ces malheureù* la ville de Paris peut me confier ce soin je serai fidèle m'en ac quitter cotement vers le canal, et mètres pour ANGLETERRE. Jusque-làjusqu'à cette réparation douloureuse et incomplète je ne pouvais {'ouir des fêtes brillâmes que la ville de 'aris veut bien m'ofïrirainsi qu'à Mm« la duchesse d'Orléans. Je veux que ce plaisir, si doux pour elle et pour moi ne soit mêlé d'aucune amertumeet il faut pour cela messieursque j'aie faitque nous ayons tous fait notre devoir! Je sais qu'il s'agit d'un malheur par ticulier d'une perte qui n'atteint pas la société eDlière et qu'elle est du nombre de celles que le temps.peul adoucir. Mais pré cisément parce que les victimes appartiennent des classes laborieusesil ne faut pas qu'on puisse dire que nous avons dansé près dfc leurs cadavres, que nous avons manqué au respect dû l'humble convoi du pauvre comme aux funérailles du riche Nous recevons encore quelques détails stir les scènes déchirantes qui ont eu lieu au milieu de l'horrible pêle-mêle du 14 juin. On nous cite entre autres un malheu reux père dont le sort est affreux. Il se trouvait avec son fils âgé de ioà 12 ans auprès de ta grille d'entrée de Lamotte- Piquet. Au moment où la foule commença se précipiter vers la sortieil se tint cramponné aux barres de la grille, lais sant une espace entre son fils et luiet décriant qu'il se laisserait plutôt casser les bras que d'abandonner cette position. Le malheureux eut en effet les deux bras cassés et son fils étouffé sous lui M. lé prùcuréùr du roi a fait subir un îhtèrrogUtaire plusieurs individus arrêtes entre autres un neminé Bailliqui a été surpris au moment où il jetait des pierres et des mottes de terre aux personnes qui sortaient par la grille de la rue Si - Dominique. r La chambre des députés a commencé aujourd'hui la discussion générale sur les chemins de fer. M. Berryer a commencé pour jpndi des m 1er pel la lions sur le traité avec Abd-el-Kader. Le ministre des affaires étrangères a dit ne pouvoir les donner que le traité n'est pas terminé, mais est çoofié en des mains jalouses de l'honneur de ta France. - Un fait curieux et qui n'est pas généralement connu, c'est que la vie du roi d'Angleterre est assurée dans les bu reaux de diverses assurances établies dans la métropole. Le -montant de ces assu rances, d'après des reDSeignemens dignes de foi, s'élève 80,000 liv. sterl Ces as surances odt été effectuées lorsque S. M. Vêtait eucore que duc de Clarence elles continuent d'être inscrites su même nom. Si la maladie du roi se terminait d'une manière funeste, il se trouverait ainsi des -sommes considérables en disponibilité pour 'les membres de sa famille. Morning - sidverliser. - Nous venons de recevoir les journaux de Barcelone du 3 jusqu'au 9 du cou- rant. La tranquillité publique n'a pas été troublée dans cette ville. D'après le Garde Nationalla marche du prétendant sur la Catalogne était com binée avec- la trahison des chefs de quel ques places de la principauté, mais l'activité du baron de Meer a déjoué ce plan. - L'adjudant - général O'Connell qui remplace le général Evans dans lè com mandement du corps auxiliaire anglais vient d'être promu au grade de brigadier par le gouvernement de 1a reine. Une somme de 5oo,ooo fr. a dû être ekpédiée de Bayoune St-Sébastien afin de téengager les débris de la légion britanniqueet en former un corps de 1,200 i,3oo hommes environ. - Tout est parfaitement calme sur la ligne de Saint - Sébastien sauf les con stantes incursions des guérillas carlistes qui vont impunément jusqu'à Lézofien- léria et jusqu'aux postes d'Iruu. Fonlarabie', Oyarzun et Hernani; c'est au point qu'il faut une escorte Christine pour aller d'Iran Fonlarabie. - C'est tort qu'on a annoncé une fete chez M. de Rothschild. - Le bruit s'était accrédité depuis quelques jours que le traité signé par le général Bugeaud, n'avait pas obtenu la ratification du ministère, et que M. Bugeaud, ayant outrepassé ses instructions on exigeait qu'Abd-el-Kader consentit d'importantes