ANNONCES. 600 GILETS X&MZWEMS. m zTDiÊà (ËÀSismu chargé de l'exécution. Le sort désigna Meunier. Le 5 février, Meunier a confirmé cette déclaration if a ajouté que s'il avait déclaré d'abord qu'il haïssait depuis longtemps la famille d'Orléans, et qu'il méditait son crime depuis six ansc'était pour détourner les soupçons qui étaient dirigés sur Lavaux et Lacaze et quedans la réalitéson projet remontait tout au plus quinze mois, épo que du tirage au sort. Le so février, Meunier subit un nouvel interrogatoire il confirma ses précédentes déclarations ajoutant que Lavaux l'avait plusieurs fois pressé d'en finir et d'exécuter ce qu'il avait promis. Le 38, dans un nouvel interrogatoireil déclara que Lavaux lui a donné conseil de démarquer son linge, et qu'il l'a souvent con duit au tir afin de lui apprendre tirer le pistolet. Dans un autre interrogatoire du mois de mars, Meunier a ajouté qu'un jour en sor tant du théâtre des Variétés, Lavaux l'avait conduit l'estaminet de Paris et l'avait de nouveau pressé d'accompli) son projet. a Meunier a également persisté désigner Lacaze comme l'un de ceux avec lesquels le tirage au sort avait eu lieu. La déposition de l'un des principaux témoins viendrait l'appui de ces déclarations. Plusieurs confrontations ont eu lieu en tre les accusés, et Meunier a constamment persisté dons ses allégations. ce Le rapport annonce que Lacaze et Lavaux ont nié toute participation au crime mais il relève plusieurs contradictions fort gravesdit-on qui se font remarquer dans leurs déclarations. Dans le principe, on avait cru devoir suspecter la présence de Lavaux comme garde national cheval, dans l'escorte du roi mais il a été recotinu que Lavaux avait nié d'abord qu'il eût conduit Meunier au tir; il a, plus tard reconnu la vérité de ce fait mais il a déclaré qu'ils n'y allait que dans l'unique but de s'amuser. LES EXIGENCES RIDICIU.ES. PARAPLUIES TE YPEREN. Perrtmues, rococos, épiciers.... plus que Chose...., Que Chose, qui, toujours de rébus, de bons-mots Cuirassé jusqu'aux dents, croit étonner les sols; Et, d'un lourd madrigal, qu'il vous aiguise en pointe Chante la-cantatrice, ou la chanteuse-adjointe, Ou l'artiste raclant de quelque instrument (1)Bref, Voilà des articliers aptes au premier chef! Voilà d'utiles gens, de qui la complaisance, Sans limites et sans tin, n'est jamais en souffrance! Imitez.... Imiter des erremens pareils!.... Donneur.de bons avis, gardez-les. Ces soleils, Ces astres éclatans de la littérature, Qu'ils brillentleur aise et sans maoulature A l'horizon des Arts!.... Je n'en suis point jaloux, Et je me reconnais, volontiers, au-dessous.... Me résumant, en tout j'aime fort, ma parole, Que chacun, bonnement, demeure dans son rôle; J'aime le sens-commun, la raison, l'à-propos Je ne me bats jamais les lianes, pour plaire aux sots; Et, si de rendre compte au Public il m'arrive, Je veux mon libre arbitre, et suis sur le qui-vive Car je ne conçois par autrement le mélier. Conteur, anecdotiste, auteur, feuillelonnier Un écrivain n'est point, je le pense, un paillasse, A divertir la fouleau milieu de la place Respectons-nous, nous-tpeme on nous respectera, Et la majorité sensée applaudira. A de Smitsde Pauwr j'accorde mon suffrage, Et m'honore, moi-même, en leur rendant hommage; Mais, tous les jours, voit-on, pour texte nos écrits, Ou chanter des de Pauwou jouer des de Smits Non certes. Les talens, quoi qu'on dise, sont rares; Et tous les bons esprits d'éloges sont avares. Pour parler du talent, d'ailleurs, avec talent, Il en faut quelque peu le fait est consolant!... La scienceles Artsle talentle génie Tout cela, voyez-vous, se comprend, s'apprécie; Mais un vulgaire article, objet malencontreux, Somme toute, est, pour tout, d'un ridicule affreux!..