une détermination qui l'empêchera d'être compromise par le zèle indiscret de ses parti sans. - Une lettre de Gibraltar, en date du 34 novembre, nous apprend que Gomez voyant l'impossibilité de sauver son butin, remit un patron d'une barque hollandaise qui se trouvait Désirias, cinq caisses contenant trois millions de réaux. Quelques matelots ayant eu connaissance de ce fait ainsi que plusieurs anglais propriétaires de navires marchands, ces derniers manifestèrent le désir de s'emparer de la barque du patron hollan dais. Alors les matelots jugèrent propos de prendre l'initiative: ils mirent eu mer leur chaloupe et s'emparèrent des caisses qu'ils remirent ensuite au général Narvaez Rêvist - Une abjuration qui, récemment, a eu lieu ici sans bruit, mais n'en est pas moins importante est celle de M. Pol..., banquier, domicilié a Paris. Cet israéiite est venu sur la réputation de haute piété de Mme la comtesse Henri de Mérode, la prier d'être sa marraine sur les fonds baptismaux. Un peu surprise, mais enfin charmée de faire un chrétien et un ca tholique, Mm' de Mérode s'est rendue aux désirs du néophile qui a reçu l'eau sainte Bruxelles ayant pour répondans la personne si recommandable dont notre jeune reine a fait sa dame d'honneur et le comte de S...., noble exilé polonais. 11 paraît que des considérations de famille et d'intérêt, ont empêché le converti de se faire baptiser Paris. (Mercure.) - Uu amateur de tableaux, habitant Tour- n.11 f cet on prmr jjurlor nveQ la rCgCUCO de cette ville pour la cession de son excellent cabinet qui formerait la base du Musée muni cipal. - Le ballon qui a fait le trajet de Londres Weilbourg, doit faire son ascension Paris, luudi 18 décembre, de la cour de la caserne du baubourg-Poissonuière. Dix personnes doivent y monter. Uu des propriétaires avec sou 01s. et M. Green, l'aéronate, sout occupés de tous les préparatifs nécessaires. Les deux compagnies du gaz font tous leurs efforts pour que l'opération réussisse. HOLLANDE. S. A. R. le prince d'Orange, qui s'était rendu la semaine dernière Tilbourg eu est revenu dans cette résideuce. - Ces jours derniers une baleine a été prise l'embouchure du Humber, sur les côtes d'Angleterre. Le squelette a été vendu pour i5o Q et a été exposé la curiosité pu blique Hull. La section centrale a fait comme on sait sou rapport sur les lois du budget pour t83y. FRANCE. Paris, i3 décembre. M, Bouron, sous-caissier de la caisse de la Banque, était sorti de sou bureau, le 9 vers 10 heures, avec un portefeuille contenant i,5oo,ooo francs én billets qu'il allait porter a la 3° caisse, lorsqu'il fut assailli dans un co rridor par deux individus, dont l'un le jeta par terre d'un coup de poing et l'autre lui arracha son portefeuille. M. Bouron eut la présence d'esptit de saisir par la jambe le voleur qui ava 1 le portefeuille dans les mains et de crier au secours. On parvint facilement s'en emparer, mais soo complice s'est échappé sans qu'on ait pu l'atteindre. Le voleur nanti du portefeuille se voyant saisi chercha s'empoisonner avec une fiole qu'il lira de sa poche, mais elle lui fut arra chée et lui-même fut mené chez le commis saire de police, les mains liées et convenable ment escorté. On trouva sur lui une paire de pistolets chargés qui fut déposée sur la table du commissaire de police. Mais pendant qu'on procédait son interrogatoire, le voleur s'é lança vivement sur ses pistolets et se brûla la cervelle. On n'a pas pu découvrir jusqu'à présent d'une manière certaine le nom des individus qui ont fait le g cette tentative de vol. Celui qui s'est tué d'un coup de pistolet, a été porté la morgueet des médecins ayant fait croire que c'était un nommé M*", on a fait venir ses parens, qui ont déclaré ne pas reconnaître le cadavre. On n'a pu arrêter jusqu'à présent le voleur qui est parvenu se sauver. Ou