concession sont des services en qualité de compositeur du roi Charles X et inspecteur- général du cliant. Cette pension devra conti nuer de subir pour le compte du trésor la retenu de 3 p. c. laquelle elle était assujélie, au profit de la cuisse de vétéiance de l'an cienne liste civile. - Le personnage le plus influent de la pe tite cour de Charles X, celui qu'on pouvait peut-être considérer comme le président de son conseil ou son premier ministre, le duc de Blacas,est atteudu Paris; bien qu'il n'eût Tien craindre en se présentant sur la fron tière de France, et qu'il ait le droit de rentrer dans sa patrie, il a cru toutefois devoir pré venir le gouvernement de son voyage, afin d'aller au-devant de toutes les conjectures et d'éviter une surveillance fâcheuse. Le duc de Blacas est chargé de régler quelques affaires importantes pour la famille exilée, et surtout de hâter la liquidation des biens de la du chesse de Berri. Il y a aussi quelques affaires personnelles qui réclament sa présence Pa ris, car il a l'intention de vendre tous les biens qu'il possède encore en Fiance On les évalue plus de huit millions, et il les doit la reconnaissance de Louis XVill dont il fut le plus cher favori. Du reste, le duc de Blacas est resté fidèle la mauvaise comme la bonne fortune de la famille qui l'avait comblé de biens; son dé- voùment la cause du malheur l'absout des fautes qu'il a pu commettre ou qu'il a con seillées lorsqu'il était le premier ministre de Louis XVill. La Presse.) - On assure de nouveau que, sur une déci sion du ministre de l'intérieur, les prisonniers de Ham seront prochainement transférés dans une maison de sauté. Le gouvernement veut, dit-onmaintenir sa résolution de n'ac corder de grâce, que sur uue demande adres sée au roi. - On écrit de Madrid 4 octobre Il est certain que les ressources même ré cemment réalisées, les ciuq millions de réaux produits par l'exécution des décrets de la conscription et de la mobilisation de la garde nationale ne suffissent pas aux besoins de l'ar mée. Cette somme vient d'être expédiée 1 armée d'opération, qui depuis le départ du général Cordova n'avait rien reçu. La sollici tude du gouvernement ne doit pas se borner ce premier envoi de fonds; les magasins de réserve sont dans un étal presque complet d épuisement et si des mesures immédiates ne sout pas prises, leur absence pourrait entraî ner pendant l'hiver prochain les plus graves conséquences. C'est sans doute l'insuffisance des ressour ces qni letienl Rodil Huele avec huit batail lons de la garnison de Madrid, dont la disci— phne est loin d'être parfaite. L'inaction du général, expliquée en partie pour les dispo sitions moi aies de ces troupes et par la pénurie qui règue daus la cuisse militaite, est d'au- 3 tant plus fâcheuse que l'on parle d'une nou velle expédition des factieux en Caslille, avec six bataillons et i4 escadrons. Le courrier d'Andalousie, arrivé aujour d'hui par l'Estramadure, apporte la nouvelle que le capitaine-général de Séville a déclaré en état de siège non seulement la capitale mais encore toute la province. On assure qu'il s'est empressé d'accourir Ecija pour réunir dans cette place la milice nationale, la troupe du camp de Saint-Roch et trois bat teries d'artillerie. Il marchera avec ses forces sur Ccrdoue d'où sont sortis i5oo hommes pour couvrir le pont d'Alcola et les passages de la rivière de Guadalquivir Echo del C.) - Le hasard vient de faire découvr ir dans une maison du village de Saint-Port, ptès de Cotbeil, une liasse de papiers contenant une correspondance inédite de Molière, adres sée Jasmin, trésorier du roi. Dans quelques- unes de ces lettres se trouvent plusieurs pièces de vers qu'on ne rencontre dans aucune des éditions des œuvres de notre grand comique. ANGLETERRE. Londres, i4 octobre. Voici les circonstances