* Bref, je ne vise point servir de risée Au Public.... Et voilà! C'est toute ma pensée. Vous le prenez, mon cher, sur un ton un peu haut. -- Possible. La franchise est souvent mon défaut. £risons-là. C'est assez raispuné dans l'espèce. Vous vous fâchez? Moi? point. Soit. Adieu. Je vous A d'autres, moi, je laisse, leur gré, ric-à-ric, [laisse. Poui un peu de fumée.,., ennuyer le Public! L. L. l. v (1.) Cette tirade frappe sur quelques soi-disant feuille tonistes bruxellois et parisiens de bas étage. Ah! ce n'est qu'un Journal.... - Faites excuse une Gazette. - Ma foic'est bien égal. - Comme animal veut dire httel Allons un feuilletonquelque article -- Fort bien Mais l'à-propos.... Qu'importe? Allons un petit rien, Un petit bout d'articleou sur la comédie Ou sur bals et concerts, ou toute autre partie! Quand d'avoir de l'esprit nous travaille le tic, Flous sentez, on se doit, âme et corps, au Public.... Vous êtes trop honnête, en vérité, j'assure. Du tout. Votre sagesse, grand tort, eu murmure, Courage! Allons! prenez exemple ces messieurs Us sout du bon Public les humbles serviteurs; Contes et feuilletons, anecdotes, articles, J,e tout est toujours prêt.... comme plume et besicles, Au service public etdussent-ilsma foi Ecrire, entre nous dit, comme souvent j'en voi; Fussent-ils régisseurs, et, pour vers de commande, I^s gratifiât-onan beau milieu d'Oslende Où leur aigle lyrique aux Bains prit son essor, D'un bouton de chemise, ou d'une épingle d'or; Dussent-ils écorcher le bon-sens, la grammaire, N'importe ils sont si pleins d'eux de leur savoir-faire De leur esprit ils sont tellement engoués, Qu'ils vous vendront, pour ueufs, leurs vieux lambeaux troués, Tourucrout un quatrain en plate apothéose, PATRIMONIAUX A VENDRE DANS LA VILLE D'YPRES. 1 LOT. - Une Ferme de H. 8-70-42h Roulers, de l'ouest très éloignée de la ville, occupée par la veuve de Pierre Declercq, 45o francs, outre les contributions, par an. Mise-à-prix 12,900 francs. 2 LOT. - Une Maison, avec atelier de maréchal-ferrânt et 8 ares 82 centiares de terre en dépendant, h Becelaere, section du Moulin, occupés par Joseph Vandermarliere sans bail, i45 francs et les contributions par an. Mise-à-prix i,5oo francs. cnpées par Ignace Verfaille, sans bail, k i4o francs et les contributions par an. Mise-à-prix 1,000 francs. 4 LOT. - Une Maison avec fonds et grand Jardin, au nord de la rue au Beurre k Ypres, 011 madame la veuve Pyssonier est décédée. Misé&à-prix 9,225 francs. 5 LOT. - Une autre Maison avec fonds et dépendances, k l'ouest de la rue des Bouches k Ypresoccupéesans bailpar M. le ca pitaine Poupart. Mise-àr-prix h 4,ooo francs. 6 LOT. - Une Maisonfonds et dépen dances, k l'est de la rue de Lille k Ypres, occupée par M. Verhille-Bouckenaere, k 435 francs et les contributions par an. Mise-à-prix 8,000 francs. 7 LOT. Une autre Maison fonds et dé pendances, contigues k la précédente occupée par M. Benoit - Colpaert, l'acquéreur entrera en jouissance le 1 juin prochain. Mise-à-prix 8,000 francs Ces deux maisons accumulées ont été Mises- k-prix k 16,100 francs l'acquéreur pourra retenir, sur le prix de la vente, 3,000 francs pour 9 ans k 5 p. et 5,5oo francs pour 12 ans k 4 172 p. le tout par an. 8 LOT. - Une Maisonk l'est de la rue des Chiens, occupée par F. Lamote, sans bail, k 160 francs par an. Mise-à-prix 2,000 francs. Plus huit lots de rentes et obligations, toutes hypothéquéesdétaillées par les affiches. L'Adjudication Définitive aura lieu an ca baret VEléphantrue de Dixraude, k Ypres, samedi 22 avril 1837, k deux heures de re levée avec bénéfice d'Enchèresd'après le cahier des conditions reposant en l'étude du notaire VANDERMEERSCH. g2. - 1. SCHOONE VERK00P1NG VAN En andere Stoffen, al gemaekt na de leste Mode mitsgaders van 5o zeer schoone bx da 24 SCHILDERIEN TVAERONDER VBRSCHEYDE MERKfTJER- D1GE MEESTERSTVXKEN 3 LOT. - Vingt-cinq ares 42 centiares de Maendag i7«» april i837 en volgenden dag Terre avec Maison k deux demeures récem- noodig zynde, ten 9 uren voormiddag, zal'er ment construite en briques, situées a Ghelu-r in het Stad-huys te Yperenvenditie gehouden velt, près de l'endroit dit Kortenkeer, oc- worden vau 600 Gilets in Zyde, Casimir, Piqué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2