VILLE D'YPRES.
fiovuwaX ~àej fou> S^twcke-OccicWitoiicj cio de> foo
(N° 2087.)
MERCREDI, 4 OCTOBRE, 1837.
(XXIme Année.)
Votre belle province, par les com-
€c IJrour
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arrondissemens de Courtrai et d'Y prèsde fr. 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, franc
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ligne; et toutes celles au-dessous de lignes, se paient
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OUVERTURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 nu i5 octobreS heures.
FERMETURE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du i au l5 octobre, 7 1/2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
DE LA VILLE.
Du 1 au 3i octobre10 heures.
BELGIQUE.
y«es, 4 octobre.
Langue flamande. - Uo arrêté
royal, du a5 septembre, s'exprime comme
il suit - Vu l'arrêté du 6 septembre
1836instituant un concours sur une
question relative la régularisation de
3» la laDgue flamandeet fixant au i*r
octobre prochaiu le terme de la remise
y> des mémoires - Le terme de la remise
des mémoires, fixé, par l'arrêté du 6
septembre, 1836, au i«r octobre prochain,
est reculé au r" décembre suivant
30 etc. - Serait-ce un acheminement
un remaniement, ou plutôt une adjonction
de membres de la commission examinatrice,
nommée par l'arrêté ministériel du i5 juillet,
1837? (1) C'est ce qui serait vivement
désirer. Entre autres, l'Emancipation
en a démontré la nécessité, toute évidence
art. S.L. L. et La récente pu
blication de l'excelleDte Dissertation de
M. P. Behaegel (2) (V. Verhandeling
Bybangsel vieoi encore de démontrer
celle nécessitéavec une force de raison
nement, une puissance de logique que nous
n'hésitons pas qualifier d'irréfutables
- La Société d'Agriculture, des Sciences
et des Arts de l'arrondissement de Valeu-
ciennes (Nord, France), par son pro
gramme des eocouragemens décerner,
eD séance publique, au mois de septembre,
1837, avait, entre autres médailles rem
porter, affecté un prix (3) l'auteur de
la meilleure pièce de vers sur la Mort
du général Dampierre tué, sous les
murs de Valenciennes, en 1793. »- Nous
croyons savoir, pertinemment, que plusieurs
(1) V. le Propagateur, n° 2067. - (2) V. le Propagateur,
n° 2086, 3o septembre passé, et, 11° de ce jour, au*
Variétés.
(3) Une médaille en or, de 200 fr.
hommes de lettres, à'Ypres, ont concouru
pour le prix de poésie. Nous ajouterons
que M. le secrétaire de la Société valen-
ciennoise (Lebret) a été prié d'avoir l'extrême
obligeance de faire connaître, aux intéressés,
le résultat de ce concours, quel qu'il
fut d'ailleurs. Il paraît que, jusqu'ici,
monsieur le secrétaire n'a pas cru devoir
déférer celle invitationqui nous parait
essentiellement confraternelle et internation
ale. Nous ue sachions aucuns statuts
règlemens, us ou coutumes académiques
qui s'y opposent.... Espérons qu'au moyen
de ce petit avis, M. Lebret se remémorera
la demanded'ailleurs si naturellesi in-
olfetisive, dont il s'agit. En effet, c'est
là de l'innocuité littérairesi jamais il en
fut 1
- Nous ajoutons d'après le Moniteur
les détails suivans sur l'inauguration de la
section de chemio de fer de Termonde
Gand
Une salve d'artillerie a annoncé l'arrivée
du convoi de Bruxelles la station de
Malines; ceux d'Anvers, de Louvain et de
Tirlemout l'avaient précédé. M. Charles
Rogier, gouverneur de la province d'Anvers,
a présenté M. le ministre des travaux
publics les membres de la députation per
manente du conseil de cette province, et
les autorités de l'arrondissement et de la
ville de Malines. Le convoi de Gand et
Termonde est arrivé quelques instaus après
et M le gouverneur de la provioce d'Anvers
a piéienté M. le ministre M. Bossaert,
échevin de la ville de Gand, et les mem
bres du conseil communal.
M. Bossaert a adressé M. le ministre
le discours que l'on a fait connaître bier.
M. le miuistre des travaux publics a
répondu
Messieurs, je suis très-sensible l'hon
neur que me fait la régence de Gand en
vous chargeant de vous rendre notre
rencontre jusques la station centrale de
Malines.
Secondé par d'habiles et infatigables,
agens, je n'ai fait que continuer l'œuvre
de mes deux prédécesseurs,; et tous nous
n'avons fait que réaliser la pensée du roi
et des chambres.
Dernier venuje ne dois jamais oublier
mes devanciers; chef, je ne dois pas oublier
mes auxiliaires je vous remercie pour eux
et pour moi.
Les quatre convois sont partis pour Gaod
au bruit de l'artillerie. Partout sur leur
passage les populations des campagnes fai
saient retentir l'air de leurs acclamations.
On a fait connaître hier le discours
prononcé la station de Gand, par M.
Scbiervel, gouverneur de la province de
la Flandre orientale.
S. M. le roi y a répondu eD ces termes
Je répondrai en peu de paroles au
discours que vient de prononcer M. le
gouverneur de la Flandre orientale.
Il a parfaitement développé les im
menses résultats que nous sommes en droit
d'attendre de Dotre système de chemins de
fer.
Dès mon avènement, j'ai eu l'impression
que ce pays ne pouvait pas exister sans
l'établissement d'une communication facile
et prompte entre la mer et le Rhin.
On avait cru qu'une semblable entreprise
était impossible; mais elle s'exécute, et
marche vers son achèvement sans être ar
rêtée par les obstacles. Non-seulement notre
pays a devancé les autres, mais il a donné
une heureuse impulsion l'Europe entière.
On ne doute plus de la possibilité du succès;
de grands travaux sont projetés ou com
mencés l'étranger, et la Belgique doit
devenir l'artère principale par laquelle s'effec
tuera le mouvement du commerce sur le
cooliuent.