a qui leur est conféré, qu'à dater de ce jonr 6 février, 1837. - Quant aux rétrogra dationselles sont aussi anormales qu'anti- hiérarchiques, et attentatoires la discipline etsi elles ont été formellement sollicitées par les ayans-cause, au moius l'arrêté eût-il dû en faire mention expresse. - Quant la disposition, évidemment frustalroire et in solite, qui confisque les services quels qu'ils soient, rendus dans un grade, sous lé prelexte de la catégorie pour la durée de la guerre, comme condition sine quâ non de prise de rang dans ce grade elle est trop évidemment injuste, arbitraire, pour que nous nous ar- rêtioens, ici, la discuter.... Du reste, après les lois-Evarin, quoi ne doit-on par s'at tendre?... Bruxelles ,16 février. Un grand procès entre M. le duc d'Aren- kerg et un prince allemand était pendant de puis un grand nombre d'anuées devant une des cours de justice d'Allemagne il ne s'agis sait de rien de moins, dit-on, que d'une somme de seize millions. Le procès vient enfin de finir et d'être terminé au profit de M. le duc d'Arenberg. - Onparle d'unecourse plus extraordinaire encore que toutes celles dont on a entretenu le public. Un éleveur de cette ville offre d'aller de Bruxelles Anvers avec son cheval plus rapidement que par le chemin de fer; c'est- à-dire en moins de cinq quarts-d'heùre. 11 est question d'un pari de six mille francs. - La séance hebdomadaire du conseil ad ministratif de la Sociéléroyale philanthropique de Bruxelles, qui se tient l'Hôtel-de-Ville, a offert hier le tableau d'une solennité tou chante: le vénérable président, M. Meltenius, au nom de la société, a offert MAgneessens, secrétaire-général, une médaille commémora- tive en souvenir de gratitude de ses longs assidus et importants serviceset de sa bonne gestion des intérêts des pauvres coufiés sa constante sollicitude. Toute l'assemblée applaudit avec transport aux paroles flalleusesdonlle président accom pagnait celle offrande. Le digne M. Agneessens vivement ému et dans sa modeste surprise, ne peut répondre que par une nouvelle pro testation de zèle et l'assurance qu'il lui était bien doux de remplir un aussi saint devoir. M. l'inspecleur-général delà société, l'avo cat Scbuermans, prenant alors la parolea dans un discours improvisé, retracé le tableau de la vie charitable, laborieuse, méritante de l'honorable .secrétaire-général; il a rappelé ses collègues que le dévouement de l'estimable Bl. Agneessens qui fait l'objet de leur admi ration n'est qu'une faible partie des actes de bienfaisance qu'il accomplit journellement. Çl cependant, si la société philanthropique compte un grand nombre de membres zélés, qui consacrent leur temps soulager, les pauvres, des membres qui sacrifient les heures de repos ou de plaisir visiter les demeures infectes du malheureuxsonder la profon deur des plaies de la misère; si tous appor tent le même désintéressement dans leurs pé nibles fonctions. M. Agneessens, on peut le dire, les surpasse tous, par sa constance et son assiduité. Ancien maître des pauvres et marguillier de sa paroisse paroisse 011 les pauvres forment plus de a/3 de la population), il est chargé de recevoir, au bureau de la sociététous les malheureux et d'y faire la distribution des nombreux secours accordés, en même temps qù'it veut bien continuer la surveillance de l'hospice de vieillards fondé par la société. Son administration restera com me un modèle d'économie jamais inimita ble. Eclair. - Un de nos abonnés nous écrit ce qui suit: Plusieurs journaux ontannoncé que le cocher de M. Meens-Vandermaelen avait gagné un château en Allemagne valant plus de.deux millions;-il devient important de rectifier ce fait, qui est de nature engager toute la gent domestique tenter semblable chance en ver sant leurs économies aux nombreuses loteries de ce genre. Le cocher de M. Meeusachette pour ao fr. un