réglés ainsi qu'il suit pour la section de Ma- liues Termonde: De Malinesà Termonde, et vice-versd, berlines, fr. a diligences, i- 75, chars-à-bancs, i-ao, waggons70 centimes; de Malines ou de Termoode, l'une ou l'autre des stations intermédiaireset vice-versdsoit que l'on parcoure le tiers ou lesdeux tiers de la section entière, berlines, fr. i-5o, diligences, 1 cliars-à-baucs, -jS c., waggons, 35 c. - Un étudiant de l'Université de Louvain, nous prie d'insérer ce qui suit: Dimanche 18 décembre, M. Adolphe D...., étudiant en phi losophie notre Uuiversité, a tenté de se biùler la cervelle. Il allait mettre son projet exécution lorsque dans une promenade que nous faisons euserable, le voyaut pùle er se retirer l'écart, je le suivis sou insu, et le voyant mettre danssa bouche le bout d'un pistolet, je lui tirai rudement le bras et le coup parut eu l'air. Il parait que c'est un amour contrarié qu'on doit attribuer cette tentative. FRANCE. Parts, 20 décembre. Nous extrayons d'une correspondance et des journaux de Toulon ce qui a irait a l'ex- pedttiou de Consianiine. Armée d'Afnque. - Guelma, 29 no vembre. - Ordre général. C'est avec une émotion profonde et avec une vive satisfaction que le maréchal gouver neur-général félicite les tioupes sous ses or- dies, du couiage et de la résigualion qu'elles oui montrés dans leur mouvement sur Con- stanliue en supporlaut avec une admirable constance les souffrances les plus ci uelles de la guerre, honneur soit rendu leur carac tère. Uu seul (1) a montré de la faiblesse, mais ou a eu le bon esprit de faire justice des propos imprudens et coupables qui n'auraient jamais dû sortir de sa bouche. Soldats, dans quelque position que nous nous trouvions ensemble, je vous en sortirai avec houneur recevez-en l'assurance de votre général en chef, souvenez-vous toujours que vous avez la gloire de votre pays, votre belle réputation (t) Le lieutenant-général de Rigny, frère de l'amiral, commandant la première brigade de l'armée expéditionnaire. Cet officier rentre en France pour y expliquer sa conduite. Un conseil d'enquête doit, dit-on, juger sa culpabilité. Voici le fait qu'on prétend être sa charge: On route qu'avant d'arriver Guelma M. de Rigny ayant cru voir l'arrière-garde attaquée mit son cheval au galop traversant toute l'ar mée, pour arriver au maréchal qui était la tête, criant sur son passage*. Arrêtez l'arrière- garde est attaquée par une nuée d'ennemis y arrêtez ou elle est perdue de grâceje vous en supplie, venez son secours! il finissait cette dernrère phrase lorsqu'il aborda le maréchal qui le reçut avec froideur et le fixa d'un œil sévère. La colonne s'arréia un instant, elle fit face l'arrière-garde, mais pas un coup de fusil ne fut tiré. L'olficier-général s'était trompé. 3 et un fils de France défendre. Cette noble tâche a été dignement remplie. Votre con duite pendant cette mémorable expédition vous assure la reconnaissance de la France, la satisfaction du roi et l'admiration du monde entier. - Le maréchal gouverneur-général, Signé Clalzel. - On écrit de Toulon, t5 décembre: Le gouvernement a dû recevoir, dans la journier d'hier, une dépêche télégraphique lui annonçant le désastre de Consianiine, et probablement la suite d'une réunion du conseil des miuistres, la réponse cette dé pêche a dû être transmise immédiatement; ou a rassemblé la hâte les hommes de l'équi page du bateau vapeur le Castorqui a reçu 6 heures l'ordre de partir immédiate ment. Le bâtiment a chaufié et a pris le large uue heure du matin. Rien n'a trauspiré sur la détei minatiou qu'a dû prendre le gouver nement. - Rien de nouveau Bilbao. On lit seule ment daiis le Phare que dans l'affaire qui a eu lieu le t 2, et qui s'est terminée l'avantage d'Esparleio, ce général a perdu, un de ses aitles-de-camp, nomméCampo-Alange. - I.e ALémorial bordelais dit que don Carlos est maladequ'il a ete saigne le 10, Dutango, mais que sou état n'a cependant rien d aiat mant. - Plusieuts bandes nouvelles ont surgi depuis quelque temps sur divers poiuts de 1 Espagne On eu a sigaie une