tentésdont la perception est demandée par résoTntîon ultérieure pour la fixation de
déjà présentée plusieurs fois piincipalement attache d'autant plus de prix sa décou
tout maintenant 58,000 fr., somme qui n'est doit avoir enfouies. On parle aussi de nommer
de 40,000 fr. est adopté. grande influence parmi bs Arabes. Tous les
le budget de la chambre on prendra une leur sonvetaiû et c'est lui qu'ils s'adres
ANGLETERHE.
l'ordre du jour. - La séance est levée 5
heures. Luudi séance publique un heure.
Séance du i3.
M. de Renesse fait connaître l'analyse
des piècts suivautes adressées la chambre
Des marchands détaillans et boutiquiers de
la commune de Wetteren réclament contre
les ventes l'enchère d'objets manufacturés
et objets mobiliers neufs. Celle pétition
est appuyée par une délibération de l'ad-
minisiralion Communale de Wetteren.
Les maîtres de poste du royaume deman
dent que le gouvernement prenne des mesures
qui assurent le service des relais, et les
sauvent d'une ruine complète. Trois militaires
estropiés demandent que la chambre s'oc
cupe de la loi relative aux pensions militaires.
Le sieur J.-F. Broglia demande le paiement
d'une somme de 3,5oo fi., qu'il prétend
lui revenir du chef des avance» faites par
lui dans la révolution pour acheter
armes. Renvoyé la commission
pétitions.
le projet du budget pour i838.
- Sont remis en activité de serviceles
officiers en non-activité dont les noms sui
vent, savoir les capitaines d'infanterie L.
Philippe, au la* régiment de ligne; le
sous-lieutenant L. Merckebach au 2* d'iu-
fanlerie de ligne; le capitaine A. Wiémée,
au a* de chasseurs pied le sous-lieu
tenant A Wydooghe la 3« compagnie
séJeolaire le lieutenant M.-J. Delobel
au i*r régiment de ouirassiers.
Chambre dès rephêsentàns.
Séance du n. - Extrait.
Présidence de M. Raikem
M. de Renesse: Les pétitions suivantes
sont adressées la chambre
Le sieur vau Hoorenbéke Devéghere
éditeur de deux journaux Bruges, adresse
des observations sur le projet de loi relatif
au timbre des journaux. - Cette pétition
ne fait qu'approuver celle des éditeurs du
Belge, de VEclaireur et de plusieurs autres
journaux de petit format contre la réduction
de l'impôt uu timbre unique de quatre
centimes.
M. Dumortier s'élève avec force contre
les Iraiiemetis des agents diplomatiques et
celte occasien il blâme énergiquamenl la
la conduite du ministre Londres, qui
dans sa mission extraordinaire en Portugal,
s'est immiscé dans les affaires du pays pour
combattre contre la liberté et faire régner
le despotisme. Il gémit d'avoir vu un agent
belge, l'agent d'un pays qui a conquis sa
liberté, chercher étouffer la liberté dans un
autre pays et avoir été obligé de fuir bord
d'uu navire anglais après avoir été poursuivi
par la mitraille des canonnières portugaises.
M. Dumortier soutient que quels qu'aient
été les événements du Portugalnotre agent
sent qaand ifs on! queîqnes réclamation
faire. M, le général Yalée en a pris de
l'ombragel'a banni de la ville un jour
entier et l'a traité presque cemme un pri
sonnier. Il a cependant obtenu, grâce
l'intercession du colonel Duvivier, qui en
fait grand cas, la permission de rentrer en
ville. On lui a même donné une garde d'hon-
neur, mais avec la consigne d'empêcher un
concours trop considérable d'indigènes de se
rassembler chez l'ancien khalifa. Les corps
qui sont entrés les premiers dans Constantine
ont fait un assez bon butin. Le pillage a duré
douze heures. Plus d'un zouave possède jus
qu'à 8ooo francs d'argent comptant. Lescan-
liuiers et d'autres spéculateurs font un grand
commerce d'armes richement travaillées, d'é
toffes brodées d'or, de tapis et de bournous.
des
des
FRANCE.
Pans16 novembre.
Yoici un passage du discoursqueM. Barrot
a adressé ses électeurs
C'est afin d'éloigner toute arrière-pensée,
afin que personne, l'avenir, n'ait le droit
de douter de ses intentions et de sa con
duite et ne puisse voir dans ses paioles
que convictiou sincère et réfléchie, que, dans
un acte récent encore et dont les |ournaux
Ont rendu compte votre député s'est refusé
faire partie de ce comité électoral, paice
qu'il compte parmi ses membres des hommes
dont les priucqies ne sont pas les siens
et qu'il est décidé les combattre avec
autant d'énergie qu'il en apporterait peur
ne devait pas s'immiscer daus Ces affaires empêcher le retour du régime das privilèges.»
