celles de Seruga, et il se trouve maintenant
au midi de la Sierra Moreua, dans le royaume
de Jean, l'un des quatre de l'Andalousie.
Le 24 septembre, Gomez passait Monti-
2on, village au pied des montagnes, l'Est
de'la Caroline. Sa marche paraît se diriger
yers Linarès, Baïlen et Andujar.
Gomez n'avait aucune chance de propager
l'insurrection dans l'Andalousie on croit
qu'après avoir longé le flanc méridional de la
Sierra-Morenail repassera celte chaine la
frontière de la Manche et de l'Estramadure
pour gagoer les montagnes de Tolède, con
trée où il lui sera plus facile de se maintenir
long-temps.
- On lit dans le Mémorial bordelais du 3
octobre:
- On prétend que les troupes de Gomez
sont entrées le 26 a la Carolina (Andalousie),
ville située 6 heures de Jean 4 lieues de
Grenade, et 15 lieues de Courdoue. La ville
d'Andujar, célèbre par l'ordonnance quiy fut
rendue, n'est qu'à 12 lieues de Carolina.
- Ou écrit de Bayonne, le Ier octobre:
Don Carlos n'avait pas quitté Estelle le 28.
Le géuéral en chef Villaréalde retour de sa
marche sur la vallée de Mena, venait de porter
son quartier-général Salinas.
Une lettre d'Hermaui, eu date du 29, porte
que l'affaire du 27, Lasarte, a coûté cher
aux Anglais, qui y ont perdu ion hommes
tués et blessés, y compris quatre olliciers.
- On écrit de Fampelune, le 3o septembre:
Par ordre de vice-roi de Navarre par in
térim, i5o,ooo fr. de contribution ont été
imposés Pampelune. La cathédrale l'a été
également pour 40,000 fr.
- Une lettrede Madrid, en date du 28 sep
tembre, annonce que la tranquillité est réta
blie Madrid, si complètement, que M. Mar-
tinez de la Rosa, resté dans celte ville malgré
l'exemple de ses anciens collègues, a pu se
promener impunément au Prado.
- Le 6, le roi n'est pas venu Paris II est
resté Neuilly pour célébrer en famille l'an
niversaire de sa naissance. Toute la matinée
une foule de ministres d'ambassadeurs et de
gens de cour ont sillonné la roule de Neuiiiy.
- On disait le 7 au matin dans plusieurs
journaux qu'il paraîtrait la 7 une ordonnance
portant que les condamnés qui ont recouru
la clémence du roiseraient graciés on ci-
lait parmi eux MM. de Polignac et de Chan-
telauze, anciens ministres.de Charles X. MM.
de Peyronnel elGuernou-Ranville quin'omt
rien demandé seraient transfères dans une
maison de santé. Quinze ou dixhuit oondatn-
nés républicains recevraient aussi leur grâce
ou commutations. Le Moniteur ne contient
pas cette ordonnance.
- On écrit de Madrid, le 28 septembre
Oo annonce oujourd'hui que Gomeï est
entré dans l'Andalousie qu'il a pu parcourir
sans brûler une annorce. Des lettres particu
lières annoncent qu'il a pénétré sans difficulté
Baezâ. Ubeda et Limarèi 10 lieus d'An
dujar. En effetil ne se rencontre pas dans
toute celte province un régiment lui oppo
ser. On dit que dans un petit congrès tenu
Utiel par les commandans des forces carlistes,
on aurril arrêté un plan d'opérations et re
connu la nécessité de prendre un centre com
mun où viendraient se réunir les bandes car
listes après une défaite. Le pays destiné la
1 éalisation de ce projet est l'Andalousie, qui
eur offre des moyens piécieux cause de la
Richesse de soo sol et des nombreuses chaînes
de montagnes qui leur donneul l'espoir d'eu
faire une autre Navarre.
- Les journaux de Madriddu 2g septembre
sont sans nouvelles du théâtre de la guerre,
mais la non-arrivée du courrier d'A mlalousie
indique que Gomez s'est en t ffel établi de ma
nière couper cette communication.
- Plusieuis journaux de Madrid, appellent
l'attention du gouvernement sur les doctrines
d'un journal cailiste, appelé la Chroniquet
qui vient de s'établir Gibraltar. On s'étonne
qu'il soit permis de publier dans les états de
notre allié l'Angleterre, une feuille qui pa
raît exclusivement rédigée par les agens de
don Carlos.