a arrêté deux personnes comme complices dans la tentative de la banque, mais les interro gatoires qu'on leur a fait subir n'ont produit aucun résultat. Un autre cadavre a été ap porté le 10 au matin la Morgue. Cet indi vidu s'était brûlé la cervelle dans le bois de Boulogne. On a trouvé une lettre sur lui qui a été envoyée au parquet du procureur du roi. On prétend que c'était le second voleur de la banque. - Le gouvernement français publié la dé pêche télégraphique suivante: Perpignan 6 décembre au soir. Le 3, une sérénade a été donnée aux présidens des juntes d'armement, et de la municipalité de Barcelone, comme témoignage de la reconnaissance des exaltés pour les deux adresses présentées aux cortés contre les mesures politiques proposées. Le premier alcade Borrel a promis de marcher révolu- tiounaireraent on lui a repondu par: five la constitution et le peuple souverain et ou a chanté des hymnes patriotiques. Si cela continue on peut compter sur une troisième séparation de la Catalogue. «Suivant un rapport de Borso, il a battu, le 33 novembre, 4000 factieux près de Viua- roz. Le courrier a été enlevé eutre Fraga et Letida. Les carlistes continuent intercepter Ls communications. - On écrit de Durango, en date du 5: Ce matin un engagement a eu lieu devant Bilbao l'issue eu avait été prévu, Espartero a été repoussé une lieue et demie sur le côté droit de la rivière, et pendant qu'il battait en retraite, nous abattions le point qu'il avait jeté sur la rivière, de manière a pouvoir se rendre Portugaletie en cas de retraite. Ce général sera de nouveau attaqué ce soir sept heures dans les nouvelles positions qu'il vient de prendre, et cette attaque se renouvellera demain malin. Si les Anglais ne lui portent secours au moyen de leurs bateaux vapeur, il n'aura d'autre moyen que de lutter contra nos armes ou de se jeter la mer. Nous venons aujourd'hui même de repous ser avec vigueur une sortie que la garnison de Bilbao a faite. Ce qui nous prouve que la garnison de Bilbao est aux abois c'est le contenu d'une dépêche de Bilbao Portugaletie qu'une femme apportait \elle a été fusillée. Il y est dit que si dans le plus bref délai du secours n'arrivait pas daus la ville, la garnison se verrait dans l'obligation de se rendre. Espartero dans sa retraite a fait mettre le feu daus toutes les maisons. - Des lettres de Madriddu 5 annoncent que Narvaez poursuit Gomez avec rapidité. Près de 4000 hommes sont déjà tombés en son pouvoir. Il écrit que Gomez n'est plus la tête que d'un millier d'hommes harassés de fatigue et très-démoralisé. il espère en avoir facilement raison. - Le gouvernement a reçu le 13 au soir la dépêche suivante Dépêche télégraphique de Toulon, du i i décent- bre i856 six heures. P. M. f< Bone. Le maréchal Clausel M. le ministre de la guerre. L'expédition de Constanline n'a pas eu un succès complet. EU s'est transformée en quelque sorte, par un événement extraordi naire en dehors de toute combinaison, eu une véritable et forte reconnaissance la suite de laquelle j'ai pris position trois petites journées de Constanline, par l'établissement du poste de Guelma. Mgr. le duc de Nemours se porte bien. L'expédition n'a rencontré de Boue Constanline aucun ennemi, aucun obstacle; sur la route, les tribus venaient au-devant d'elle, et manifestaient leur joie de voir les Français arriver Constanline. (Interrompu par nuit.) (Moniteur.) Le Journal des Débats préseule la nou velle complète en ces termes: On assure que le gouvernement a reçu ce soir des nouvelles de Constanline. Arrivée devant Constanline, l'armée française a trouve, dit-on, la ville démantelée et presque déserte. Elle s'en est emparée sans coup férir. Le maréchal Clausel aurait laissé Youssoufbey Constautine et serait rentré Bone avec l'armée.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 2