JOURNAL DE LA FLANDRE OC A L E. MERCREDI, 3o 1S0VEMBJ (XXme Annëe.) (N° 1999-) Vabonnement ce Jouhnal est, pour les villes r> arrondissent. de Courtrai et d'Y près, de ft. 5 tar trimestre et de fr. 6 pour toute la Bi/giqus, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligney et toutes celles en-dessous de 6 lignes, se paient franc. OUVERTURE DES PORTES 01 la ville. Du 16 au 3o novembre, 6 1/2 h. FERMETURE DES PORTES 01 la ville. Du iG au 5o novembre, 5 tj2 H. êi>& éuietic*c<5t L'an 602 le 27 novembre, Fin tragique de l'empereur d'Orient Maurice. Maurice né en Cappadoce d'une famille distinguée, donna tant de nu r./ues de bravoure et de capacité dans la guerre contre les Perses, que l'empereur lui donna sa file en mariage, et le fit couronner empereur en 582. -- S'étant obstiné vouloir que ses troupes hivernassent au-delà du Danube, elles se mutinèrentet le centurion P/iocas s'étant mis leur têtemarcha droit Con- stantinop/e Maurice Jut arrêté avec sa Jèmme et ses en fans par le chrj' des rebelles, qui avaient décoié celui-ci du titre d'empereur. Aptes avoir vu le massacre de cinq de ses Jils pendant lequel il répétait souvent ces paroles de David; Vous êtes juste, Seigneur, et votre jugement est équitable il fut égorgé lui-même. Ainsi péritdit le Beau, ce malheureux empereur grand capitaine avant de régner monarque médiocrehéros la mort. 1468, le 28, Mort du comte de Dunois. Louis, duc d'Orléansfrère de Charles VIroi de France, avait eu de Mariette d'Enguien, femme d'Aubert de Cany, gentilhomme de Picardie, le comte de Danois, qui s'honorait du nom de bâtard d'Orléans, parce qu'il l'avait lui-même honoré par ses exploits: il fut la tige de la maison de Longuevillequi s'éteignit tn 1672 par la mort du jeune duc de Longue- ville tué au fameux passage du Rhin. i5i4, le 2y, Mort de Phihppe-le-Belroi de France. Philippe IVsurnommé le Bel, Jils et successeur de Philipe 111parvint la couronne en 1285. L'an i3o2, les Flamands massacrèrent toutes les garnisons françaises. Philippe envoya aussitôt cinquante mille hom mes pour venger cette horrible trahison. Un tisserand, la tête d'un ramas dépaysons, surprend cette armée qui dédaignait de se tenir en garde contre des troupes indisciplinéeset en fait un grand carnage auprès de Courtrai. L'ord/e des Templiers était parvenu un degré de puissance qui excitait la jalousie de tous les corps de l'état. Philippecédant la haine universelleou plutôt l'envie de s'em parer de leurs riches dépouillesanéantit cet ordre en i5i2." des accusations absurdes et in fâmes furent le prétexte de la persécution la plus horrible contre eux. i75o, le 5o, Mort du maréchal de Saxe. Maurice, comte de Saxe, naquit en itiyGde Frédéric-Auguste 1" électeur de Saxeroi de Pologne, et de la comtesse de Konismarck Suédoiseaussi célèbre par son esprit que par sa beauté. Ce fut contre ces mêmes Français f]u il devait commander un jour avec tant de gloire, que le comte de Saxe ft ses premières armes en 1708, au siège de Lille. Il se trouva "1 «70g aux sièges de liions et de Tournai, et la bataille de Malplaquet. F.n 1717, il alla servir en Hongrie, sous le prince Eugène con tre les Turcs, et s'acquit de la gloire la ba taille de Belgrade. H E L G I Q U E. Ypres, 3o novembre. Un vent impétueux a dominé hier sur la ville et a causé de nombreux ravages. Presque toutes les maisons ont leurs toitures endommagées. Les rues sont encombrées de décombres. Beaucoup de cheminées ont été renversées. Chez Berghman une cheminée a croulé, et les débris en ont bondi d'étage en étage jusqu'au rez-de-chaussée. Une guérite placée sur les remparts derrière le magasin poudre de l'Esplanade, est tombée du haut du mur dans les fossés de la ville. Au moment où une cheminée de la maison habitée par M. le major de Coenens était emportée par la violence de vent, le factionnaire mit la tête hors de sa guérite et reçut une brique sur la tête. On l'a transporté l'hôpital dans un état alarmant. Aux endroits où l'ouragan battait le plus fortles toits sont enle vés en entier. Nous craignons que la nouvelle de sinistres nombreux ne nous arrive bientôt de la campagne. Au moment de