étrangères sont montés dans l'une des voi tures de M. Dietz, ont parcouru une grande paitie de la ville, et se sont rendus au chemin de fer où ils ont pris leur place pour Louvain, allant Liège, M. Arago a attentivement étudié le mécanisme de la voiture; il a complimenté M. Dietz sur ses combinaisons, et après avoir éprouvé la douceur des mouvements, la perfection des ressorts, il u'a pu se dispenser d'adresser de nouvelles félicitations au constructeur. - Le jury d'examen pour la médecine vétérinaire vient de clore sa session. Il y avait 54 aspirans, 5a se sont présentés; 3i seulement ont obtenu des diplômes.*9 de ces diplômes sont de 1" classe et ont été accordés aux candidats qui ont subi tous leurs examens avec une grande dis tinction, savoir MM. J. - B. Delhaye de Brugelette (Haiuaut); J.-F. de Praelère, de Bercbem (Flandre orientale); F. Huet, de Hennuyères (Hainaut); Lambeau, d'In- court (Brabant); van Cuisent, de Clabeek (Brabant); Fabry, de Léau (Brabant); Gaudy, de Soignies (Hainaut); Michotte, de Marilles (Brabant); Vandeneedede Sleenhuffel Brabant Il y a 16 diplômes de a® classe, ac cordés aux candidats qui ont passé leurs examens avec distinction, et 4 diplômes de 3e classe aux aspiraus qui ont passé ces examens d'une manière satisfaisante seu lement. - Un nouveau transport d'étalons, achetés en Angleterre pour le haras de l'état, par MM. du Roy de Blicquy et T'Kint, est atltndu Anvers. - On écrit de Gand, 2t septembre On espère Gand mettre sur pied au moins une compagnie de garde civique 1 équipée, pour le jour de l'inauguralioD du chemin de fer. M. Voisin, bibliothécaire de notre uni versité, lequel se trouve actuellement Paris, a obtenu du gouvernement français, pour la bibliothèque laquelle il est pré posé, une collection complète du Moniteur universel. Le même gouvernement a con senti, sur les sollicitations qu'avait fait faire M. Minne-Barth, céder l'Académie de Gand, pour moitié prix, une collection de plâtres-modèles provenans du Musée de Paris. - On écrit de Verviers, le 19 septembre Un ioceudie très-violent a éclate cette nuit, vers les deux heures du matin, dans la maison occupée par M. Alex. Paulis, lamieret M. Defoozquincaillier, rue Crapaurue, en cette ville. La perte est évaluée de 9 10 mille francs. Cet incendie a été marqué par une scène des plus touchantes. Sept enfants de mon sieur Alex. Paulis reposaient près du foyer de l'incendie et des lisons enflammes tom baient jusque dans leur chambre. Qui peindra le désespoir de ce malheureux père de famille lorsque, réveillé par les cris d'a larme que jetaient ses enfatis, il les voit exposés périr si une main ferme ne vient (1) Ça vaudra bien la peine, vraiment! I les arracher au danger qui les menace. Rassemblant toutes ses forces, il se précipite au milieu des flammes, les enlève l'un après l'autre de leur lit et parvient heureusement sauver ces pauvres enfans qui lui doivent une seconde fois la vie. - Oo écrit de Paris23 septembre Hier, une heure et demie, le roi a présidé le conseil des ministres. La séance a été loDgue. Le roi est reparti pour St- Cloud cinq heures et demie. Le Messager dit que le conseil s'est réuni sur une convocation expresse de M. Molé, puis il ajoute On assure que l'on y a arrêté définiti vement le travail relatif la dissolution la convocation des collèges électoraux au programme électoral et la promotion de pairs. Les collèges seraient convoqués du a5 au 3o octobre et les chambres du 20 au a5 décembre. Le programme pro céderait surtout par voie d'exclusion, et malgré les insinuations du Journal des Débatscelte exclusion porterait autant sur les candidats doctrinaires que sur ceux des deux oppositions. La fournée de pairs s'élèverait, ajoule-t-on, au chiffre de 4°, chaque membre du cabinet ayant voulu porter sss propres candidats. - Le 23 au matin, huit heures, une salve de 21 coups de cauon, tirés alter nativement par l'artillerie de la garde civique de Bruxelles et par l'artillerie de l'armée en garnison eu cette ville, a annoncé la