VILLE 1) Y PUES. (N° 2018.) SAMEDI 4 I ~i B t."* r -, f- ...'A 'f L'abonnement ce Jodmal est, pour les villes et arrondissent. deCourtrai etd'Ypres, de Jr. 5 par trimestre et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Prix de* Insertions en Petit- Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient 1 franc. OUVERTURE DES PORTES Dl LA VILtl. Du i* au i5 Février, 6 heures. FERMETURE DES PORTES Dl Là TILLI. Du i au i5 Février, 6 heures. BELGIQUE. .'l Y fats, 4 février. On parle beauconp, cette époque, de publicité et de non-publicité. Définissons l'une, nous aurons, en même temps, dé fini l'autre car elle en est l'antipode. La publicité doit se comprendre ainsi jque la formulait ce pubiicisle estimable et vrai patriote, qui voudrait que le voté secret fût banni partoutmême dans les élections. Nous citerons ses paroles; les voici - Avec le vote secrettoutdans les élections, est fraude déloyauté, mensongeintrigue, cor ruption et bassesse. - La publicitiéau contrairerelève les institutions, et moralise les hommes. Elle apprend, au citoyen, avoir le .courage de son opinion. Elle signale la fraude, poursuit la corruptionet arrête le débordement de toutes les passions, de toutes les ambitions et de toutes les influences. La publicité, enfinpeut seule briser le mas que sur la figure des hypocrites, faire rougir les traîtresforcer les lâches lever la tête, et attacher les apostats ce pilori d'infamie où il est permis, chacun, de les couvrir de mépriç et de boue - Dans une explication finalequ'il in sère au Courrier Belgedu 3i janvier passé, M. L. Jottrand, avocat, ancien mem bre du congrès nationaljusqu'ici rédacteur en chef de cette feuille, d'un libéralisme très-prononcé, déclare ce qui suit - A compter de demainje cesse d'être intéressé la publication du Courrier Belgeet de prendre part sa rédaction. - Nous «jouterons que la retraite de ce publiciste, est une perte réelle pour le Courrier. Sans partager, en tout point, le progressisme radical de l'honorable écrivain, qui, comme il s'en exprime, lui-même, semble avoir eucoura le reproche d'avoir eu trop tôt rai son devant le genre de .lecteurs auxquels la presse un certain taux s'adresse néces sairement,» on ne saurait, sans injustice, reconnaître, la supériorité de son argumen tation, la force et l'ensemble de ses doctrines. Il est plus que probable (et, quant nous, nous le désiions dans l'intérêt même de là publicité) que l'ex-rédacteur en chef du Courrierse mettra la tête de quelque nouveau journal, destiné remplir la lacune laissée, désormais, dans le Courrier Belge - Ces jours derniersune fille, rue de la Bouche, en cette ville, a mis au monde un enfant-monstre, du sexe masculin. Cet être extraordinaire a la partie du nez et de la bouche, allongée en forme de museau, pas de lèvres et plusieurs dents; en outre, l'une des deux mains présente toute la configura tion d'une pate, et les oreilles, très-adhérentes la tête, sont également d'une structure anormale. On dit que, présenté au baptême l'église Saiot-Pierie, l'autorité ecclésiastique ne se serait pas refusée baptiser ce petit monstre. On ajoute que c'est le troisième enfant dout celle fille soit accouchée. - L'en fant est moi t. - Le sieur Gélestin-Victor Delaunayan cien rédacteur de la Tribunecomparais sait le 27 janvier devant le tribunal correc tionnel de Bruxelles, sous la prévention d'avoir fait usage d'un passeport contenant un nom supposé et d'avoir pendant son séjour en Belgiqueprié un nom qui n'était pas le sien. Le prévenu convient effectivement d'être venu en Belgique, porteur d'un passeport dans lequel se trouve le nom de Boniface mais il prétend pour sa justification n'avoir fait usage de ce passeport que pour traverser l'Allemagne, où sa qualité de condamné po litique et son nom bien connu n'auraient pas manqué d'éveiller les soupçons de MM. les administrateurs de la policede ce pays-là. Le prévenu soutient avoir, aussitôt son artivée en Belgiquerepris soq véritable nom bien que des lettres lui aient été adressées pendant sous le nom de Boniface. L'organe du ministrère public demande ce qu'il soit fait application au prévenu de l'article 154 du code pénal et de la loi du 17 fructidor an II. M* Rousselt défenseur du prévenu, com mence par contester l'applicabilité en droit de l'article 154* et les différées faits allégués par le ministère public l'appui de l'accusa tion ne résultant que des aveux du sieur De launay, il demande ce que le tribunal ne les considère pas comme suffisamment établis. Il termine en donnant lecture d'une lettre adressée au rédacteur de l'Observateur par M. François, et dans laquelle celui-ci re connaît que l'on ne peut imputer crime des réfugiés, politiques d'avoir pris des noms supposés dans des pays où leurs noms véritables auraient pu donner lieu des poursuites. Delaunay ayant cessé, son ar rivée en Belgique, de porter le nom de Bo nifaceM* Roussel s'empare de cette lettre pour demander l'acquittement de son client. Le tribunal prononcera samedi prochain. - On lit ce qui suit dans le compte rendu de la séance du 38 janvier du conseil com munal de Gaod M. Meldepenningen, rapporteur de la com mission chargée de la rédaction d'une adresse la chambre des représentans pour obtenir la réforme de la loi électorale du 3 mars 1831 donne lecture du projet d'adresse qui repro duit les motifs antérieurement développés par M. Meldepenningen l'appui de sa pro position. M. Minoe-Barth. S'il n'y a point d'obsere vation, nous déclarons ce projet adopté.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 1