VILLE D'YPRES. Vabonnement ce Journal estpour les villes et arrondissent. deCourtrai etd'Ypres, de Jr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix des Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignes se paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES DR LA VILLR. Du ir«u5i janvier6 >72 h. FERMETURE DES PORTES DR LA VILLt. Du 16 au 31 janvier, 5 r/2 heur BELGIQUE. Y près, 18 janvier. Un incendie considérable a éclaté, Mar seille, dans la nuit du 3i décembre au t" janvieret a menacé d'envahir toute une aile de la tue de RomeA minuit, l'incendie semblait ne plus olFrir aucun danger de pro pagation; mais, vers le soir, il a repris avec uue nouvelle activité. - Les correspondances maritimes sont intarissables, sous le rapport des sinistres sut venus lors des derniers ou ragans. - Un nouveau journal va paraître, Ussel Corrèze)sous le litre de Le Facteur. Le Patriote du Calvados journal de Lisieux vient de prendre le litre de: L' /4mi des Patriotes partir du 1" janvier. - Peudant la nuit du 3o décembre dans la fotêl de Cardaillac, près de Sainl-Gaudens, un homme a été dévoré par les loups. On n'a retrouvé, de lui, que les vèlemeDS et les ossemens. - Par suite de la tempête qui a eu lieu le 37 décembre, on a eu constater de nouveaux naufiages, sur les côtes de la Manche. Dix bâtimens se sont encore perdus sur la côte: 24 hommes ont été sauvés; mais, malheureu sement ud plus grand nombre a été noyé. - «Ainsi,» du le Nationalde Paris, en (terminant un article aussi pronfondémeut raisonné que spùituellement écrit, - ainsi, voilà l'usage commode du télégraphe proscrit comme les associations comme la presse des rues, et pour le même motif que le pouvoir nous donnelorsqu'il restreintgêne ou sup prime quelques-unes des libertés publiques! - Le sicur Deridder, ingéuieur, a été coui damné, le 10, par la cour d'assises du Bra- bant5oo fraucs d'amendepour avoir manqué l'appel du jury. - D'après le Constitutionnel des Flan dresce serait M. de Schierval, sénateur, ancien membre du congrès national, que l'on aurait nommé au gouvernement de la Flandre orientale, vacant depuis la démission de M. Cb. Vilain XII1I. - El la question du bourg mestre, comment la résoudra-t-on ou la tour- nera-l-on, celle-là - c< Voici (.dit un journal franç.) «encore une mendiantemourant de faim, au milieu de Paris!... Le 8 au soir, dans la rue Mont martre les passans s'arrêtaient devant une pauvre femme qui venait de tomber d'inani tion. Cette malheureuse était accompagnée d'un enfant jeune et grêle, qui portail, sur sa figure, l'empreinte des privations et de la douleur!... Singulier pays que le nôtre, où un mendiantqui meurlde faim, est sûr d'avoir abondamment de quoi vivre et de quoi s'en tretenir en commettant un délit!... - Ce n'est pas la France seule que ces observa- lions peuvent s'appliquer; et les villes, les pays où les secours dus la charité publique, sont des plus abondans, sont loiu d'être l'abri du reproche mérité de traiter moins mal les voleurs que les indigeus - On n'entend pas encore parler de distributions faites, aux pauvres nécessiteux de cette ville, sur le produit de l'exposition publique du mois d'août dernier, faite tout entière leur profit, et dont, ce que l'on assure, la recette s'est élévée de 5 6,000 francs. - Le Politiquede Liège, appelle l'attention des administrations communales, sur le dan ger des inhumations précipitées, et insiste sur la nécessité d'établir des maisons mortuaires où Us cadavres demeureraient exposés, plu- situis jours, avant d'être enleriés. - L'Observateurn° 26, du 10 janvier, contient un article très bien raisonné sur la Nécessité de modifier le régime hypothé caire. Il signale l'incohérence et le vice de la loi de 1829, abrogative du renouvellement décennal, et entre dans de larges discussions, sur les améliorations introduire, la tête desquelles il place l'abrogation de la loi hol landaise de 1829. - Le Mercure de Souabe prétend, d'après une correspondance du Bas-Rhin, que le gouvernement français connaissait depuis longtemps, les fils de la trame criminelle ourdie contre les jours de Louis-Philippe, et contre l'ordre de choses existant. Il n'est pas douteux, d'ailleurs, que les véritables fauteurs de ces machinations ne soient des hommes placés dans une sphère élevée. - Le début du procès de Strasbourg a déjà fait voir tous les inconvéuieus de la soustrac tion du principal accusé. A chaque instant, on se verra arrêté par l'impossibilité de con fronter les témoins et les accusés avec le prince Napoléon Louis), et il en résultera, néces sairement, beaucoup d'obscurité dans la pro cédure. Cette circonstance pourrait bien mili ter, puissamment, auprès des jurés, en faveur des acusés. - Le grand-duc Michel, de Russie, va quitter Ëaden, pour aller voyager en Italie. Ce prince vit, a Baden, d'une manière fort simple. 11 voit très-peu de monde. Sa société, habituelle est celle du prince Dolgorouki, dont la femme et d'une merveilleuse beauté: ce qui fait beaucoup jaser les hubilaus de Baden.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1