour la première fois sous l'empire de la nouvelle constitution, qui fui renveisée an mois de mai t8a3 par une proclamation royale. - On assure que les lords de l'amirauté ont donné l'ordre plusieurs vaisseaux de guerre Poilsmoutb et Plymoulh, de mettre immé diatement la voile pour Lisbonne; d'autres bùtimetis devront les suivre de Scheerness et Chalem. Ou ajoute qu'un fort détachement de matins sera envoyé sur les côtes du Por tugal, si l'on eu voit la nécessité. Des dépê ches ont été envoyées lord Howard de VValden, notre ambassadeur Lisbonne, et immédiatement après le conseil des ministres qui a eu lieu hier, un courrier extraordinaire a été expédié pour le Portugal. J\l.-P. - Le Morning- Chronicle donne la for mation du ministère espagnol. Il y ajoute qu'on avait appris Madrid, le t4,queEl Serrader se liouvait Valence après avoir pillé diverses villes, que Gomez avait effectué la jouction avec Cabrera, et qu'ils avaient battu Sau Miguel qui commandait 2,000 hommes. - Ou lit dans le Courrier La nomination de M. Mendizabal au mi nistère des fitiances en Espagne, sera sans doute agréableaux créanciers de la Péninsule, car ils peuvent être sûrs que ce minisire fera tout ce qu'il sera possible pour remplie: les eDgagemens de ce pays. Lopez, le uou veau miuistre de la justice, est uu homme jeune et plein d'espérance. Son talent d'orateur pourra donner de la force au ministère, vis-î -vis des cortês. - C'est le 14 qu'on a su Madrid la révo lution de Lisbonne. On croyait que don Carlos s'avancerait promptemens vers la capitale. Une armée de réserve avait été formée Séria, ALLEMAGNE- Francfort y 22 septembre. S A. I. le grand-duc Michel de Russie,qui se trouve depuis quelques jous dans notre ville, a reçu ce matin par courrier extraordi naire,la nouvelled'un fâcheux accident arrivé S. M. l'empereur Nicolas, son auguste frère, pendant le voyage que S. M. a entrepris tout dernièrementet qu'elle a été forcée d'inler-r rompre. Nous avons obtenu, en remontant aux sources, les détails suivans, tels qu'il sont parvenus S. A. I., dont on s'est hâté de pré venir les inquiétudes par cette communication; Dans le voyage de Penza Tamboff, près de la ville de Tschembar, la calèche de l'em pereur a versé peudanl la nuit, et S. M. a eu le malheur de se casser la clavicule gauche, sans éprouver d'ailleurs d'autres blessures; La fracture est simple, et étant une des moins graves de cette espèce, ne préseute pas la moindre difficulté de guéi ison, comme elle ne saurait inspirer aucune inquiétude pour la suite. La durée du traitement doit, selon l'u sage, être de quatre semaines. S. M. se porte, du reste parfaitement bien; et sa seule con trai iété a été de songer l'inquilude que cet événement allait iuspirerà S. M. l'impératrice et son auguste famille, au désagrément de renoncer la tournée et aux revues qu'elle se proposait de faire, et l'impérieuse néces sité qui force S. M. a passer quatre semaines dans la ville de Tschembar. L'empereur se résignant celte épreuve de patience, n'a paru inquiet que de l'inquiétude d'autrui. Voici le bulletin officiel publié par les deux médecins appelés donner leurs soins l'em pereur. L'un est M. le docteur Arendt qui est attaché la personne de S. M. l'autre est M. le docteur Zwerner, médecin du district ou a eu lieu ce fâcheux événement. S'-Pétersbourg, le 3i août (12 septembre) i856. S. M. l'impératrice a reçu dans le courant de la matinée deux courriers de S. M. l'empe reur l'un 7 l'autre 10 heures. Ils ont apporté S. M. la nouvelle que l'empereur, en se rendant de la ville de Pensa Tamboff une distance de 5 wersters de la ville de Tschembar, 1 heure après-minuit, le 7 du mois de septembre a été versé dans sa calèche fermée et qu'un tombant sur l'épaule gauche, il c'est cassé la clavicule. Cet accident, grâce Dieu n'a pas eu de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3