SECOND CONCERT,
dans la cotise île M. l'avocal Duhayon contre
la ville p'Ypres. Confit roanl la décision ilu
tribunal de première instance, elle a déclaré
que ce tribunal a bien jugé en se déclarant
incompétent pour connaître jtfe l'opposition
une contrainte en matière d'imposiiious com
munales et a condamné en conséquence
M. Duhayon l'amende de fol appel et
tous les dépens tant des deux instances
d'Y près et de Gandque de la mise exécu
tion des sentences. L'arrêt est du 3 février,
et a été rendu conformément aux conclusions
du ministère public. M« Metdepenningeu dé
fendait M. Duhayon; M. Vanhuffel plaidait
pour la ville. 11 paraît que les intentions de
la Cour avaient transpiré avant le prononcé.
Toutes les ressources ne sont pas épuisées, la
faculté du pourvoi en cassation est ouverte
M. Duhayon délibère.
Nous ne dissimulerons pas que depuis bien
longtemps nous avions le pressentiment du
fâcheux résultat auquel aboutiraient en dé
finitive tant d'efforts, tant d'ardeur, tant
d'espérances. La Régence en se retranchant
derrière l'exception d'incompétence, a sous
trait son adversaire le terrain même sur
lequel il devait dresser contre elle ses bat-
teiies, et l'a laissé comme suspendu en l'air,
se débattant seul sans rien atteindre. Ainsi les
reproches d'illégalité et de vexation, et le
mémoire imprimé qui les développaitont
passé inaperçus, tandis que dans l'intention
du demandeur, ils devaient évidemment être
la base des discussions les plus graves et
les plus sérieuses. Cependant ces questions
quelque reculées qu'elles soient, se présen
teront une fois plus lard si M. Duhayon se
décide pour le pourvoi, de suite et devant le
Jugé de paix d'abord, s'il y renouce.
- Dans la séance de la chambre des repré
sentai du 27 janvier 1837, M. Desmanet
de Biesme a fait le rapport suivant
MM., par une première pétition en date du
r) décembre i83a, et une seconde du 27 dé
cembre 1834M. Auguste-Alexis Baron, né
Paris en 1794» demande la grande natu
ralisation.
Il expose qu'ancien élève de l'écode nor
male de France, M. Baron, établi en Bel
gique depuis l'année 1822s'y est voué avec
le plus grand zèlependant i4 ans, l'in
struction de la jeunesse.
Professeur de littérature générale au Musée
des sciences et lettres de Bruxelles, préfet
des études et professeur de rhétorique
l'athénée royal de celle ville, il a rempli di
vers emplois dans l'administration de l'ins
truction publique; il a rendu de grands ser
vices aux lettres en se chargeant, en 1824
de la réimpression des classiques latins en
Belgique; et a constamment cherché ap
peler l'intérêt public sur l'histoire nationale.
Originaire d'une famille flamande, M. Ba
ron déclare qu'il a toujours eu le désir de se
fixer en Belgique; il avait déjà adressée au
congrès une demande en naturalisation.
a
Marié, mais sans enfans, et voulant se créer
des liens de famille dans un pays qu'il re
garde comme sa patrie, il y a adopté une
petite fille belge, laquelle il sert de père.
Le pétitionnaire fait remarquer que, sous
une des constitutions de la France, ce seul
fait établissait un titre être admis l'exer
cice des droits de citoyen français notre
législation est, sans doute, ires-différente
mais les services rendus par M. Baron "ne
peuvent être mécounus c'est cr les ap
préciant que chacun de nous pourra, dit
le rapporteur, puiser des élérnens de con
viction sur la manière d'interpréter l'art. 2
de la loi du 27 septembre i835".
Lés autorités supérieures tant adminis
tratives que judiciaires qui odi été consultées,
expriment, eri termes très - flatteurs des
opinions favorables a la demande de M. Barou.
VARIÉTÉS.
Donné, Ypres^ le 2 février, 1837.
fle n" 2007 200S du Propagateur.)
Le premier concert a été favorisé de l'as
sistance de Mlle Depauw par sa voix fraîche
et étendue, elle sut le rendre si intéressant!...
On n'a pu offrir, au second, la même jouis-
sauce cependant, on nous avait promis la
première cantatrice du théâtre de Lille.
