ANNONCES. fil fi EN ERVEN 3 v Malgré de nouvelles explications four et Kader est bien re'plié de quelques lieues sur .l'ouestmais.que la plupart des tribus du centre et les chefs de Miliana, Modéach Churchell, Kolêah.etc reste encore en armes. Les ouvertures qui paraissent avoir été faites plusieurs d'entre eux n'ont pas été reçues comme on s'y attendait et le système demi- pacifique ne semble point, devoir réussir de ce côté. -Il y a eu des dévastations commisesdes hostilités contre les "Français ou les neutres, et le général Damrémont est obligé d'attendre des ordres de Paris pour les«»enger autre ment que par deS'iBaneauvres qui n'intimident pas l'ennemitors même qu'elles gêoeul sur certains points ses mouvemens. Quant la province d'Oran, d'où l'on avait reçu le 7 Alger des nouvelles directes par mer il m'y avait encore aucune-opération le gé néral Bugeaud s'occupe de compléter l'ar mement l'organisa lion-, et pourvoir aux besoins de ses uoupes et des gariiisons.il s'est flatté en voyant arriver quelques trans fuges du parti d'Ahd-éltKader que celui-ci allait vouloir traiter mais il n'en est rien encore^ et le -général Bugeaud ne sait pas trop par où et comment il commencera la guerrecar -il ne se*montTe d'autres ennemis que quelques Kabaïles vers la Tafua. - "TJ»e lettre "de Perpignan du i5, an nonce que le capitaine-général baron de Meer a blâmmé la conduite violente de Parréuo, et que par suite de cette désapprobation celui- ci lui a envoyé sa démission. - Ou écrit de .Madrid, le 1 a mai: Les événemeus de la Catalogne ont jeté ici quelque agitation dans les esprits 'le gouvernement a cru nécessaire de prendre des mesures de précaution les corps-de- garde sont doublés les sept balai lions.de Ja milice urbaine ont ordre de se tenir prêts au premier signal. Le désordre moral dont on sent partout les symptômes se manifeste même dans le sein des cortès. Uue séance Secrète a eu lieu au sujet des troubles de la Catalogne les provocations les plus pas sionnées ont été échangées entre le ministère et l'opposition. MM.'Calatrava et Mendizabal se sont vus attaquer violemment .par Us sept députés de Barcelone. Le chef du cabinet sommé de renoncer un emploi au-dessus de ses forces, ayant répondu qu'il ne quitterait le ministère qu'après avoir tué la révolte et l'anarchie un tumulte tffroyable s'est éleve;M.Brvera'lta dans son exaspération est allé jusqu'à mé connaître l'autorité du président. Les repro ches de vénalité et de pai jure «'ont pas été épargnés l'administration. La séance a été levée au milieu d'une inexprimable agitation; mais on parle de six duels qui doivent avoir lieu entre députés et ministres. La correspon dance qui nous transmet ces faits, peut se ressentir de l'esprit d'exagération qui est in séparable des crises politiques; mais de pa reils bruits si facilement accrédités, sont eux Seuls uo indice alarmant. - Le roi a reçu vendredi M. le comman dant Dumoul d'Urville dans cette audience déplus d'une demi-heure, il a répété ses vœux pour que l'expédition de l'astro labe et de la Zèlie puisse réaliser le désir dont il avait souvent entretenu les préeédèns ministresde la marine que ce soità la Fran ce et son règne qu'appartienne la gloire d'approcher Ie,plus près du pôle antarctique. Une prime est. promise aux marins., si l'expé dition parvient au ^5* degré, et elle sera augmenté, par chaque degré au-delà. Dans le cas où l'on atteindrait au pôlea dit le roi oh alors, alors tout ce qu'on deman dera pour ces marins. - M. de Latour-Maubourgambassadeur de France en Espagne est arrivé Paris. - M. de Fagelambassadeur en Hollande, est de retour Paris. - On assure dit le journalque le conseil des ministres s'est réuni pour délibérer sur les mesures prendre l'égard des contumaces et des évadés il y a tout lieu de croire que c'est par une ordonnanceet non par -une loi qu'il sera statué sur leur sort,; l'amnistie serait prononcée l'occasion des fêles du mutiage. - Plusieurs détenus anciens ouvriers de Lyon qui ont été