desquelles étaient des dépêches pour le général; les forces carlistes consistent en ai bataillons et 54 pièces de canon, parmi lesquelles 34 du calibre de a4 el 36. Toutes les dispositions sont prises pour accepter la bataille, si Espar- tero vient au secours de la placesans qu'on soit obligé de lever le siège. Neuf officiers et vingt-un soldats de la garnison de Portugalette se sont présentés don Carlos, le 24 au so'r- Le a5, le bateau vapeur anglais le Phénixa chargé des mu nitions S'-Sébastien pour Bilbao. Evans répugne dégarnir ses lignes pour envoyer des secours. Des batteries sont disposées pour tirer sur tout bateau vapeur qui tenterait de remonter la rivière. ANGLETERRE. Londres, 3i octobre. Le Sun dit qu'il court un bruit que le gouvernement français aurait conclu avec celui de Russie un traité par lequel ce dernier reconnaîtrait le royaume de Belgique, con dition que le premier consentirait abandon ner l'Espagne son sort. - 11 y a de bons motifs pour supposer que les cours du Nord, ainsi que la Sardaigne, envoient de temps en temps el époques filées, des fonds don Carlos et que le der nier envoi a été le plus cousidérable. Ham bourg et Bordeaux sont les villes de com merce d'où les expéditions se font, non travers les Pyrénées, mais par des smucks CÔliers. On suppose que la Russie est le principal moteur de ces transactionbien qu'elles aient lieu loin de sou territoire. Les Rothschild n'y prennent positivement point de partleur intérêts étant engagés dans une autre voie. Globe.) - La fabrication des soieries est en souf france dans les environs de Manchester. Presque tous les ouvriers, dans uue distance de dix milles environ n'ont pas de travail ou ils n'ont que la moitié du travail ordinaire. - Aucune démarche ultérieure n'a été faite relativement l'exhumation du corps de Mme de Bériol. M. Utfiennes est toujours Hô tel des firmes de M.osley. On assure que M. de Bériol persiste transférer ces restes en Belgique, quoiqu'il dût lui en coûter. - Les journaux de New-Yoïknousappren- nent que Joseph Bonaparte son arrivée en Angleterre sur le paquebot Philadelphia a donné au capitaine, M. Morgan, comme té moignage d'estime et de remerciement pour les égards qu'il eu avait reçus pendant la tra versée, le trictrac sur lequel l'empereur jouait pendautsou voyagea Ste-Hélène, ainsi qu'une cafetière en argent portant son nom. M.-H ALLEMAGNE. Francfort3o octobre. LTn haut fonctionnaire prussieo, en voya- géant sur la frontière russe, entendit de loin des lamentations en laDgue allemande. Vérifi cation faite, il apprit qu'elles provenaient de paysans prussiens qu'on transportait en Sibé rie pour avoir importé en Russie, des mon naies étrangères. Or, il faut savoir qu'on ne laisse eDlrer en Russie personne qui n'ait sur lui au moins dix écus do fr. en espèces ces pauvres paysans qui étaient obligés de franchir la frontière, el qui n'avaient ni sou ni maille, avaient emprunté dans leur hameau tout l'argent qui s'y trouvait pour réunir la somme nécessaire, et par conséquent ils se trouvaient nécessairement munis de plusieurs pièces étrangères. Arrivés la frontière, ils montrèrent leur petit capital aux préposés russes, mais ceux-ci déclarèrent que ces espè ces n'avaient pas de cours en Russie, et, au lieu de renvoyer les paysans, ils les firent partir pour la Sibérie, et confisquèrent leur argent. Il est vrai que le haut fonctionnaire prussien est parvenu délivrer ses pauvres compatriotes, el leur faire restituer leur argent, mais tout le monde n'a pas le bonheur de rencontrer un tel voyageur. - On écrit de Vienne, 21 octobre: Charles X, qui a quitté Kirchberg le 7 courant, s'est d'abord rendu Liriz, où il a été suivi par la duchessed'Angoulême el Mlle