pas manqué: mais il paraît ne pouvoir faire les bonnes choses qu'à demi. Nous croyons faire plaisir nos Lecteurs, en même qu'être utiles la chose publique, surtout notre Flandre occidentaleen insé rant ce qui précède dans nos colonnes. - Nous venons d'apprendre, de bonne part, ue notre nouvelle Régence ayant cœur e signaler son administration par le plus possible d'actes d'utilité publique, a décidé, entre autres, la restauration de la porte-d'eau du canal de Boesinghe. Celte bâtisse, gran dement dégradée, s'élève, en effet, comme une masse des ruines et assombritpar une impressioo subite, indéfinissable, le point de vue animé, pittoresque, que nécessairement piésenlé le Quai. L'on doit mettre la main a l'œuvre, dés la bonne saison. - Félicitons-en nos magistrats municipaux,surtout, si comme l'on nous en donue l'assurance la restaura tion de la porte d'eau se fait de telle sorte qu'au moyen de garde-corps, placés sur la créle, ou fasse, de cette élévation, tout-à-la- fois, une point de perspective et de promenade des plus agréables. - Si nous ne nous occupons pas, jusqu'ici, de la singulière affaire de la régence de Beerst contre M. le curé de cette commune, et dans laquelle est iutervenu, le 25 du mois passé, au tribunal correctionnel de Fûmes, uu ren voi devant la cour d'assises, pour suborna tion de témoins et faux-témoignage c'est que, d'une part, il s'agit d'un ministre des cultes, gravement inculpé, et que, d'autre part, la justice étant encore saisi de l'affaire, une sage impartialité nous impose le devoir d'attendre l'arrêt définitif.. D'ailleurs, loin de nous de chercher propager le scandale. Sur les Ouragans. - Mois de Novembre. Le mois de novembre a toujours été fertile en ouragans Nos aï eux plus prudens, mais, aussi, moins actifs que nous, faisaient tou jours hiverner leurs navires, de novembre février. En remontant le cours des années, on reconnaît que cette précaution n'était pas inutile. Les mois de novembre 1821, 23, 24, a5, 34 et 35, ont été des époques funestes, pour le commerce maritime, en général, et, en particulier, pour les assureurs. - C'est dans le mois de novembre, qu'ont eu lieu les 7 plus grands ouragans dont l'histoire ail conservé, ou conservera le souvenir. - Les voici - 26 novembre1282. - Grand ouragan, qui réunit le lac Flévo la mer, et forme le grand golfe qui est, aujourd'hui, le Zuiderzee, ig novembrei421. - Lrand ouragan, qui fait rompre les digues de la Hollande, et engloutit 72 villages et plus de roo,ooo per sonnes. novembrei43o. - Grand ouragan, qui occasionue une deuxième rupture aux digues de la Hollande. 32 novembre1686. - Grand ouragan, qui fait rompre, pour la troisième fois, les digues de la Hollande, et engloutit a5 villages cl plus de 10,000 personnes. 11 novembreiyj5. - Grand ouragan, qui occasionne une quatrième rupture dans les digues de la Hollandeet cause de grands désastres. g 1 novembre1800. - Grand ou agan, connu, de nos jours, sous, le nom du 18 bru maire, an IX, et qui a étendu ses lavages sur le continent. ug novembrei836. - Grand ouragan, dont tous les détails ne sont pas encore con nus au moment où nous transcrivons celte nonce. Bruxelles 5 décembre. Ou écrit d'Anvers, le 2 décembre: Le Roi est rentré hier soir de sa partie de chasse vers six heures. La musique du ier chasseurs a joué pendant le dîuer auquel ont assisté les autorités civiles et militaires. Ce malin huit heures, S. M. est partie pour aller chasser de nouveau dans les environs de Brasschaet, accompagné de ses deux neveux. On croit que le Roi rentrera ce soir Anvers, et l'on s'attend le voir au spectacle où l'ou donne la Sarah de M, Grisar dans cette in tention. - On lit dans le Mercure les détails sui- vans sur l'ouragan Le magasin poudre sur le boulevard du Régent (extérieur a été entièrement écrasé. Ce n'est plus qu'un amas de décombres ne pouvant pas même indiquer ce qu'était l'édi fice. Plusieurs maisons en construction dans le faubourg de Namur, du côté du Champ- d'Asile, sont