3 tleniale, arrondissement d'Ypres, a l'honneur d'informer les personnes qui y sont inté ressées, que lp conseil de régence de ladite administration a arrêté dans sa séance du 7 janvier 1836, que les membres du bureau d'expertise et de pesage du houblon du territoire de Poperinghe, ne peuvent appo ser le plomb dudil bureau au houblon emballé l'aide d'une presseattendu qu'il est impossible de 'vérifier la qualité du h'ou- blon, emballé de cette manière. Le bureau prémentionné, institué depuis un temps immémorial, a reçu une nouvelle sanction par un tiouvèau règlenienl établi' son égard et approuvé par arrêté royal du 39 novembre 1818. Ses membres sont nommés par les états de la province sur nne liste triple de candidats, présentée par les bourgmestre et échevins (art. 7 audit règlement.) Le bourgmestre en con seil de régence donne au titulaire, entraut en fonction, lecture du règlement susdit et des modifications qu'il a éprouvées; il en reçoit le serment de se conduire en franc et loyal expert vérificateur ou peseur, et de se conformer exactement aux disposi tions des règlemens en vigueur (art. 8 ib.) Les vérificateur et peseur sont responsables, chacun en ce qui le concerne; ils peuvent être poursuivis par qui de droit en dom mages et intérêts et être révoqués ou destitués par les états de la province, sur le rapport de l'administration communale (art. 9 ib.) Le bureau ne peut vérifier le houblon qu'après s'être convaincu que les sacs et ballots sont confectionnés de manière que nulle substitution de houblon ne puisse avoir lieu sans enlever le plomb qui est de forme ronde et de deux centimètres et demi, diamètre il porte d'un côté le lion belgique et au revers une branche de hou blon, entourée du nom de la ville de Poperinghe et de l'année de la récolte. Tout houblon qui n'est pas muni du plomb susdit ni accompagné d'un certificat signé et scellé par le bureau dis vérifica teurs, contenant les noms et prénoms du vendeur er de l'acheteur, la qualitédu houblon, le n° et le poids des balles, ne peut être considéré comme de véritable houblon, récolté sur le territoire de la ville de Pope ringhe. En définitive toute contravention au règlement prémeiKionné, est punie d'après les dispositions de l'art. 4'^ du code pénal (art. 19 ib), sans préjudice aux autres peines, applicables la matière. - Une circulaire de M. le ministre de la guerre prescrit les dispositions suivantes Attendu la grande mortalité qui a régné depuis plusieurs années parmi les chevaux de l'armée, par suite de maladies contagieuses que l'on n'est pas encore parvenu maîtriser complètement, les officiers de cavalerie et d'artillerie devront suivre un cours d'hippia- trique, qui sera tenu, dans chacun des régiraens de cavalerie et d'artillerie, par l'un de MM. les vétérinaires les plus instruits et les expérimentés qui font partie de ces corps. Ces cours commenceront le i*r novembre et seront terminés chaque année vers l'époque du campement des- troupes. MM. les vétéri naires les compléteront par un examen général, fait en présence du chef de corps, des officiers qui y auront assisté. Ils rédigeront, la suite de examen, des notes sur le compte de chacun de ces officiers, l'effet de renseigner le degré des connaissances qu'ils auront acquises en fait d'bippiatrique. Ce cours se composera comme il suit i° Histoire naturelle du cheval 30 anato- mie tant générale qu'appliquée l'équitation; 3° physiologie; 4° extérieur. (On décrit les beautés et les défectuosités du cheval et l'on fait l'examen de l'âge-);-5* aplombs et allu res 6® choix des chevauxet remontes 70 hygiène; 8° perrure; médecine. - Une autre circulaire prescrit une vérifi cation annuelle des mesures employées au toisé des miliciens qui ue sont pas uniformes dans toutes les localités. Bruxelles ,18 septembre. Oo écrit de Paris, i5 septembre Le mariage de la princesse Marie avec le prince de Wurtemberg sera célébré dans les premiers jours d'octobre Trianon. Le prince Fiédéric-Guillaume-Aiexandre duc de Wurtemberg est né en 1804, il est fils d'une princesse de Saxe-Cobourg, et cousin germain du duc régnant, du roi Léopold et de la duchesse de Kent; par conséquent oncle