modifications avaut de la ratifier. M. Delarue avait été envoyé auprès de Al. le général Bugeaud pour lui faire connaître les chau- gemens dont le ministère exigeait l'introduc tion dans les clauses du traité. Les explications que Al. Mole s'est vu forcé de donner hier la chambre par suite des interpellations de Al. Mauguiu ont confirmé les bruits répandus daus le public. M. le président du conseil a déclaré que le projet de traité avait donné, lieu de la part du gouvernement de graves observations. Ainsi dans le cas où l'on y ferait droit, et où Abd-el-Kader consen tirait changer quelques-unes des clauses principales, rien ne peut plus être terminé avant 6 semaines. Car il faut que le général Bugeaud opiienue du marabout uue nou velle entrevue, et que le résultat eu soit apporté Paris. - Extrait du Moniteur du 16 juin. Uu arrête royal du i5 port Considérant qu'il importe de compléter la lacune que présente, entre Fûmes et Nieu- port, la roule de première classe, n° 8, d'Oslende Arlon, et de profiter cette fin de l'olfre faite par ta province de la Flandre occidentalede la digue du canal eutre ces deux premières villes, pour l'établissement de la chaussée et de ces dépendances Il sera construit sur la digue du caDal de Furnes Nieupori une route en gravier, destinées compléter la grande commu nication de première classe d'Ostende Arlon. La route aura une largeur de 12 - 5o mètres entre les arêtes extérieures des accotemensdont 3 - 5o mètres de chaussée en gravier, 5 mètres pour l'ac celui vers les terres. Par un autre arrêté de la même date il est accordé la ville d'Ypres ud sub side de huit mille francs pour contribuer dans les frais d'élargissement de la rue au Beurre, faisant partie de la roule de deuxième classe, n° 5, dans la traverse de cette ville. Ce subside est accordé sous condition qpe la ville d'Ypres pourvoira tous les frais quelcouques qui résulteront de 1a réalisation de ce projet d'élargisse ment-, qui sera exccuté dans le courant de 1&37. - M. le marquis de Lisboa ministre du Brésil, et M. Cockerill, sont partis hier pour Paris. M. Adolphe Tiberghien consul de Bel gique Bio-Janéiro, vient d'arriver de Rio au Havre. - Une instruction ministérielle relative l'Organisation des grenadiers et voltigeurs réunis oblige l'administration de ce corps des rapports coustaus avec les larégimeag d'infanterie auxquels sont censés toujours appartenir les hommes qu'ils ont fournis respectivement. Les demandes de fonds et moyeDS d'administration seront établis au nom et pour le compte du 7* régiment, "Londres i5 juin On a reçu au palais de St-James, des nouvelles de la santé du roi jusques hier 10 heures du soir. Le roi avait vomi dans l'après-midi et se sentait mieux. Un violent émétique lui avait été administré et l'avait beaucoup soulagé. S. Al. respirait plus librement. Cet après-midion a reçu le jbullelia suivant a S. AI. a eu une bonne nuitet les 9ymptômes de sa maladie sont moins graves. S. M. est faible mais elle n'a guère cessé de porter son attention sur les a fi aires. SignéII. Halfort, M.-G.Tierhey, W.-F. Chambres, D. Dàvies. - On cite, comme preuve que S. M. se sent beaucoup mieux c'est qu'elle a con féré le titre de chevalier deux de ses médecins, MAL Davies et Chambres. - On assure que la banque d'Angleterre, revenant de sa première résolution a accordé des avances considérables une des premières maisons de commerce américainesétablie Liverpoolet il paraît qu'elle étendra en core ses secours, sans cela, il faudrait s'at tendre aux plus grands désasties dans les districts manufacturiers de l'Angleterre. - Des lettres de Sl-Pélersbourg sont ar rivées dans la cité, elles annoncent l'envoi Loodres sur un vaisseau de guerre de 200 puds d'or Daos notre système monétaire actuel ceci est un fait importantet si ces envois continuent ils balanceront les expor tations successives de la Banque. Le pud va lant 36 livres, cet envoie s'élève 35o,ooo liv. sterl. 8,759,000 fr.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2