pour la plupart écioulées. Les cheminées de la fabrique de sucre de betterave Waterloo ont été toutes renversées. Sur la toute d'Auderghem Notre-Dame-aux-Bois, plus de vingt hêtres séculaires ont été ren versés et entassés les uns sur les autres. Dans la forêt de Soignies, du côté de Boitsfort, les plus beaux arbres, ceux réservés pour leur grosseur, sont gissant a droite et gauche; les gardes devaient se sauver, étant roanacés chaque instant d'être écrasés. Les deux ligues de télégraphes, qui correspondent entre Bru xelles et Anvers, ont été, sinon totalement détruites, au moins mises entièrement hors de service. La locomotive remorquant le convoi du chemin de fer, venant d'Anvers Bruxelles, a difficilement lutté; la perte de temps a été de prés de quatre heures sur la totalité du trajet. Arrivé Vilvorde, il a fallu faire le signe de détresse, pour obtenir une nouvelle locomotive; encore malgré ce secours, on a eu peine marcher. Le convoi allant de Bru xelles Anversau contraire, u'a pour ainsi dire pas eu besoin d'entretenir le feu, le veut seul le chassant avec assez de vitesse. (1) Un homme dcgrand âge assure que cet oura gan se fit ressentir, Yïrks, le 1 i novembre jour de la S'-Martin patron de la ville. - Le minisire de l'intérieur en présentant le projet de loi relatif aux concessions des péages, a promis dans l'exposé des motifs, que, sous peu de semaines, il présenterait la législature, un projet de loi destiné détermi ner le mode d'exécution du chemin de fer qui doit lier Gand avec Lille. - On écrit d'Anvers, le 3 décembre Hier soir vers minuit, la diligence de M. J.-B. Van Gend et comp., partant d'An vers pour Bruxelles a failli être dévalisée entre Waeihem et Matines. Le conducteur inquiété par les aboiemens de son chien des cendit de sa voiture et trouva une échelle en corde accrochée l'impériale. Ce conducteur a remarqué sur la roule des pierres jetées et là dans l'intention probable de favoriser le vol. Mais rien n'a été enlevé. On nous écrit de Londres, que les assureurs du Lloyd sont tellement compromis par tous les ouragans successifs du mois de novembre, que leurs prétentiousonl doublé pour tous les risques qui n'out pas commencé courir, et que, pour toutes les navires ayant pu se trouver en mer, les primes varient de i5 a5 p. c. On ne fait rien au-dessous du premier taux quelle que soit l'espèce du risque. - L'ouragan du 2g novembre a causé un dommage considérable au camp de Beverloo. Une grande partie des toits des barraques est enlevée. Plusieurs écuries sout euiiérement renversées. - On écrit de Flessingue au Précurseur Le bateau vapeur Chieftain, cap. Pell- chard veuu de Hambourg destiné pour Londres, et le kof hanoviien Bouwinacap. Walk venant de Riga, destiné pour Anvers et Gand, sout échoués près de Flessingue, faisant beaucoup d'eau. Le kof hanovrien f erwachlingcap. Blom, venu de Riga, en destination (l'Anvers et de Lokeren, est tota lement perdu Uu bateau pêcheur de Blau- keuberg a péri corps et biens. - On écrit de Constance, ag novembre Le prince Napoléon Louis-Bonaparte a adressé de Port-Louis, la date du 17 de ce mois et toujours sous le cachet du gouver nement, une seconde lettre la reine Horieuse sa mère, par laquelle il lui annonce qu'il va être conduit New York; que de là il partira pour visiter pendant uu au les différens états de l'Union; que d'après la connaissance qu'il aura acquise du pays, il choisira la localité où il pourra fixer sou habitation; que son in- teiition étant de se faire cultivateur, il invitera son oncle Joseph lui vendre quelques ai pens de terre, qu'alors s'il entrevoit que sa mere puisse, saus danger pour sa saute, partager sa solitude, il sera le premier la solliciter d'entreprendre ce voyage. Il la prie de lui envoyer ses armes de chasse et ses livres, et il ajoute qu'on l'a prévenu que le peu d'argent qu'il avait avec lui Strasbourg environ tiooo fr.) lui serait remis ainsi que ses effets.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2