un extrait du rapport du jury où il est dit nrïinicàiions ouvertes avec la mer, saura profiler de ces avantages el verra augmenter ainsi sa prospérité et ses richesses. M* Miune-Barth,accompagné des échevios el des conseillers communaux, s'est rap proché de L. M. et a prononcé le discours qu'on a publié hier. Le roi a répondu Je remercie le conseil qui représente cette grande el antique cité des sentimens qu'il vient de m'exprimer. La prospérité de Gand a toujours été l'objet de mon active sollicitude. Cette' ville a une grande place dans mes souvenirs, car elle est la première de ce pays que j'aie visitée. a J'emploie tous mes soins fermer des plaies qui sont inévitablement la suite de toutes grandes commotions politiques le temps vient aussi notre aide. Je compte sur le bon esprit qui dislingue les Gantois pour coopérer avec moi a rendre votre ville ce qu'elle doit être riche, splendide, tranquille el heureuse. - Par arrêté du 27 septembre, S. M", vient d'accorder M. Jean - François de Ridder, docteur en médecine de l'aucienne université de Louvain, successeur de M. van der Heydenmédecin attaché la maison royale de Tervueren de S. A. R. l'archiduc Charles, une pension annuelle pour ses longues années de set vice sous le gouvernement autrichien. ,Ce respectable vieillard, âgé de 84 ans, avait en vain sollicité celle faveur près l'ex-gouvernement. La route de Termonde Gand passe travers les plus belles campagnes, elle n'offre pas d'accidens de terrain, elle est unie jusqu'à1 la station de la Plaine des Moiues. Le local comme il est disposé actuellement, n'est que provisoireincessamment il sera agrandi. Les tracés sont déjà faits. Celte station sera une des plus belles de la Belgique. Elle occu pera une étude de près de trois boniers. Elle est dominée par les immeoses bâtimens des fabriques la prospérité desquelles le che min de fer est destiué contribuer si puissam ment. - On nous commnnique, dit le Messager de Gand, quelques particularités sur l'audit ence que S. M. Léopold a accordée aux députés de notre conseil communal. Le roi s'est exprimé avec modération et bon sens. Il a représenté que s'il n'acceptait pas le ban- quel offert par la régence, c'est qu'ayant refusé celui auquel la ville d'Anvers l'avait invité, il ne pouvait faire exception pour Gand il a ajouté que la reine éprouvait toujours des incommodités ces repas de cérémonie. - Le conseil de Gand vient de rendre un arrêté pour régler le service des omnibus dans l'intérieur de !a ville en coïncidence avec les départs et artivées du convoi du chemin de fer la station de cette ville. - Le Moniteur contient un ai rêté qui accorde des récompenses pour actes de dévouement un grand nombre d habitans des diverses provinces. - On écrit de Brugesle 27 septembre Hier, 1 heures et demie a eu lieu sur la Grand'Piace un brillant carrousel auquel 57 concurrens ont pris part. Quand cette nombreuse troupe eut fait les trois tours du cirque les quatre cavaliers qui seuls avaient enlevé des bagues vinrent se disputer le prix entre eux. Enfiu après bien des effortsbien des tours de cirque, le premier prix fut rem porté par M. Heuzé officier de cuirassiers, et le troisième par M. L. Goethals de Bru ges. Après cette décision tous les joûteurs rentrèrent dans le cirque pour féliciter les -vainqueurs la musiqne occupa le centre et les cavaliers par quatre, firent au galop plu sieurs tours d'arène, ce qui produisit le coup d'œil le plus pittoresque ensuite ils quit tèrent le lieu, et parcoururent les principales rues de la ville, musique en tête. L'exposition de Bruges présente un coup- d'œil ravissant. Les salon est divisé en deux parties, la première offrant 458 productions d'artistes vivans, el la seconde 4'5 tableaux d'anciens maîtres qui ont été recueillis dans differeus cabinets d'amateurs el parmi les quels on distingue des chefs-d'œuvre de Jean van Eyck HemmelyuckRubens, van Dyck vau Oostel entre autres le portrait de Rubens, peint par lui-même. D'après le témoignage d'artistes el amateurs étrangers, on n'a point encore vu en Bel gique une exposition aussi remarquable par tant de riches productions. Celte exposition ne renferme aucnn mor ceau appartenant des établissemetis publics; aussi