<3) oA sous le règne de Ferdinand, ce banqier dont la reconnaissance décora la roture d'un titre nobliaire, est en ce moment menacé d'un orage terrible qui doit se résourdre pour lui eD une accusation formelle de part des corlès: plusieurs membres de cette assemblée réu nissent tous les documens, toutes les pièces qui peuvent servir formuler cet acte d'accu sation, et le marquis banquier sera sommé de se rendreà Madrid pour rendreses comptes devant une commission établie pour les apu rer; on d'admettra pas de pouvoir; il devra comparaître en personne devant ce nouveau tribunal. fCorrespondance - Le prince Louis Napoléon, accompagné de deux officiels snpciieurs de gendarmerie est ariive cette nuiten cbaise de postela prélecture de police, vers une heure et demie du matin. Le jeune prince a été conduit auprès de M. Gabriel Delessertprefet de police. Un avis est parti aussitôt pour annoncer son arrivée M. le ministre de l'intérieur, et trois heures du malin, M. Gasparin est arrivé la préfec ture de police et a fait subir un interroga toire au pr ince. Après cet interrogatoire, une collation a été olferle au prince Louis M. Delesseit et M. Gaspario y ont pris part, et 5 heures précisesle jeune Napoléon est remouté en chaise de poste. Ou croit que le prince a dû passer par Viry où se trouve sa mere et se diriger ensuite avec elle vers Havre ou Calais, afiu de s'y embar quer pour l'Angleterre ou les Etats-Unis. Il paraît que l'ordre a été envoyé par le télégrapheaux autorités de Strasbourg, de faire par tir le prince pour Paris. Cet ordre a été donné aussitôt après l'enltevue que Mme Salvage a eue avec le président du conseil. ANGLETERRE. Londres, 11 novembre. On a des nouvelles de Lisbonne du 1er: La tranquillité continue y régner. 11 était arrivé dans le Tage trois vaisseaux anglais deux vaisseaux français et une fiégate fran çaise, ainsi que le Penibrockeavec tes marins anglais. Deux vaisseaux anglais sont repartis. La présence de nouveaux vaisseaux anglais a donné lieu divers bruits. On dit que le roaiquis de Saldanha a été appelé au palais pour former uu nouveau ministère qui se composerait entres autres du comte Faroboet de MM. L. de Vasconcellos et Pinlo. D'autres parlent d'une réaction en faveur de la cou- ititutiou de don Pédro comme devant avoir lieu dans cinq ou six jours. Par suite de la démonstration qu'a faite don Miguel d'opérer un débarquement dans les Algarves, le ministre de l'intérieur a donné I ordre de réunir les gardes nationaux mobiles des provinces. Il paraît que l'expédition rai- guéliste aura lieu au moyen d'un bateau vapeur, ayant bord des officiers allemands et des armes. Au nombre de ces officiers se trouve, dit-on, le fils du général Bourraont qui est déjà venu incognito Lisbonne. - Le ballon dans la nacelle duquel se trouvaient M. Green, le directeur de l'Opéra de Londres etuue autre personne, est descendu Sdiul-Omer, sans éprouver aucun accident. - Le gouvernement portugais a fait publier de nouveau dans le journal officiel du 37 oc tobre la loi adoptée par les corlès et sanc tionnée par la reine le 19 décembre t834,à l'effet d'exclure pour toujours l'infant don Miguel et ses desceiidaus de la succession au trône de Portugal. Cette mesure semble indi quer de la paît du gouvernement la crainte que dou Miguel ne trouve des partisans dans le royaume. - Voici le bulletin du voyage aérien que viennent de faire MM. Green Monk et lio- bert Holland Le 7 novembre, une heure et demie ils s'élevéïenl du jaidin du Vaux-Hall. A quatre heures, ils se trouvaient au-dessus lie Oan- toibery a cinq heures, ils laissèrent tomber sur Douvres une lettre de coniplimens pour le maire de cette ville six heures et un quart, ils fuient aperçus des habitaus du ha meau des Bai raques, a un quart