billet de loterie, un beau matin, il accourt vers ses camarades en s'écrianl qu'il est mil lionnaire, il agite l'heureux billet et leur pro met chacun mille francs on le complimente, on le fête, on lui sert dîner seul, lui se rengorge comme un baron allemand. Cette loterie doit seulement se tirer dans quelques semaines. Emancipation. - C'est décidément samedi prochain que doit arriver Bruxelles le bel éléphant Kiouuy dont on a tant parlé, de longues formalités avec les douanes françaises l'ont retenu pen dant près de trois semaines la frontière. Cet animal est destiné jouer un grand rôle dans l'ouvrage que MM. Touruiaire préparent en ce moment. - L'hôpital du camp de Béverloo est in fecté de rats au point que les effets des mi litaires en sont rongés et salis. Ensemble six cent soixante-deux élèves pour les deux établissemens. A ce rapport sont joints le tableau du personnel du corps eus< ignaut dans les uni versités du l'étatau 1" février 1837, dont les traitrmens s'élèvent ensemble 3o3,oo fr. pour 79 professeurs, lecteurs ou agrégés; le tableau du personnel administratif qui comprend 39 personnes et coûtera 39,080 fr, en 1837; l'étal des dépenses pour le maté riels'élevant pour i835-i837 90,000 fr.; et enfin le tableau des résultats des examens, sessions d'avril et d'août i836. Nous allons présenter un résumé de ce dernier tableau qui servira de point de départ aux compa raisons que l'on pourra ultérieurement faire sur les progrès l'enseignement dans les di verses universités de Belgique Admis. Liège. Gand. Bruxell. Louv. Et p. La plus gr. dist., 3 1 5 1 Gr. distinction, 99 5 62. Distinction, 16 25 16 12 1 D'une man. sat., 32 51 39 55 14 Ajournés, 37 17 10 28 8 Rejetés, 12 4 7 4 4 Dans ce tableau nous avons réuni les résultats des deux sessions. Nous devons en suite faire remarquer que pendant cette an née il n'était pas encore donné l'Université catholique de Louvain de cours pour le doc torat en droit et en médecine. En exécution de l'article 3o de la loi du 37 septembre 1835 sur l'enseignement supé rieur, M. le ministre de l'intérieur a présenté dans la séance de la_cbambre des représentans du 8 février, la rapport annuel sur la situa tion de l'état et l'état détaillé des subsides affectés ce service. Les universités de l'état ont été fréquentées par un nombre assez considérable d'élèves, en égard la concurrence des élablissemens libres et aux nouvelles dispositions de la loi relativement la délivrance des diplômes. L'université de Liège a compté 372 élèves répartis de la manière suivaute entre les facultés: Philosophie et lettres44 élèves scien ces, 81 médecine, n4> droit, 133. To tal, 372. L'université de Gand a compté 290 élèves répartis de la manière suivante entre les fa cultés Philosophie et lettres, 27 élèves; scien ces, 71; médecine, 97; droit, 95. Total, 290. ACTES DU GOUVERNEMENT. (Extrait du Moniteurdu i5 février.) Un arrêté royal porte ce qui suit Art. 1". La commission de médecin prin cipale dont est revêtu le médecin de garnison Feigneaux (Engène-Louis-Grégoireest révoquée. a. Le médecin de garnison Feigneaux (Eugène-Louis-Grégoire) est mis en non- activité de service, sans préjudice de toute autre mesure qui pourrait être prise son égard. Voilà une mesure que nous nous abste nons de qualifier.... L'opinion publique en jugera!!!) - Par arrêté royal du i3 février, 1837, le sieur Boone (Louis), de Vlamertinghe (Flandre occidentale), est nommé secrétaire de celte commune. - On écrit de Paris, i5 février Le Moniteur publie ce malin l'ordonnance suivante, datée du 12 février, et contre signée par le général Bernard, ministre de la guerre M. le lieutenant-général comte Denys de Damrémont est nommé gouverneur-gé- oéral des possessions françaises dans le nord de l'Afriqueen remplacement de M. le maréchal comte Clauzel.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2