l'académie royale, l'hôpital Si-Jean où se trouvent les chefs-d'œuvre de Hem melyuck les églises de St-Sauveur, de Notre- Dame et de St-Jacques sont-ils ouverts aux amateurs et pourront-ils leur offrir une riche collection de productiou de peinture et de sculpture. - On écrit de Liège, 28 septembre On annonce que M. l'ingénieur Simons viendra très-incessamment s'installer Liège, afin d'être plus portée de diriger par lui- même les immenses travaux d'art qui seront exécutés aux deux plans inclinés et sur la section de Liège Verviers. On dit que le conseil de régence de Liège ne votera aucun fonds pour l'inauguration du chemin de fer de Waremme Ans; il ne serait donné que lorsque le rail-way dépassera les limites de la commune. - On nous annonce positivement la pu blication des Turpitudes du ministère de la guerredévoilées par le Lynxainsi qu'un résumé de toutes les accusations con tre le service de santé par MM. Delboungne père Roussel el Bartels. Ces documens seront distribués la chambre des représentai aussitôt la cession ouverte. Bruxelles 2 octobre. S. M. le roi est parti ce matin 9 heures pour Audennes. - Le Moniteur publie l'arrêté par lequel la formation de la société anonyme dite du Phœnix pour la fabrication des machi nes et mécaniques est autoriséeel ses statuts approuves. 11 publie aussi ces statuts. - Le Moniteur en publiant le résultat de l'admission l'école militairedonne On a pu remarquer cette anbée que les candidats étaieut en général moins ifastruits ou moins exerces que l'année précédente! Les concurrens, en i835 et i836, avaient mérité le reproche de n'avoir pas étudié l'arithmétique, celle partie si' importante des connaissances exigées le même reproche peut être adressé aux candidats en 1837. Les caudidats le 1837 se sont montrés aussi faibles en général sur le dessin sur la langue française, sur la géographie el l'histoire. Le jury est maintenant d'avis de recommander aux candidats en i838 une étude sérieuse de la langue adoptée en Bel gique. Une note émanée du ministère de la guerre et adressée au même journalajoute ce qui qui suit Il paraîtra sans doute extraordinaireau premier abord que dans des circonstan ces telles que le présente le jury d'examen, la promotion de cette année soit plus dont-1 breuse que celles qui ont précédé. Cette particularité demande une expli cation que nous nous empresons de donner. Si l'on avait tenu n'admettre l'école militaire que les candidats qui ont fait preuve d'une instruction suffisante pour pouvoir suivre avec fruit l'enseignement complet donné dans cet établissementla promotion n'eût compris qu'environ 20 ou 25 élèves. Mais il existe dans l'infanterie un assez grand nombre d'emplois de sous-lieutenant vacans pour y pourvoir en partiele mi nistre de la guerre a l'intention d'appeler Bruxelles le sous-officiers Caporaux et soldats qui seront recounus aptes recevoir l'instruction nécessaire pour être nommés officierset de les réunir la section d'in fanterie de l'école militaire. Celte section pouvant recevoir, en vertu de la loi du 16 juin t836, sur l'avancement, des jeunes geus appartenans l'écoleil entre dans la pensée du ministre de la guerre de soumettre les 49 élèves nouvellement admis un examen après six mois de séjour l'école et de faire passer celte section d'infanterie ceux d'entre eux qui seront alors reconnus hh capables de continuer avec succès les études ordinaires, et qui préféreront prendre ce parti celui de se retirer. Les parens sont prévenus de ces dispo sitions et des conditions dans lesquelles elles placent les jeunes gens qui entreront l'école militaire. L'année prochaineles mêmes circon stances n'existant plusl'admission l'école ne sera déterminée que par l'accomplisse ment des conditions du programme dans toutes ses parties. - On écrit de Paris, le 28 soptembre M. Molé a annoncé hier soir dans un cercle nombreux que l'ordonnance de la dissolution serait publiée le 5 octobre et que les élec tions commenceraient le samedi 5 novembre. Ces dates peuvent maintenant être regardées comme officielles car elles soûl aussi don nées ce malin par le Temps qui reçoit comme ou saitles confidences dé M, Molé.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1837 | | pagina 2