de Rosny; toute la famille de l'ex-roi passera l'hiver Gœrtz. Le duc de Bordeaux com mence avoir tant de coipulence que c'est un phénomène pour son âge; il se trouve bien du reste, el rien ne semble indiquer chez lui des dispositions maladives. La duchesse de Berry habile Graelz, et n'aura plus rien de commun avec l'educaliou de son fils. Toute fois dans leur voyagea Gœrtz, le duc de Bordeaux et sa sœur rendront visite leur mère. On dit qu'ils se verront Salzbourg, où réside la duchesse de Beira avec les deux fils de don Carlos. Gazette d'Augsbourg. - Le comte d'Armansperg est rappelé de Grèce dans son pays. On regarde ce rappel comme une nécessite imposée par la conduite impolilique qu'il a tenue en Grèce. Il est remplacé par le comte Mieg. - On écrit de Rome, le r5 octobre Le jeune prince de Canino a interjeté appel contre le jugement qui le condamne la peine de mort. Les prisonniers politiques qui sont dans les états du pape au nombre d'euviron 160 oui accepté la commutation de peine que leur a offerte le gouvernement, et seront sous peu embarqué pour Brésil. On a pris Naples des mesures tellement rigoureuses contre le choléra, qu'elles seront toul-à-fait inexécutables si la maladie par vient se répandre. Le roi, lorsqu'il apprit que cette maladie existait Naples, a aussitôt donné 60,000 ducats de sa caisse privée pour être distribués aux malades nécessiteux. Le cordon sanitaire que notre gouvernement a formé sur la frontière napolitaine existe dans toute son étendue, et on ne reçoit pas dans nos ports de vaisseaux venant des ports de ce royaume. Au nord, les voyageuis venant de la Lombardie et des états sardes sont obligés une quarantaine de 10 jours, mais cette quarantaine sera bientôt supprimée car la maladie y a beaucoup diminué. L'entrée est libre pour ceux venant de Toscane et de Mar seille par Livourne et Civila Vecchita. A Ancône, le 10, il n'y avait plus de nouveaux cas. Le docteur Viale qui y est allé avec quelques-uus de nos médecins, écrit qu'il y a pu découvrir par le microscope les miasmes produisant le choléra et qui d'après lui se composent d'insectes tels qu'il ne s'en ren contre pas en Europe. Il a l'intention de faire paraître un ouvrage sur cette découverte. mionceâ OM UYT GEMEENZAEMHEYD TE SCIIEYDEN. BIERBRAUWERY HERBERGBOSSCHEN GRAS EN IIUYS- GRONDEN, OBENBAER TE VERKOOPEN. Waer vanden Instel zal gebeuren op wocnsdag gen novembre i83o, en den Oeerslag op woens dag 23e" der zelve maend, t'elkens ten I wce ueren naer middag in de berberg den Keyzer ter gemeente van Crombeke. GEMEENTE CROMBEKE. Eersten koop. Een groot huys zynde de voorzeyde berberg den Keyzermet bierbrauwcrystallingen en verder afbankelykheden grond en hovenier bof daer medegaende, benevens de buysgronden en bovenierboven west daer aen waer op de huyzen staen gebruykt door Jacobus MazareelLouis Duinondde weduwe P'icaren 2 aren i5 cen- tiaren bovenierhof gebruykt door de weduwe van Jacobus Harneeu. De herberg, brauwery en stallingen zyn be- woond door de gebroedeis Aernoutden koper zal mogen in gebruyk komen met de geldtellyng, en afreken van den pryze der verkooping, eene eeuwige losbaere rente daer op gehypolhekeerd bedragende in kapitael tôt 2gcp francs 18 centi- rnen aen 4 en balf ten bonderden en betaelende binnen de drie maenden naer den valdag 4 en een zesde ten bonderden. Tweeden koop. Acht-en-zcstig aren 76 centiaren of 1 gemet 168 roeden boscb, met de taillie gescbooten van 2 jaerenstrekkende oost en westpalende oost land mynheer Mazeman-Decouthove, zuyd bosch mynheer De Nieuport, west met eenen steirt de beke die de gemeentens Crombeke en Proven afscheydnoord mynheer De Coussemaeker en ander.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3