solennité des journées de septembre. Le drapeau national flottait sur les édifices publics. A onze heures, une messe de Requiem en mémoire des citoyens morts pour la cause de Aindépendancç nationale a été célébrée dans l'église des SS. Michel et Gudule. MM. les ministres de l'intérieur et des affaires étrangères, de la justice, des finances, de la guerre et des travaux publics; les officiers de la maison de S. M.; des membres du sénat, de la chambre des représentans; la copr de cassation, la cour des comptes, la haute-cour militaire, la cour d'appelles autorités civiles et mili taires de la province, le bourgmestre et les membres de la régence, les tribunaux de première instance et de commerce, les officiers supérieurs de la garde civique et de la garnison, ont pris place dans le chœur qui était tendu de draperies noires et décoré de drapeaux aux couleurs nationales. Uu cénotaphe était élevé dans la graud'nef entre les quatre piliers principaux. Les officiers des différentes armes, les blessés de septembre, occupaient la grand'nef; la foule des fidèles remplissait les nefs latérales. La messe de Requiemde la composition de M. Hanssens jeune, a paru fort belle. Cette cérémonie religieuse a été terminée midi et demi. - Le 2 3 après la messe de Requiem les blessés de septembre se sont rendus la place des Martyrs. M. J.-B.-Jb. Caroli, ancien capitaine, blessé de septembre i83o, a prononcé au pied du monument le discours suivant Reveillez-vous, mânes des défenseurs de la patrie et de la liberté! Elancez-vous vers lescieux et venez planer sur nos têtes.... Ecoutez La reconnaissance nationale a voulu éterniser votre gloire, eu perpétuant la mémoire de vos hauts faits, et elle a fondé un monument somptueux pour y déposer l'urne sainte, où vos reliques sacrées re posent l'ombre des lauriers, dans un éternel et majestueux silence!!! cc Le 8e anniversaire des journées mé morables verra ce sanctuaire parachevé. cc La Belgique, nationalisée, possède la plus libérale et la plus large des consti tutions de l'univers. Instituée eu royaume, elle est libre, heureuse et jouit d'une paix profonde, sous le sceptre d'un prince équitable et généreux, élu du peuple qui le chérit. Affranchie de divisions intestines, elle est forte, parce que la nation et l'état se sont compris et s'entendent!Et l'o- rangisme, courbé sous le poids de sa couronne de plomb, haletant et sans voix, est presque sans vie Riche de ses produits agricoles, d'extrac tion et de son industrie, toujours crois sante, son commerce fait des progrès, et ce qui le prouve positivement, c'est qu'elle se couvrechaque jourde nouveaux monumens d'utilité publique, d'usines, de hauts-fourneaux, de machines et de fabriques de toute espèce. Les arts y sont, en général, poussés un haut degré de perfection. Les belles-lettres et les sciences s'y propagent d'une manière progressive et tranchaule. a Et son armée, si pleine d'élan; sdn armée, la plus belle de l'Europe, est res pectable tant par sa force que par la supériorité de son instruction et la richesse de sa discipline cc Tels sont, mânes chéris! les précieux résultats de l'indépendance et de la liberté que vous nous avez aidés conquérir!!!... Ombres des braves des grands jours!.... contemplez votre œuvre!.... La patrie, libre et heureuse vous témoigne sa recon naissance, en ce jour solennel!.... Réjouissez- vous et recevez les regrets et les hom mages de vos frères d'armes et de la Belgique entière J'ai dit. J.-B.-Jb. CAROLI. ANGLETERRE. Londresa5 septembre. S. M. la reine a tenu le 23 au château de Windsor un conseil privé, dans lequel le parlement a été prorogé du 2 octobre au i5 novembre. - On lit dans le Morning-Post La lettre suivante nous est parvenue par le bateau vapeur Braganzaqui a quitté Lisbonne le i4> el Oporlo le i5 de ce mois La conspiration miguélisteque l'on disait avoir été découverte, se borne sim plement une folle entreprise de la part de quelques hommes égarés par leur misère;

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2