(N° 2022.)
SAMEDI, 18 FÉVRIER, i857.
(XKme Année,)
15 E E G I Q U E.
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VILLE DTPRES.
L'abonnement ce Jooaeal est, pour les villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypresde fr. 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour, toute la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignes, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
ne la ville.
Du iG au 38 février4 1/3 heures.
FERMETURE DES PORTES
ne la ville.
Du 16 au 38 février, 7 172 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du 16 au 28 févriery io heures.
Y r* es 18 février.
XP On nous iransmei, de Bruges, de»
détails fort intéressans sur le nouvel établis
sement de sourds-muets, Ypres, que dirige,
comme l'on sait, la philanthrope M,Ie Doornie
sœur ConstanceNous en avons, nous-
mêmes louché quelques mots dans nos nu
méros 3009 et 3017. Les renseignemens que
l'on noiis fournit, et sur J'exaclitude des
quels nous pouvons compter, nous nous em
pressons, donc, de les communiquer au
public, toujours si piste appréciateur des
choses et des hommes utiles. Nous citerons
textuellement notre correspondancepour
n'en altérereo quoi que ce soitni le fond
Di les formes - Les enfans seront admis,
l'institut des sourds-muets et aveugles,
raison de 300 francs, >y compris lesvête-
mensblanchissagevisites des médecins
et chirurgiens, remèdes, l'instruction et le
matériel nécessaire l'instruction, etc. -
Les classes seront organisées l'instar de
Paris. - On ne négligera rien, pour par
venir un point de salisfacticn générale. -
Après avoir formé les institutrices, sœur
Constance Doorme se propose de parcourir
les instituts de l'étranger, et, principalement,
en Allemagne et en Angleterre. - Elle en
seigne aussi les langues anglaise et allemande,
d'après la méthode d'enseignement de Paris.
- Depuis que l'institut est transféré Ypres
(il était primitivement établi Moorsléde),
les élèves augmentent de jour en jour, et
l'on y en compte déjà trente-six. - Pour
ne pas négliger l'instruction et les momens
précieux des enfans, sœur Constance ne
donnera seulement audience, tous les jours,
que de 3 17a 4 1/2 heures de relevée. -
L'établissement est très-bien aéré. Il y a
une grande et spacieuse cour, pour les jeux
Seulementpour les personnes peumoyennées-
et récréations des enfans. - Il y a, enfin,
un beau musée, dont l'acquisition a été
faitepar sœur Constance pendant sou
dernier séjour Bruxelles.
Voici, certes, des détails fort saiisfaisans
sur un institut philanthropique dont il est
impossible de révoquer l'utilité en doute.
Quant la dame directricesœur Con
stance, dont la réputation commence,
juste titre, devenir ctrfopéenne - Sœur
Constance est, disons-nous, réellement uce
femme utile ces mots seuls renferment
son plus bel éloge. Ajoutons que c'est une
digne imitatrice des abbés de l'Epée Sicard
elTriest;el que, par le bien qu'elle fait,
par son utilité trois classes d'infirmités
ia fois si malheureuses, si intéressantes et si
susceptibles de développemens intellectuels
mademoiselle Doorme ou plutôt sœur
Constancedont, d'ailleurs, l'amabilité
personnelle rehausse eucore le dévouement
et l'instruction, ne saurailtarder longtemps,
si justice lui est rendue,voir son nom mo
deste Sœur Constance) inscrit parmi ceux
des Hommes utiles de la société Monlhyon
et F1 aokliu
L'autorité locale a bien mérite de la ville,
a bien mérité de l'humanité souffrante, en
faisant un tel choixet en plaçant une telle
directrice la tête de plusieurs de nos éta-
blissemens de charité chiétienne et de phi
lanthropie publique. L'institut des sourds-
muets et aveugles en coutonne, dignement
et utilement, le faîte! - A. L.-S.
- Nous apprenons que monsieur le baron
Albert van Zuylen van Nyevell-van Ler-
berghe, percepteur des postes, Ypres,
quitte notre résidenceet passe la direction
des postes de Bruges, en remplacement du
directeur actuel, M. van Zuylen, son parent.
M. A. van Zuylen desservait la direction
depuisperception d'Y prèsdepuispeu
près, une vingtaine d'années. Il avait su mé
riter l'estime générale et se renfermer tou
jours uniquement, dans l'exercice de ses
fonctions.
- L'issue de l'interjection d'appel de M.
l'avocat Duhayon, contre le jugement d'in
compétence du tiibunal d'Ypres, était facile
prévoir; il n'est pas téméraire même,
d'avancer que, dans l'espèce; cette issue-là
était immanquable c'est ce que l'arrêt de
fol-appel est venu prouver aux plus incré
dules.... Nous disons Aux plus incré
dules, parce que nous connaissons plus
d'un juriste (nous pourrions les citer par
noms, prénoms et qualités) qui soutenait
le maljugé, et, partant, la certitude de la
rescision en appel.... MM. les stagiaires, et
d'autres encore, auront, par-là, un échan
tillon de la valeur que leur, singulières doc
trines sont appelées avoir! - Du reste, la
révélation du nom de M. l'avocat Meldepen-
ningen, plaidant pour M. Duhayon, nous
donne, maintenant, la clef du Mémoire
publié au nom de ce deruier Mémoire dont,
pour parenthèse, le IIe partie, annoncée, n'a
jamais paru (que uous sachions, du moins.)
- Par arrêté du 1" février, 1837, le roi
a fait de nouvelles nominalious dans le corps
de l'état-major-généralet, par arrêté du 6
du même mois, d'assez nombreuses nomina
tions dans l'armée (infanterie, dont une
dans la cavaleiie, grades inférieurs. On re
marque, entre autres singularités, dans l'ar
rêté du 6, portant toutes nomioations d'of
ficiers pour la durée de la guerre, qu'à
l'exception de deux capitaines, qui rétrogra
dent lieutenans, et de 6 lieuleuans, qui ré
trogradent sous-lieutenanstou9 les autres
officiers ne prendront rang dans le grade'