Sau-Rafaël de Guadarrama, non loin de Madrid; cent vingt hommes sont sortis de celte capitale, le 8, pour se pot ter sur ses traces. Dans le royaume de Jaeu une centaine de brigands se sont momies de côlée de Linaiés. - On écrit de Touion, le 14 décembre: Les leilies d'Alger, apportées par le Sphinxdisent combien est grande la con sternation dans celle capitale. Tous les maga sins sont restés fermés pendant plusieurs jours; partout ou ue s'entretenait que des fâcheux évéuetneus dont ia province de Coustauliue vient d'être le theâtie. Le maréchal Clauzelest de retour Alger; il est fort affecté; son mteutiou est de venir très piochaïuemeut donuer des explications la chambie. Ou croit qu'il sera rendu Pans vers la fiu de ce mois. M. le maréchal Clauzel aurait fait la traversée botd du bateau a vapeur le Sphinxavec M. le duc de Nemours; mats sa presence était indispen sable a Alger, l'arrivée des troupes de l'expédition. - Les lettres d'Alger apportées par le autourparti le 11 aunonceut que les tioupes de l'expédiliou sont eu partie arri vées; les blessés et les malades ont été les premiers embarqués, il ce qu'il paraît, et les hôpitaux sont encombrés. - A Oran, ou ignorait encore, le 8, le ré sultat de l'expédition. Dans les tribus de cette province, on était convaincu que Constantin® était au pouvoir des Français. On dit quels général Lelaing va repartir pour une nou velle expédition; maison ignore s'il se diri gera vers Mascara, dont Àbd-el-Kader fait relever les ruines, ou vers le camp de la Tafua, où nos troupes sont bloquées, et n'ont de communication que par la mer. Le 8 ou comptait l'hôpital d'Oran 372 malades. Abd-el-Kader a fait annoncer qu'il avait le projet de passer l'hiver Mascara; son plus grand soiu est d'éloigner les Arabes de nos marchés. A Tlemcenil a des partisans qui s'emparent des Arabes qui veulent porter des vivres dans cette ville; la Tafna, les Guelfa et les Oulessa ne se présentent que pour voir ce qui se passe; ce n'est qu'à Mostaganem qu'Ibrahim, par des sorties faites propos, protège les indigènes qui vont vendre leurs denrées au marché; Oran et Arzew, les marchés sont souvent dépourvus de tout. - L'Indicateur de Bordeaux du 17 dit qu'après une affaire très-chaude les carlistes auraient levé le siège de Bilbao dans la nuit du r3 au 14 Espar tero y serait entré le ulatin même, la tête de sa division. L'Indicateur ajoute que tels sont les bruits qui circulaient le 15 Bayouue. Or, le Phare de Bayonne du 17 u'en fait pas mention. Le Phare annonce que le 3une forte pluie avait fait cesser le feu et ajoure que de puis il ne lui est ariivé aucun renseignement digne d'être mentionné. - Nous recevons des lettres de Bayonne du i5 décembre, annonçant que le chef Gomez est arrivé Agreda, avec son avaut- garde. Agreda est sept lieues de l'Ebre (1), non loin de Tudela, et nous ne serions pas surprisd'appreudre bientôt que le chef car liste, trompant le général Clooaid, qui s'est porté de Pampelune sa rencontre, se trouve sur les derrières d'Espartero. Quoi qu'il en soit, on annonce que les car listes, qui avaient recommencé le feu contre Bilbao, l'ont suspendu le 15 midi. Espartero avait, disait-on, reçu des renforts de Saint- Sébastien, consistant en 14 pièces de canou et 4° artilleurs de la mariue anglaise. - Nous avons des lettres de Madrid du 1 2. Le débat sur le fameux article 6 du décret qui doit conférer des pouvoirs extraordinaires au gouvernement se prolongeait. Daus la séance de ce jour, le ministre de l'intérieur a dit que l'ordre public était sapé jusque dans ses fondemens; que la veille ou avait arrêté dans Madrid cinq carlistes et l'un des chefs des factieux qui sont venus tout récemment jusqu'aux pot les de la capitale. Uu autre in dividu encore a été arrêté; ou l'a trouvé porteur de deux bustes, l'ua l'effigie de Louis XVIII. Voilà, suivant le mioistère, une preuve écla tante que les couspiralious ue sont pas éteintes, (1) Une dépêche télégraphique a déjà annoncé son arrivée sur l'Ebre.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1836 | | pagina 3