relalivesà la demande d'exhumation ries restes mortels de Mme de Bériot-Malibran Le lundi 3 le greffe municipal de Man chester reçut une lettre adressée au bourgmes tre, par M. Wallez, chargé d'affaires belges Londres, ou celui-ci demandait que ce magis trat donnât l'ordre d'exhumer le corps. Le maire répondit le même jour qu'il n'avait pas le pouvoir d'intervenir dans celte affaire, qui concernait entièrement le clergé. Le lende main M. Dtfiennes, cousin de M. de Bériot, arriva Manchester. Le 6, M. Forster c'est le nom du maire), recul une lettre du ministre de l'intérieur, lord a John Russell, dans laquelle il était prié de s'en tendre, avec le clergé au sujet de l'exhuma tion. M. Forster écrivit au greffe de l'évêché en l'invitant s'entendre avec le clergé. La lettre adressée au maire fut communiquée au comité du festival, qui décida qu'il n'avait pas se mêler de cette exhumation contre laquelle le public en général s'était déclaré; que du reste sa mission était accomplie après avoir rendu convenablement les derniers hon neurs l'artiste. Cette détermination a été communiqué au maire par le greffe municipal qui ajouté que bien qu'il n'avait pas qualité pour intervenir il exprimait une opinion contraire l'exhumation contre laquelle tous les habitausde la ville s'élèvent. M. VViiloux, le courrier qui a apporté la lettre de M. Wal lez Manchester et M. Defiennes ont reçu le premier des dépêches du gouvernement beige et le second des nouvelles de M. de Bériot. On assure qu'indépendamment desdites dépê ches du gouvernement belgeil leur est parvenu des lettres ou l'on réclame la média tion du marquis de Westminsterdes lordS John Russell et Palmersion, auprès de l'auto-j rilé religieuse. On assure que M. de Bériot qui est toujours malade viendra lui-même s'il ne peut rien obteuir autrement. ALLEMAGNE. Francforti3 octobre. On écrit de Rome, le ter octobre: Hier malin, M. Thiers avec sa famille, est reparti pour Paris par la route de Fioreoce il voyagera avec grande célérité. Pendantsou séjour il a rendu visite au Si-Père, et a tu plusieurs conférences avec le cardinal secré- taire-d'état Mgr. Lambruscbini et avec Mgr. Capaccini, d'où l'on conclut qu'il doit avoir été chargé d'une mission spéciale du roi Louis-Philippe. Son départ subit aurait eu lieu par suite de lettres reçues de Paris II a visité ici les ateliers de plusieurs artistes et a fait nombre d'achats et de commandes chez les artistes français résidant Rome et qui du temps où il était ministreavaient trouvé eu lui un protecteur et un Mécène. En recon naissance, ces artistes lui ont donné uue séré nade la veille de son départ. Don Miguel a célébré avant-hier, son palais sa fête patronimique et y a reçu les félicitations de ses partisansqui lui sont restés fiJeles, et les a admis au baise-main. Des lettres reçues de Naples portent qu'il y est question d'un changement ministériel. Le 24 septembre a été prononcé le juge ment dans l'affaire du prince de Caninofils de Lucien Bonaparte, accusé du meurtre d'un carabinier. Rien n'en est cependant connu jusqu'à présent ;on croit que la peine de mort a été prononcée, mois ou ne doute pas que le pape n'accorde une commutation ou la grâce.1 C'est probablement par considération pour la famille que l'on garde le secret sur les termes du jugement. C'est peut-être aussi par cette considération que le prince n'a pas été obligé d'être présent la lecture du jugement. Il n'y a rien de vrai, du reste, dans ce qu'ont dit les journaux français, que l'ambassadeur autri chien, comte de Lutzow, serait intervenu, au nom de sa cour, en faveur du prince. xinonceà SCHOONE VERKOOPINGE VAN AERDAPPELEN, HAK-HOUT EN BRANDHOUT TE ZILLEBEKE By het kasteel van M. den baron 'T Serclaes. Woensdag z6"> october i856, ten 9 uren

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3