- La Gazette de Madrid, publie un ordre
royal qui admet l'ollie faite par don José Ca-
bailero et autres de faire l'avance au trésor
des 18 millions demandés la province de
Madrid en laissant tout le temps nécessaire
pour faire une équitable répartition de lasom-
me demandée.
Le gouvernement a reconnu la justice des
réclamations relatives la cote de téparlitioD
de l'emprunt forcé de 200 millions mais
comme les fonds sont de jour en jour plus
nécessaires pour pousser avec vigueur la
guerre qui absoibe tout, il a décidé que l'on
paierait d'abord le quartsauf réclamer
plus tard. Quelques négocians ont commencé
verser leur assignation.
ANGLETERRE.
Londres 7 octobre.
M. Belloroini écrit aux journaux une lettre
sur les circonstances de la maladie de M™* de
Bériot. C'est, dit-il, une fièvre nerveuse
qu'elle a succombée. Les autres médecins sont
du même avis. Il attribue sa mort aux bles
sures reçues la tête lors de sa chute de che
val au mois de juinet malgré lesquelles elle
a voulu chanter dans un concert contraire
ment son avis.
- Dimanche dernier, la tempête que dous
avons éprouvée sur nos côtes a soufflé avec
tant de furie l'entrée de la Tamise que plus
de deux cents navires ont été obligés de se
réfugier sous Ramsgate.
- Un journal cite une lettre de Batavia en
date du 3o mai annonçant que les autorités de
Java ont reçu de leur gouvernement l'ordre
de lever un droit ad valorem, de 12 ip p. c,
sur 1m étoffes de éoton où de laine de Hol
lande et de 25 p. c. sur celles d'Angleterre,
au lieu de les laisser entrer, comme aupara-;
vant, franches de droit.
- Diverses lettres particulières arrivées de
Madrid par la malle du 5 annoncent la nou
velle reçue en cette capitale que la division
portugaise refuse de reconnaître la constitu
tion de 1820. True-Sun
- Nous n'avons pas des nouvelles de Lis
bonne plus fraîches que du 24. A cette date
les employées donnaient presque tous leur
démission. Courrier.)
- La malle de l'Afrique du Sud arrivée
l'instant, nous apporte la nouvelle que le
Pérou a été divisé en tiois états fédératifs
ayant chacun son eongrès. L'un siège Bo-
livia, l'autre Sicuani, le troisième Hunara,
sous le nom de grande confédération de
l'Amérique du Sud. Santacruz a été élu par
l'article 3 de la déclaration de l'assemblée
Sicuani, protecteur ou prince de l'étal. (Gl.)
ALLEMAGNE.
Francfort5 octobre.
On lit dans X Observateur autrichienle 4
octobre
Suivant des lettres de Buchnrest, l'évacua
tion complète de la forteresse turque de Silis-
trie a eu lieu le 12 septembre. Les agens de
France etû'Anglelerre, qui s'y étaient rendus
pour assister au départ des troupes russes
ont été traités avec beaucoup de distinction
par le commandant turcde Silistriedéjà arrivé
dans cette forteresseet par les officiers de
l'étal-major russe. On atteudait sous peu les
troupes russes qui sont en matche pour re
tourner dans leur patrie; elles doivent se mon
ter 1600 hommes et elle subissent la quaran
taine aux frontières par Leowa et Skuleni.
- On écrit de CoDStantiuople le 7 Sep
tembre
Le 4 septembre sera un jour mémorable
dans les fastes du sérail. Ce jour-là lesultan a
fait appeller ses odalisques, et après leur avoic
parlé des réformes qu'il a entreprises jnsqu'ici
et des obstacles qui l'ont empêché d'effectuer
celle qui les concernait il a annoncé qu'à
l'avenir les habitantes du sérail n'y seraient
plus confinées et qu'îles pourraient aller cher
cher au dehors l'exercice et la récréation. Cette
nouvelle a été acceuillie par les témoignages
de la plus vive joie,etsur-le champla plupart
des odalisques ont mis profit la permission
qui leur était accordée. C'est le premier pas
vers l'émancipation des femmes en Orient, on
en espère de grands résultats pour les progrès
futurs de la civilisation dans cette contrée.
- On écrit de Rome, 24 septembre
Don Sébastien qui réside auprès de don
Carlos est arrivé ici le 21 et est descendu
Y Hôtel de l'Europe. Il n'est resté ici qu'uu
demi jour.
Il est possible que l'objet de son voyage
était d'avoir une entrevue avec don Miguel