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JOURNAL m: LA PLAN
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TALE.
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(N° 2001.)
MERCREDI, 7 DÉCEMBRE i836.
XXAnnée.)
BELGIQUE.
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OUVERTURE DES PORTES
dl la vill1.
Du i'âu3i décembreG 172 h.
FERMETURE DES PORTES
dl la vilii.
Du ir au 5i décembre, 5 heures
I
eO
I.'an i534 le 4 décembre, Mort du pape Jean
XXII. Jean XXII né Cahors en Langue
doc nommé auparavant Jacques d'Euse),
avait succédé au pape Clément Vl'an i3i6.
C'est tort que Jean Villani a écrit que Jac
ques d'Euse ayant été chargé par compromis de
l'élection du papeil s'était élu lui-même. Il
était d'une fort petite taillemais d'un grand
courage et très-zélé pour l'observance du culte
divin. On connaît la lettre qu'il écrivit Phi-
lippe-le-Longroi de France: «Nous avons
appris que lorsque vous assistez l'office
divin, particulièrement la messe, vous parlez
tantôt l'un tantôt l'autre sans Jaire
l attention requise aux prières qui se font
11 pour vous et pour le peuple. On dit que dans
a vos états le dimanche est profané, et que
dans ce saint jouron rend la justice, on
fait les chevaux et la barbe. Ce que nous vous
avertissons de ne pas souffrir.
i456, Le royaume de Nap/es éprouva, le 5
un des plus terribles tremblemens de terre dont
dont l'histoire fasse mention. Plusieurs églises
plusieurs tours et plusieurs maisons particuliè
res de la capitale furent renverséeset près de
vir.gt mille personnes y périrent. La même se
cousse agita les villes de Bénévenlde Brindes,
de Gaète, et plusieurs autres qu'elle renversa en
grande partie sur leurs habitons. Le roi
Alphonse entendait la messe dans l'église de
Sasnt-Severin de Napleslorsque ce malheur
commença tout le monde prit la fuite, et le
prêtre lui-même abandonna l'autely niais le
roisans témoigner aucune frayeur, le retient,
et l'oblige d'achever le Saint-Sacrifice.
Le 6Jeûne extraordinaire chez les Juifs,
cause de la traduction que te roi Ptoléméefit
faire de la bible hébraïque: c'est ce qu'on ap
pelle la version des Septante. Les Juifs s'ima
ginent que la Bible a été profanée par cette
version et ils soutiennent que Dieu pour en
témoigner sa douleur,répandit d'affreuses ténè
bres sur la terre qui durèrent trois jours mais
il est certain que cette traduction a donné de
grandes lumières tous ceux qui n'entendaient
pas l'hébreu.
1254, le 7 Mort du pape Innocent IV.
Innocent IVGénois, succéda au pape Célestin
Vt après une vacance de près de deux ans
dans le temps des querelles de l'empereur Fré
déric Il avec la cour de Rome. Innocent, qui
avait été fort uni avec l'eniper eurquand il
n était que cardinalse brouilla avec lui dès
1" il fut pape. Il convoqua en i2i5 le concile
général de Lyon, dans lequel il excommunia et
déposa Frédéric. Il était un de ces papes qui
1 imaginaient, suivant l expression d'un auteur
céiebre, a Que Rome moderne pouvait disposer
a aussi souverainement des couronnes avec des
a bulles, que l'ancienne Rorne l'avaitfoit avec
des armées. Samt-Iouïs, roi de France,
entreprit de réconcilier Frédéric avec le pape y
mais il ne put rien obtenir de ce pontifo inflexi
ble. Cependant l'empereur s'avançait vers Lyon
avec une puissante arméedisant «Qu'il ve—
nait humblement plaider sa cause devant le
a Saint-père. Alors Innocent prêche une
croisade contre Frédériclaquelle nuisit beau
coup celle de la Terre-Sainteparce que le
pape accordait la même indulgence pour Tune
que pour l'autre.
y pris, 7 décembre.