mettre sous presse nous apprenons les sinistres suivans, résultés de l'ou ragan du 29: la cheminée du moulin-à-va peur de M. Sonneville situé le long du canal de Boesinghe a été renversée; il y a de grands dé gâts l'Hôpital Notre-Dame, Grand'-Place, ainsi qu'à la toiture de l'immense bâtiment des Halles surtout aux deux parties touchant aux tourelles faisant face la Grand'-Place, et la petite tourelle flanquant l'angle touchant l'école dominicale dite: de Loye, a failli être renversée; on annonce des dégâts considérables la Grande-Caserne, sur l'Esplanade; trois cheminées sont renversée, rue de Lille; un grand nombre d'arbres ont été déra cinés; une partie de la tour de la commune de Vlamertingheainsi que la girouette, est enlevée. Si de nouveaux sinistres parviennent notre connaissance, ce qui, malheureusement, n'estque trop craindre, nous en informerons nos Lecteurs, dans notre prochain numéro. Monsieur A. Delerive-Béke juge-de-paix du canton de Wervicqvient d'être nommé, par arrêté royal, la justice-de-paix du canton ouest de cette ville, en remplacement de M. J. Ooghe démissionnaire, admis faire valoir ses droits la retraite. En marchant sur les traces de l'estimable magis trat qu'il est appelé remplacer, M. A. Delcrtve méritera, comme son prédécesseur, le nom de bon shérif, ou vrai juge conciliateur. Le 29, l'occasion de la Ste-Cècile fête patronale du pensionnat des dames Gouchona eu lieu, cet établissement d'instruction, une représentation théâtrale où les jeunes élèves ont été mises même de développer leurs connais sances, et surtout leurs progrès dans la langue française. En généralune bonne prononciation une accentuation claire et nette, attestent cheS ces jeunes personnes, la méthode purecorrecte des dames institutrices. La représentation d'ail leurs exécutée avec aplomb avec entente et en semble, a fait grand plaisir; et l'on peut dire, sans tomber dans l'exagération que le tout a eu lieu la satisfaction générale d'une assistance nombreuse et choisie. Les pièces jouées sont: Lit Mère avarecomédie en trois actes et en prose, et les Artistes ambulantesvaudeville en un acte, suivi d'un chœur. Ces deux productions dramatiques font paitie du Théâtre médit de M. Gouchon-Bellinpère des daines institutrices. Dans la Mère avare surtout, pièce d'une haute morale et d'une très-bonne facture on a reconnu le talent dramatique incontestablele style, le dialogue, la parfaite entente de la scène, qualités caractérisques de l'auteur. L'inimitable Molière, on le voit, a fait son étude principale: aussi, reconnaît-on la vervela touchele castigat ridendo mores du grand maître.... Ce peu de mots en disent plus que tout ce que nous pourrions ajouter. Vrais avant tout et justes, nous aimons rendre, chacun ce qui lui est dûet surtout encourager, publiquement et le talent modeste et d'utiles établisseuiens d'instruction primaire et moyenne: utile dulci ajoutons-le avec Horace. Ces jours derniers, dans un dîner donné, par lui a l'Hôpital Maison-Dieu Notre-Dame;, M. le chevalier van Ackerchirurgien-major a célébré spn jubilé semi-séculaire. Ii y avaittout juste, un demi-siècle que, comme élève, il débuta, a cet hospice, dans la carrière chirurgicale. La plus franche cordialité a présidé a ce dîner, divers toasts y ont été portés etentre autres M. J.-J. Lambin, père, a fait lecture d'une très-jolie et fort spirituelle pièce de vers flamands de sa com position et analogue la circonstance. Par arrêtés royaux, du 24 novembre courant, M. le major Dullaert Jean-Bernardex-com mandant d'armes Yprescommandant de place 2" classe) Bruges, est nommé lieutenant- colonel dans l'état-major des places MM. les capitaines Colpaert (Pierre-Jean), du 7e de ligne, van den Bogaerde (Pierre- Jean-Baptiste- Marie van Daele Pierre-François-Désiré et de Moerloose (Joseph)du 8" rég'même arme, passent la première classe de leur grade. (MM. Colpaertvan den Bogaerde et van Daele sont Ypres. TRIBUNAL CORRECTIONNEL. AFFAIRE DEBAEKE. Sons Voir le dernier numéro.) Vandenlieniel, avons uous dit, ayatuquiué Debaere, se rendit directement chu Peuti, il

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 1