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JOURNAL DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
(N° 200-2.)
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OUVERTURE DES PORTES
DR LA VILLI.
Du ir au 3i décembre6 172 h.
FERMETURE DES PORTES
D1 LA TILLI.
Du iT au 5i décembre, 5 heures.
Si) Se met
1
L'an 1720, le 8 décembre, I.e roi Jean V
prince ami des lettresétablit Lisbonne l A-
cadémie royale d'histoire du Portugal.
itidy, le 9, Mort de Clément IX. Jules
F'ispig/iosi Clément IX avait succédé au pape
Alexandre V11 y il travailla heureusement
pacifier l'église de France troublée par les
disputes qui regardaient le formulaire. La paix
fut conclue en i6(i8, par le concours des deux
puissances. Ce pape avait fort cœur le se
cours de Candie assiégé par les Turcs y et outre
celui qu'il y envoya par lui-même il en pro
cura un plus considérable de la part de la
France,- mais tous ses soins ne purent empêcher
que la place fût prise. Le chagrin qu'il res
sentit de cette pertele conduisit au tombeau.
15o8le 10, Ligue de Cambrai. Cette
ligue fit conclue contre les Vénitiensentre le
pape Jules 11, T empereur Maximilien, le roi de
France et le roi d'Espagne. Ce fut un événement
inouï jusqu'alorsque la conspiration de tant
de princes contre une républiquequi, trois
cents années auparavantn'était qu'une ville
de pauvres pêcheurs.
UELGIQUE.
y mis, 10 décembre.
£3* Nouvelles informations prises,et quoi
que indirectement, auprès de ceux que l'on
désignait comme ayant entrepris, ou devant
etiiiepiendre les travaux exécuter, nous
épiouvons le regret de devoir contredire ce
que nous nous étions empressés d'annoncer
dans notre dernier n°, relativement aux répa
rations faire la porte-d'eau du rivage, au
Quai. - Nos réflexions, ce sujet, n'en
subsistent pas moins etcertesqui de droit
ferait une belle et bonne œuvre d'utilité pu
blique et d'embellissement, si, enfin, on tenait
la main la restauration de ces tristes dégra
dations. - Espérons encore, que notre nouvelle
Régence fera, sous ce rapport, tout ce qui
dépendra d'elle.
- La somme demandée, au budget de l'in-
téi ieur, pour le culte catholique, s'élève fr.
900, dont 434,doo pour l'archevêque,
hs éveques chanoines, vicaires-généraux,
bourses des \icaires et entretien des palais
épiscopaux, 2,828,100 pour iraitemens du
clergé paroissial, et i3o,000 pour construc
tions des églises et presbytères.
- Le Messager de G and annonce que M.
Le beaul'ex-ministre de la justice, et gou
verneur actuel de la province de Namur, est
nommé gouverneur de la Flandre orientale,
en remplacement de M. Vilain Xllll, démis
sionnaire.
- On sait que le bruit a couru, Paris,
que l'empereur de Russie, Nicolas, était fou.
A ce sujet, le Courier the Courier) anglais
fait faire les observations suivantes - S'il
était vrai,comme nous l'avous annoncé hier,
que l'empereur fût, sans cesse, entouré des
assassins de ses frères et de leurs femmes,
nous ne serions pas étonnés que sa raison eut
cédé devant la crainte continuelle d'une mort
violente.
La Gazette d'Augsbourgaprès avoir
donuè diver ses nouvelles relalives l'empereur
Nicolas, ajoute: - Tous ces biuits semblent
indiquer que, suivant l'opinion générale, le
czar {tzar) ne vivra pas longtemps!..
- Il paraît qu'enfin, ie conflit municipal
existant, Gand, entre le gouvernement et
le conseil de régence, est sur le point de se
vider, au moyen d'un assez singulier mezzo-
terminélequel, d'abord, placerait mes
sieurs Minue-Barth, GassierMiune-van der
Slraelen et monsieur Hameliuck-Odemaere,
l'échevinage, et, subséquemmentmain
tiendrait M. van Crorobrugghe, bourg
mestre actuel. - Si cela a lieu, et, d'après le
Messager de Gand lui-mêmec'est ce que
l'on ne pouriail, plus guère, révoquer en
doute, le conseil communal de (.andcomme
celui de la province de la Flandre orientale,
par rapport la nomination de M. Monligny,
greffier provincialaura forcé le gouverne
ment reconnaître le droit légal de la présen
tation, et de l'influence de la majoiité.
- D'après le J. du Commerce d! A nvers
du 5, les excès» des soldats armés, commis
sur des bourgeois inofTensifs, surtout mal
réprimés comme ils sont, deviennent, réelle
ment, quelque chose d'intolérable! - Nous
ne saurions qu'ajouter, pour la centième
fois, qu'il est inconcevable pourquoi on laisse
le port d'armes permanent aux militaires qui
ne sont point de service. De-là et de-là uni
quement tous ces conflits, souvent sanglans,
que la presse enregistré presque tous les
jours
- Le Courrier BelgedaDS son d° 341
du 7, sous le titre Écoles régimentaires
s'élève, avec force, «sur l'abandon dans le
quel on laisse végéter les écoles régimentaires.
On nous assure,» dit le Courrier«que la
section centrale, chargée de l'examen du
budget de la guerre, se propose de demander,
M. Willmar, par l'organe de son rapporteur,
des explications sérieuses» cet égard. Il dit
encore: - «Comme son successeur du baron
Évaiu) ne s'en est guèie plus occupé que lui,
même découragement pour fis iristrucleurs-
ofliciers et pour les soldats - Nous sommes
fondés croire justes et oppoi tunes les plaint. S
du Courrier Belge. Cependant, nous croyons
pouvoir affirmer que Vécole régimenlaire du
8« reg' d'irif®que dirige M. le sous-lieute-
nant Mortier, cI'Ypres est loin de végéter
dans l'abandon.... Toutefois, la vérité exige
que nous disions que nous ne voyons pas
trop encore, jusqu'à présent du moins, quels
eticouragemcns obtiennent, sous ce rapport,
les bons instructeurs ojfîciersparmi les
quels, certes, M. Mortier figure au premier
rang.
- Il importe que les lecteurs connaissent de
quelle manière le tribunal a disposé dans la
cause de M. Debaere, de Passcbendaele. Le
jugement est conçu peu prés en ces termes
Attendu qu'il est constant que le prévenu
a porté deux blessures au nommé Penel;
Qu'il est néanmoins prouvé qu'il n'a porté
la seconde qu'en état de légilime défense:
Le tribuual acquilte le prévenu du clref
de la seconde blessure au côté droit), et le
condamne raison de la première la cuisse),
en un mois d'emprisonnement, seize francs
d'amende, deux cents francs de dommages-
intérêts et aux dépens.
- Ce n'est pas l'officier du poste de la
grand'-garde qui a fait arrêter dernièrement
ies orphelins de la pauvre école, mais le ma
jor de place, qui a allégué nous ne savons
quel ordre du commandant. Il n'est pas sans
intérêt de dire qu'il paraît que lecommaudaul
était absent de la ville ce jour-là.
Bruxelles 7 décembre.
Le prévôt militaire, accompagné d'un tam
bour de lagarriison, a fait publier le 5 le juge
ment du couseil de guerre en cause du sieur
Isidore Méjean, capitaine quartier maître au
i« régiment de ligue, fugitif, et prévenu de