la mode de Bretagne de la jeune reine d'Angleterre. Pendant quelque temps, il a été au ser vice de l'empereur de Russie, allié comme on sait la maison de Wurtemberg. \1 sîlmanach de Gotha lui donne le titre de général-major de cavalerie en congé. Une question se présentera sans doute, celle de savoir si le prince aura dans l'armée française le rang qu'il a occupé en Russie (général de brigade.) La loi sur l'étal des officiers s'y oppose formellement. Fera-t on une exception pour l'époux de la prin cesse Marie? et si l'on fait cette exception, la fera-l-on par une loi ou par une ordon nance? Ce sera sans doute une occasion de déci der si tous les grades accordés aux princes en dehors de toutes les règles de la hiérarchie sont effectifs ou seulement honorifiques. - Des ordres sévères viennent d'être envoyées dans toutes les villes des dépar- partemens pour empêcher les associations d'ouvriers. Il paraît que de nombreux rapports faits au ministère annoncent que de toute pari, les associations se réorganisent. - On a reçu la dépêche télégraphique suivante Bayonne, le i3 septembre 1837. Madrid, le 9. L'ambassadeur de France M.. le ministre des affaires étrangères Six mille carlistes sont dans les environs de Quintanar de la Orden, et paraissaient avoir l'intention de se rapprocher de Madrid. Don Carlos a quitté Frias le 5, paraissant se diriger sur Cuenca par Canété. Espartéro, renforcé de quatre bataillons de l'armée d'Oraa et des débris de la division Buérens, a écrit du 6 qu'il allait quitter Bététa pour couvrir Cuenca ou Madrid, dans le cas où le prétendant menacerait la capitale. On attend la nouvelle d'un enga gement. Madrid jouit de la plus grande tranquillité. - M. David, délégué du ministre du commerceest arrivé Valenciennes pour prendre des renseignemens sur l'industrie et le commerce du pays, ce particulièrement sur l'exploration et la vente des houilles que l'on craint de voir insuffisantes dans un avenir peu éloigué, pour les besoins qui se manifestent de tous côtés. A l'occa sion dû voyage de M. David valenciennes, une réunion d'industriels a été provoquée chez M. Gallois-Maillydirecteur des doua nes. - Un événement inattendu, un fait dont l'existence paraissait chimérique, s'est enfin réalisé l'art de diriger les ballons est trouvé. Celte sublime découverte, dont les conséquences sont incalculables, est due aux recherches, aux éludes profondes d'un conducteur des ponts et chaussées, M. Guillaume van Esschen, natif de Bruxelles. Le système de l'auteur est aussi simple qu'ingénieux et l'effet en est infaillible. Au moyen de son application, et l'aide d'un nouveau genre de ballon également inventé par lui, l'aéronaute pourra, dans un état atmosphérique ordinaire, se diri ger en tous sens, avec la plus grande rapidité, sa volonté. Seulement, en cas de vents contraires et impétueux, le ballon ne pourra faire de rapides progrès. Sous ce rapport il pourra être comparé aux bateaux vapeur; il résiste au courant, aux obstacles et les maîtrise en quelque sorte. (1) FRANCE. Paris, 18 septembre. Oo apprend que le mariage de la prin-' cesse Marie avec le prince de Wurtemberg aura lieu aussitôt après le retour dn duc de Nemours de l'expédition de Constanline. Un journal en fixe tort l'époque la fin de ce mois ou au commencement d'octobre. Aucune dot ne serait demandée aux chambres celte occasion. Le roi donne 3oo,ooo fr. de rente sa fille, dit-on. - Un journal annonce que le comité électoral de l'opposition dynastique que l'on disait hier dissous, se compose déjà de a5 personnes, parmi lesquelles on compte 6 députés, 10 rédacteurs de journaux; les autres membres sont des avocats MM. Crémieux, Ferdinand Barrot, Marie); des chirurgiens MM. Lisfranc et Magendie, et uu économiste M. Say. C'est M. Lher- roinier qui a été nommé secrétaire du comité. Oa espère que cette réunion de noms dis tingués aura une grande influence sur les élections. - Les préparatifs de l'expédition contre Constanline continuent avec vigueur, malgré les négociations avec Achmet. Le rusé bey voulait conjurer le danger qui le menace, (1) Voir, ce sujet, le Courier Belge.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2