mis en liberté par suite de l'ordonnance d'amnistie sont déclaré d'eux- mêmes qu'ils allaient reprendre leurs travaux ordinaires qu'ils ne voulaient plus s'occu per de politique ni entrer dans les Sociétés secrètes qui égarent et perdent les ouvriers. - Le chambre dès députés a renvoyé au jourd'hui M. .le ministre des finances une pétition qui demande des mesures de répres sion contre les jeuxde bourse dits marchés terme. Pers«nue n'a combattu le renvoi et M. le ministre lui-mémo est monté la tribune pour l'appuyer. Mais., son avis la répression des opérations fictives présente de grandes difficultés comment violer le secret des opérationscomment distinguer ce qui est illicite de ce qui est licitedans les négociations terme enfin par quelle mesure efficace atteindrait-on le butsans gêner la liberté des transactions Nous com prenons les scrupules du tniiiisireet nous concevons qu'il veuille examiner sérieusement la question avant de proposer des mesures de répression aux chambres. Il est donc urgent qu'eu révisé enfin la législationet qu'on adopte de nouvelles dispositions qui règlent les opérations de bourse consacrent ce qtii est licite, moral, proscrivent le jeu et ré priment la fraude et nous prenons acte de fa promesse de M. le ministre des finances. - La réclamation de M. le vicomte Por tails qui demandait le paiement de la der nière moitié d'une somme de 100,000 fr., dont il lui avait fait donl'occasion de son mariagepar le roi Charles X, été rejetée aujourd'hui par le conseil d'état. Le texte de l'arrêt est ainsi conçu n "Considérant que la loi invoquée ne met la charge de l'état que les dettes de Pau- cieuue liste civile a Que la disposition faite par le roi Charles X su profil du réclamant d'une somme de r 00,000 fr. est un acte de porc munificence qui ne saurait constituer une dette a La requête du vicomte Portalis est re jetée. nies par le président du conseil, la commission pour lès crédits supplémentaires d'Afrique persiste proposer des réductions qui en traîneraient l'abandon de l'expédition deCon- Stanline. - Nous croyons pourvoir annoncer que le gouvernement a accordé l'autorisation de -recruter en Fiance 4t°oo hommes destinés la légion*étrangère. Ge recrutement se fera pour le compte du gouvernement espagnol. - Des lertres d'Oran annoncent que le général Bugeaud devait se mettre en marche avec toutes ses troqpes le 8 mai. Le duc de Nemours devait faire partie de l'expédition mais il a fait annoncer par le Sphinx que le mariage 'de sou frère le retenait Paiis. Le général Bugeaud a déclaré aux officiers que celte campagne allait résoudre une ques tion de vie ou de mort,pour la province d'Orau. - On lu dans la Garde Natiormale de Marseille du 17 mai Le Phocéen et la Méditerranée ont ame né de Barcelone «un grand nombre de pas sagers qui vienoeot chercher en France un asyle contre les eacés révolutionnaires. Les uns ont débarqués Portveodre les au tres Marseille. Au départ des derniers pa quebots les généraux Puig et Parréoo con tinuaient faire une énergique résistance contre les anarchistes. - Les nouvelles de Valebce vont jusqu'au 9 du courant. La victoire remportée par Oraa contre la'faction la Cénia se trouve confirmée: le gros de la faction se trouvait au moment du départ du courrier Chiva, battant en retraite sur l'Aragon. Le corps qui a sauvé Bénicarlo était commandé d après le Patriote par le brigadier Borso de Garminati, 'commandant le bataillon des grenadiers d'Qporto. PATR1MONÎEELE GELEGEN BINNEN DE STAD YPREKj ALDAER OPEXBAERLYIÎ TE KOOPEN. HUYSf Sinle Godelieve-straet/e. Eersten Koop. - Een Huys met des zel fs grond ■eti «rve, gestacn en gelegen binnen deStad Ypren, aen de oostzyde van het sinte Godelieve-straetje aldaer geteekent N® 5 palende van zuyden aen het huys en erve van sieor Lapiere, en van noordcn aen de woomsten der -weduwen van het Godshuys den H. Geest van het zelve Ypren lest bewoond geweest door Marie-Clare Ducq, thans ledig.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 3