L A o A .-1 n a a ma a .1 -v t I r. n M S A /4 A A I l A O Val t l A I r\ fie I I ,1A MA S A 1. i* a
notre ambassadeur ne doit s'occuper que des
intérêts de la Belgique et pas d'autre chose.
A l'article missions extraordinaires et dé
penses inprévues 65,ooo fr.
M. Dumortier propose 4o,ooo fr. Il s'é
tonne que l'on cumule pour l'envoyé en
Portugalle traitement d'envoyé et celui de
générai. Il ne peut donner son assantiment
Un parel abussurtout pour une mission
dont on ne connaît pas le motif.
M. le ministre des affaires étrangères
déclare qu'il ne peut s'expliquer encore sur
l'objet de la missiou du géfiéial Goblet. Du
teste les missions extraordinaires ont pour
htlt de faciliter des relations avec une nation.
Quand au cumul, cette citConslance s'est
Ou écrit de Constantine, 27 octobre
Depuis la mort du gouverneur-général
M. le duc de Nenours la haute direction
des affaires militaires et M. le général Yalée
ne fait rien sans prendre l'avis du ptince.
Ou assure qu'Acbmel Bey s'est retiré du
côté du Sud sur les frontières de Sabara
avec quelques centaines de cavaliers. Les
tribus des euvirons de Constantine se sout
toutes détachées de son parti et annoncent
les dispositions les plus pacifiques. Elles
amènent tous les jours aux put tes de la ville
des bestiaux et du bois. Le biuil court
que Ben Aissa, dernier khalifa du bey, et
aussi influent que redouté est caché dans
Constantine. Ou est sa recheiche, et l'on
lors de Sa mission LotldrèS. Il touche en verte qu'il possédé de grandes richesses qu'il
pas exagérée pour Lisbonne. b>y de Constantine le vieux Hadji-Soliman
Après deux épreuves douteuses on pro- beau-ftère d'Achmel, l'ami fidèle et éptouvé
cède l'appel nominal. Lechrfïiede65,ooo fr., de la France. Avant sa rupture avec le
est rejeté par 38 voix contre 37. Le chiffre bey il a joui autiefois, comme khalifa, d'une
M. le président indique pour lundi le Maures restés en ville le regardent comme
Londres16 novembre
Les journaux de toutes les couleurs
s'accordent dire que partout sur sou pas
sage ainsi que dans le palais de Guidhall,
la reine a été accueillie avec le plus vif
enthousiasme, et que du reste, dans celte
cérémonie, ou ne doit voir aucune manifes
tation politique. Le coup-d'œil dans Guidhall
était magnifique.
En entrant dans la salle les yeux étaient
éblouis de la magnificence du spectacle
qu'elle présentait. On avait dressé côté
de l'Est la table royalecouverte d'une
profusion de vaisselle d'or et quatre autres
tables pour les autorités civiles, les minis
tres de l'étatles ambassadeurs et les autres
convives distingués. Au côté de l'Ouestsix
tables étaient occupées par les conseillers
des communes leurs femmes ou leurs amis.
Le trône était magnifique et d'une élé
gante simplicité. Ses massives corniches do
rées étaient du style du siècle de Louis XIV,
se divisant en palmes et supportant uu
écusson avec le chiffre de la reine Y. R.
entouré de cornes d'abondaoce surmontées
de la couronoe impériale. Les draperies d'au
superbe velours cramoisi étaient ornées de
franges et de glands d'argent. L'intérieur da
dais était aussi en velours cramoisi relevé
par des orrtemetis d'argent et un ovale de
satin blanc avec des rayons d'or.
- Le Globe fait la discription suivante
de la giande salle de Guildhali, dans la
quelle a été reçu la rtine
Hier soir, Guildhali était illuminé dans
toute sa splendeur. Les murs étaient cou
verts la hauteur de quinze pieds de dra
peries cramoisies arlistement arrangées et
ornées de belles Ranges et glaces qui sfi
reflètent les unes les autres. Ou voitap-
pendus au haut des plafonds, des cuirassés,
des armures des drapeaux des bannières,
et des masses d'armes avec des couronnes
de lauriers et de chêne vert. La fenêtre,
l'est de la salle où se trouve le trônea été
enlevée, et l'on a construit la place un im
mense châssis qui soutient une magnifique
illumination au gaz. Pour éviter tonte espèce