Au commencement du XIIIe siècle, Bruges - Plusieurs officiers la demi-solde se sont rendus le 17 chez M. Wilmar, pour le prier de révoquer l'ordre enjoint M. le général Mellinet, de prendre Philippeville pour rési dence. Observateur. - La musique du 8e attire toujours une foule considérable de monde élégant au Parc, et ne le cède guères l'excelleuie musique des guides. - La Société asiatique de Paris vient de Donimer M. l'avocat Trioeu, qui s'occupe de recherches sur les langues orientales, au nombre de ses membres. - Un journal rapporte le trait suivant qui mérite d'être signalé: Lors de l'affaire de Louvain en août 183 r, un simplecanonnier belge trouva abandonnée sur le champ de bataille, une petite fille em maillotée dont la naissance ne pouvait guère dater que de cinq six jours. N'écoutant que la voix de l'humauité notre bon militaire em porta ce précieux fardeau et le confia a sa femme. Depuis cette époque, ces braves gens n'ont cessé de prodiguer les soins les plus touchants leur fille adoplive: ils ont pour elle la même tendresse que pour deux autres enfans, fruits de leur union. Le canonnier qui a fait le beau trait d'humanité que nous ve nons de raconter se nomme Delannoy il est aujourd'hui attaché la 5e batterie d'artille rie de siège en garnison Gand. - Le 18 au soir vers 9 heures, une vive lueur rouge qui planait au-dessus d'une par tie de la ville fit croire un violent incendie; nombre de curieux se portaient vers les envi rons de la caserne Sle-Elisabeth, ou l'événe ment paraissait avoir lieu. Ce météore très- visible lorsqu'on tournait le dos la lune, disparaissait, lorsqu'après s'être porté vers la porte de Schaerbeek, on regardait en sens opposé de manière voir la lune en plein, ce qui fait supposer qu'il était produit par la réfraction des rayons de cet astre sur les couches d'humidité qui chargeaient l'atmos phère. Il a duré environ a5 minutes. - Le 17, 4 heures après-midi, un duel a eu lieu au cimetière de S1-Josse-ten-Noode entre deux soldats des guides. Ces deux hom mes arrivés sur le terrain sans témoins n'ont pas voulu se rendre aux raisonnemens que leur tint un militaire qui passait par hazard sur le lieu du combat, et s'étant misengarde, ils se sont blessés tous les deux au bras, au bout de quelques inslans. - Des sociétés s'organisent en France pour réprimer le duel. M. Détrôné, conseiller la cour royale d'Amiens, se rendant ceteflet Londres, a passé quelques jours Bruxelles. - On écrit de Fleurus, le 16 octobre: Avant-hier, M. le procureur du roi de Charleroiassisté de la gendarmerie, a con staté uq crime d'infanticidel'Ambassart. Le domicile du sieur André Preumont, dudit lieu, était surveillé, on y a fait une visite qui a conduit la découverte d'un enfant né terme, du sexe masculin, mort et enterré derrière la maison de Preumont. Il a été de suite procédé l'interrogatoire de sa fille Eugénie, âgé de 3t ans,quia déclaré être ac couchée de cet enfant le 11 du courant vers minuit, qu'il était mort en venant au monde, et qu'elle reconnaissait l'avoir enterré elle- même. Mise en étal d'arrestation Eugénie Preumont a été aussitôt conduite Charleroi. - Le duc d'Osuna, accompagné du mar quis de Miraflorés, veuant de Bruxelles et retournant Madridsont arrivés a Liège et descendus Vhôtel du Pavillon Anglais où il se sont arrêtés quelques heures; ils sont repartis par la roule de Namur. - Le pensionnai et les cours de l'école vé térinaire et d'agriculture seront ouvert le i5 novembre prochain. - M..., ex capitaine polonais, âgé de 3a ans, a tenté hier malin de se suicider au moyen d'un pistolet. Le premier coup ne l'ayant qu'tflleuré il en a tiré un second. La balle lui est restée dans le côté. Il a été trans porté dans un étal fort alarmant, l'hôpital Saint-Pierre. - Les correspondances particulières des principaux ports de mer de l'Angleterre sont remplies de détails sur les mauvais temps qui y ont régné pendant les journées des ier au ta courant. Beaucoup de navires ont été