Sans connaître, ni vouloir approfondir d'où
naissent, les motifs d'empêchement, nous
pouvons dire que ce qui est différé, n'est
pas perdu Quoi qu'il en soit, ce second
coiiceit a été signalé par un air vaiié pour
basson, composé par M. G. Keyser daos
cet air, a été remarqué, surtout, le style
gracieux et large qui n et eu évidence le ta
lent du compositeur. Ce morceau fut exé
cuté par le jeune Oreillo; exécution franche,
qui a su répondre parfaitement la com
position. L'Andauté par Haydu est d'un
chant si suave, qu'il D'à plus besoin d'éloges.
La fantaisie pour fanfares, également com
posée par M. G. Keyser, a dautant plus fait
plaisir, qu'il y a mêlé un air de chasse qui a
imprimé cette fantaisie le cachet d'une belle
inspiration. Nous engagerons M. Keyser
nous donner souvent de telles fantaisies un solo
declariuelte par un amateur, est venu révéler
le talent d'un bon artiste. Bien que ces solo
aient été dûment exécutés, nous renverrions
encore ce qu'on dit M. Stanislas Champein
sans la belle composition du solo de basson.
La scène deux voix exécutée par deux
très-jeunes élèves d'uue école de citant, a
prouvé qu'ils avaient, l'un et l'autreuite
belle voix. Leur âge, ne permettant pas en
core l'expression que le chant demande, n'a
réalise que le timbre. La chose principale
qui doit occuper ces jeunes élèves, c'est de
bien articuler. L'instrument appelé Ophi-
cléideDe peut guère convenir un solo
il ne peut tenir sa place, vocalement lau-
railleque dans les fanfares, ou dans les
ouvertures la Robertde-Diable. Le chœur
de Fernand Cortez, chanté par des amateurs,
ne peutmalgré tout le t'aient individuel
avoir faplomb que l'on trouve la scène;
là, les voix et les instrumens sont routines
aux forté et aux piatto, qui font la magie
du chiitl théâtral; ce qui ne peut guère se
rencontrer dans une société. Ce chœur, néan
moins, a fait plaisir. - trf
Bruxelles i3 février.
On mande de Zwolle Hollande qu'ua
bot loger M K.-W. Ultlman a invité une nou
velle sorte de cadran solaire avec une aiguille
mouvante .marquant l'heure et les minutes.
Ce cadran est' si parfait et si juste que depuis
le lever jusqu'au, coucher du soleilpourvu
qu'il soit quelque peu frappé des ces rayons,
il marque l'heure une minute, même un
quart de minute près. Ce nouveau cadran
solaire laisse loin derrière lui les anciens ca
drans qui n'indiquaient que l'heure et la demi-
heure. On apprend que M. TJblman a déjà
fourni de ses cadrans les villes de Leeuwarde,
Leyde, Dokkum, Sueek Assen etc.
- Le sénat est convoqué pour le mardi 28
de ce mois2 heures.
- La commission des naturalisations vient
encore d'émettre des avis favorables sur les
demandes de MM. Jeau Collin Français;
Martin Ilabn, Hambourgeois de Marbais
Fiançais; Néroud, Français; le baron de
Holhug de la Prusse rhénane le docteur
Harbaux Français et Hiigers, Prussien.
- Cent cinquante-neuf citoyens belges
hommes deseptembre i83o, blessés et autres,
composant la Réunion des amis de la
pairie et de la paternité constitutionnelle f
présidée par M. J.-B.-J. Caroli ancien ca
pitaineviennent d'adresser au roi et la
chambre une pétition dans laquelle, après
avoir exposé qu'ils se regardent comme ayant
été frustrés de leurs droits la crois de fer
par suite de la résolution prise par la com
mission des récompenses honorifiques de se
dissoudre avant d'avoir terminé son travail,
éi en confessant elle-même qu'elle ne peut
donner la certitude que tous les ayaus-droit
aient été admisils demandent qu'une nou
velle commission des récompenses honorifi
ques, prise parmi les décoressoit nommée,
l'effet de statuer sur leurs demandes et sur
celles d'ungranduombred'autres ayaus-droit.
- Un pauvre ouvrier, dont nous ignorons
le nom et qui habite la mansarde voisine de
celle d'une jeune orpheline, laquelle sou
travail fournit peine les moyens d'existence,
ayant entendu dans la nuit dernière, les
plaintes de sa voisine, s'est hâté de lui appor
ter des secours et la trouvant presque glacée
de froid, il s'est dépouille de la seule couver
ture qu'il possédât pour la donner la pauvre
malheureuse dont il a peut-être sauvé la vie
par ce moyen. Cet acte d'humanité s'est passé
dans une rue qui avoisiue l'église de la Cha
pelle.
- On écrit de Gand 1 1 février
De sinistres prédictions ont couru le monde