de lieue ouest de Calais; au-dessus duquel ils passè rent et allèrent descendre une lieue de Saint-Omer. En 1785 un Français M. Blanchard et un Anglais, M. Srfïeries, exécutèrent avec un raie bonheur, dans un ballon, le passage de Douvres aux euvirons de Calais. - M. le docteur Forster a bien voulu communiquer quelques teflexioiis sur la nou velle, malheureusement prématuiée, de la descente du ballon de M. Green prés de Saint- Omer. Il paraîtrait que le ballon qu'on a vu Calais était le ballon pilote qui est toujours lancé par les aérouantes avant leur ascension afin de les mettre même de juger de la di rection du vent. Maintenant; comme on n'a encore reçu aucune nouvelle des hardis voyageurs, ni par la voie de Paris, Calais ou Lille ni par la voie de Londres, on craint qu'ils n'aient rencontré quelque vent con traire la direction vers la France, et dans ce cas ils auraieul été rejelés sur la pleiue mer sans que l'on puisse dire quand et comment on pourra connaître leur sort. Le ballon était rempli d'air inflammable dans tout sou diamètre, et paraissait capable de sesoutenir daDS sa course aérieune pendant plusieurs jours La nacelle contenait un lest de plus d'un tonneau pesant, plusieurs gal lons d'eau-de-vie, une grande provision de café, de volailles froidesjambons, etc., avec un appareil ponr faire bouillir du café et tout ce qui pouvait préserver les voyageurs de la faim et du froid. Ils s'étaient munis, en outre, de pièces d'artifice pour les jeter pendant la nuit si leur voyage n'était pas terminé au coucher du soleil, comme aussi, pour se mettre en état de reconnaître le pays, afin de choisir le point où ils pourraient opérer leur descente; ils devaient également laisser tomber 1 par intervalles des parachutes auxquelseiaient attachées des lettres qui devaient instruire le public de leur passage, de leur arrivée, et de leur bonne ou mauvaise position en un mot on ne peut imaginer des précautions plus complètes et plus étendus. tuioiiceA PATRIMONIEEL IIUIZEN EN GHONDEN TE KOOPEN B1NNEN CE STAD YPBE. Stad Ypre, Kauwe Kindstraet. - Eersten koop. Een huis en erve gestaen en gelegen binnen de stad Vpre, aen de westzydeder Kauwe Kindstraet, geteekend n° »4 alwaer de weduwe Verplaetse woonde en overleden is, paelende van zuiden aen het huis van M. Mulle-Vanderghote en van noor- den aen het geene van sieur Malbrancke. Ingesteld 2000 francs. Beluik der Brielenpoorle. - Tweeden koop. Vier aen een hechtige huizekens staende op anders grond in het beluik der Brielenpoorle te Ypre, paelende van oosten aen de erve van het huis van M. Vandevyver, en van westen aen het huis van de weduwe Buseyne. Het eerste getee kend n° 4 hewoond door Emmanuel Monfleur aen lf> francs 55 centimen 's jaersj het tweede n® 5 door Carel De Cneuvel aen 58 francs oej centim. 's jaers; het derde nu 6 door Josephus liodeliere aen francs 55 centimen 's jaers en het vierde en laetste n° 7 is gebruikt door François Toulouse 00k ten pryze van 45 francs 55 centimen by jaere al zonder pacht. Ingesteld 1660 francs. Derden koop. Een huizeken met zynen grond van erve ge staen en geleg. n in de zelve Brielenpoort geteekend n° 2 paelende van oosten het huis en erve van Marie Degruytter en van westen 't huis van sieur Vanhee. Dit huizeken is bewoond door Francis Andries zonder pagt ten pryze van 4 francs 27 centimen te maende. Ingesteld 840 Jrancs. Yper buiten stad, Gehucbte Kruipende aerde. Vierden koop. Een buis geteekend n° 118 met zynen grond en tuintjen van acbter inhoudende omirent 5 aren 44 centiaren gestaen en gelegen onder bet grond gebied der stad Ypre, ter gehucbte de Kruipende aerde, paelende van oosten aen het huis en grond koop 6 hier na van zuiden de calcbiede leedende

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3