jetés la côteet d'autres ont péri totalement avec leurs équipages, - Les principaux négocians de Bruges, appuyés des conseils et des lumières de MM. l'abbé Defoëre Jullieo, représentansVan Hoobroek de Moeregliem et de Pélicby Van Huerne sénateurs, ont constitué une société anonymeau capital de trois millions de fr., par acte passé devant Doudan, notaire, le 10 du courant. Elle a pris pour titre: Société de commerce de Brugesson but est de se livrer aux opérations de commerce de tous genres, existant sur celte place; d'y rappeler les branches qui jadis lui donnaient la préémi nence sur ces rivales, de raviver la navigation, et seconder l'industrie de la province par des exportations et importations. Les statuts ont été envoyé l'approbation du gouvernement. L'émission des actions est confiée la So ciété- Générale banque de Bruxelles qui a renoncé au dioit de commission et honorai res, pour les opérations en général dont elle sera chargée par la Société de commerce brugeoise. Voici les noms des personnes chargées de gérer la Société de commerce de Bruges sidminisirateurs. - MM. P. Sinave-Gil- léodt, l'abbé Defoëre, Chantrele-Stappens, et L. Van Leyden, consul du Biésil. Directeur- gérant. - M. F. Perlau, négociant, membre du conseil provincial. Commissaires. - MM. les sénateurs de Pélichy Van Heurne, Van Hoobroek de Moereghera et Jullien répré sentant. était par son commerce une dès plus puis santes villes de l'Europe. Elle était alliée la ligne anséatiaue allemande elle s'affilia plus lard la hanse de Londres; elle avait le prin cipal dépôt des marchandises d'Italie, et les expédiait dans tout le Nord. Bruges était peuplé de manufactures; outre cellejde draps, de velours, de toiles, qui étaient innombrables, il y en avait de fort célèbres, où l'on faisait les tapis et les tapisseries, et qui ont servi de modèles aux |Gobélins, dont les premiers de haute et basse lisse furent même l'ouvrage de Jans ou Janssens de Bruges. Louis de Crécy accorda aux Brugeois en i3a3 un privilège d'entrepôt ou d'étape général. On croit que la première bourse de commerce a été établie Bruges. FRANCE. Pari)18 octobre. Par ordonnance du roi, du 16 octobre, M. Martin du Nord, ministre des travaux publics, de l'agriculture et du commerce, reprend dès ce jour la signature de son département dont l'intérim avait été confié M. Duchâtel. - Il est passé depuis trois jours Auch plus de i5oo militaires, provenant de la légion auxiliaire, qui se retirent dans leurs foyers. - Nous lisons dans le Mémorial borde lais du 13 Un courrier de cabinet a traversé Bor deaux mardi soir, allant Paris, venant de Madrid; il était porteur de plusieurs effets de commeice, s'élevant cinq millions de francs, que M. Mendizabal adresse Paris pour le paiement du semestre du 1er novembre. L'empiunt forcé et les primes pour se libérer du service militaire ont fourni cette fois au trésor de quoi faire honneur ses dettes. - La Sentinelle des Pyrénéesdu 18, contient les faits suivans: Ou assure que le port de Léqueitio(Bis caye a été vigoureusement fortifié par les carlistes. Lorsqu'un navire passe portée de la côte, ils hissent leur drapeau blancet des chaloupes sortent du port pour s'avancer en reconnaissance le bateau vapeur venant de Bilbao a été obligé de hisser le pavillon fran çais; du reste celte démonstration a suffi, et les chaloupes carlistes sont rentrées aussitôt. Les carlistes continuent fortifier Irun; on assure que la prise de cette partie du Guipuz- coa coûtera cher aux Anglais, s'ils le tentent jamais. Irun n'aurait demandé qu'un coup de main il y a quelques mois. - On écrit de Santander qu'une colonne de 2,5oo hommes est sortie de cette ville pour poursuivre le carliste Sanz, qui se dirigeait vers le centre des Asturies. Le brigadier Peon s'y trouve déjà avec 5,000 hommes. Aujour d'hui le bruit court que le partisan carliste a été battu. Le général San Miguel a mis le siège devant Cantavieja.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2