L'Indicateur de Brugesqui, depuis le
mois d'octobre, se publie au chef-lieu de la
provinces'exprime ainsi, dans son u° 7 du
3o octobre passé, au sujet de Y ^Administra
tion provinciale - Avant d'entrer dans
l'examen et dans la discussion de tout ce qu'il
importe de faire, dans l'intérêt des Flandres,
et daDS celui du pays, nous croyons devoir
faire précéder notre travail, nos observations
et nos critiques, du rapport fait, au conseil
provincial, par la députation des états, sur
ia situation et l'administration de la province.
Nous analyserons, ensuite, les travaux du
conseil, et les décisions prises pendant la
session qui vient de finir, pour porter, alors,
toute notre attention, et attirer celle de nos
compatriotes sur la marche que va suivre la
députation permanente. - Nous le disons
regret: le conseil a moins fait qu'il n'aurait
pu faire. Les questions les plus vitales de
notre organisation politique, soul restées in
tactes. - Nous n'avons rien consigner qui
doive contribuer augmenter notre industrie,
notre commerce, notre matine, notre pêche,
notre agriculture. C'est peine si l'instruction
publique de notre province, a fait l'objet de
quelques propositions. Du chemin de fer dans
les Flandres, par uq root: comme si les états
députésvoulaient s'associer ceux de nos
ennemis qui ne voient qu'avec déplaisir, Bru
ges, Ostentle {nous ajouterons, nous, Ypiies
et Courtraiet toute la Flandre occidentale,
essayer de ressaisir leur ancienne prépondé
rance industrielle et politique, prépondérance
qui en faisait la première et la plus tiche
piovince des Pays Bas! - Tout en ne négli
geant aucune des hautes questions politiques,
par rapport au pays entier, nous saisirons
constamment la moindre occasion de signaler
ce qu'il est urgent de faire, pour le plus
grand avantage de notre province; et c'est
pour atteindre, plus sûrement, ce but, que
nous commencerons par exposer, nos Lec
teurs, d'après un document authentiquela
situation de la Flandre et de son administra-
lion. - (Le Bappoit sur l'état del'Admi-
nislratinn dans la Flandre occidentale,
étant sullisamment coauu, le Propagateur
ctoit supetflu inutiled'en reproduire même
une simple et succincte analyse. - Nous re
commandons, nos Lecteuis, l'aiticle nPhi-
lanthropie.- Administrations des Hospices
civils et Bureaux de Bienfaisance, inséré
au n° 8 9 de l'Indicateuret reproduit par
l'Émancipation ainsi que l'article intitulé
Du Cumuletc., n° iG, et dont l'Émanci
pation a donné la doublure mitigée, due,
probablement la même plume L. L. V.
aussi l'art. Chemin de Fer en Belgique et
eu France, au n° a3, 3o novembre.
Enfin, dans son n° 33, du 38 novembre,
l'Indicateur, après avoir reproduit un article
du Messager de Gandsur les Chemins
de fer, ajoute ces réflexions, auxquelles,
certes, les deux Flandres se rallieront: -
Nous croyons, plutôtque le ministère, la
veille du vole du budget, veut, de nouveau,
jetet de la poudre aux yeux des députés
complaisans des deux Flandres, pour qu'ils
volent, de nouveau, dupes d'une aveugle
confiance dans le ministère, les impôts oné
reux qui accablentsi lourdementdeux
provinces flamandeset la Flandre oc
cidentale surtout! - Mais nous espérons
bien que nos députés, avant de voter le bud
get, se feront rendre un compte sévère sur les
travaux du chemin de fer, et qu'ils n'accor
deront pas un denier, avant d'avoir acquis la
preuve la plus convaincante que les Flandres
compteront, pour quelque chose, dans les
institutions du pays! Nous voyons que la
France se hâte d'ouvrir une voie a ornières
qui aboutisse la mer du Nord, et nous
voyons aussiavec regretque notre gouver
nement semble ne pas faire attention aux
travaux ptéparatoires de notre puissant voi
sin. Si le ministère avait voulu, déjà, de ia
Ptusse la mer du Nord, le chemin eu fer
serait presque achevé, et les fonds u'oussent