VILLE D YPRES.
(N° 2io3.)
MERCREDI, 29 NOVEMBRE, iSSy
(XXIme Année.)
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L'a bonnement ce Journal est, pour les villes et
arrondissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. 6 pour toute la Belgique, frauc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de 0 lignes, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3o novembre5 1/2 heures
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3o novembre6 ijl heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3o novembreio heures.
BELGIQUE.
Bruxelles, 27 novembre.
On écrit de Mons22 novembre:
Une députation de notre conseil com
munal présidée par M. le bourgmestre
part aujourd hui pour Bruxelles l'effet
de présenter M. le ministre des travaux
publics deux requêtes tendantes, l'une la
levée de la suspension prononcée par l'ar
rêté royal du 16 août i835, l'égard
des résolutions du conseil provincial du ,5
et 21 juillet précédent, relatifs au mode
de construction des toutes daus le Hainaut;
l'autre la prompte exécution des parties
du chemin de fer projeté de Bruxelles
la frontière française par le Hainautqui
ne sont l'objet d'aucune contestation, et
l'adoption du tracé par Soignies, proposé
par MM. les ingénieurs Vifquaio Demoor
et Noëlpour la partie entre Mons et
Tubize, sur la direction de laquelle les
membres de la commission d'enquête ont
été divisés d'opiuioo.
AFFAIRE DE L'ARCHEVÊQUE.
On lit dans le Courrier de la Meuse
La publication suivante uous apprend que
les cbisme est malheureusement consommé
dans l'archevêché de Cologne, par les me
sures que vient de prendre le chapitre mé
tropolitain contrairement a toute régie ca
nonique.
PUBLICATION.
Par suite de la publication des ministères
suprêmes des affaires ecclésiastiques, de la
justice, de l'intérieur et de la police du
i5 novembre 1837, on fait savoir par
celle-ci que le chapitre métropotaiu de
cette ville a accepté l'administration par
intérim de l'archidiocèse de Cologne, et a
résolu de procéder dans le délai canonique
de huit jours l'élection d'un administrateur
capitulaire.
Cologne, le 21 novembre 1837,
Le président suprême des provinces
rhénanesBodelschwingh.
La lecture de la pièce suivante servira
mieux faire appiésier les déclamations
ministérielles de l'acte d'accusation-Alleustiçu
que nous publions ensuite.
Réponse de Mgr l'archevêque de Cologne
S. Exc. M. le baron d'Alienstein,
ministre du culte et de l'instruction
publique.
J'ai l'honneur de répondre, la lettre
que V. Exc. m'a adressée sous la date
du 24 octobre que je ne crois pas avoir
doimé occasion de supposer que je recon
naissais moi-même l'inconvenance de plu-
sieurs de mes démarches dans l'affaire de
la doctrine de Hermès. Comme dans cette
affaire il s'agit de dogmeelle appartient
aux choses purement spirituelles dont l'é
glise seule a s'occuper.
Pour ce qui concerne les mariages mixtes,
je déclare itérativement et toujours con
formément ma déclaration écrite que j'ai
eu l'honneur de transmettre votre excel
lence avant mon élection daos une corres
pondance officieuse et confidentielleque
dans les affaires des mariages mixtes j'agirai
d'apiès le bref du pape Pie VIII et d'après
l'iustruction adressée par les évéques aux
vicariats-généraux que je lâcherai autant
que possible de mettre l'instruction eu accord
avec le bref mais que daos tous les cas
où cela serait impossiblele bref serait la
seule régie de ma conduite.
Cependant j'ai l'honoeur de faire obser
ver que dans la déclaration que j'ai trans
mise V. Exc. avant mon électionil
u'était pas question de l'instruction adressée
aux vicariats-généraux, et cela parce que V.
Exc. n'en nvail pas parlé daos sa lettre.
J'ajoute encore que la déclaration n'est pas
du tout une suite de scrupules de conscience,
mais qu'elle est basée sûr la pleine conviction
qu'il n'est permis aucun évêque de don
ner une déclaration contraire la mienne.
Enfin je me trouve dans la nécessité de
réclamer pour moi la liberté de conscience
et le libre exercice du pouvoir spirituel que
l'église m'a confié pour défendre ses droits.
Je fais observer en outre que l'obligation
que j'ai envers le diocèse confié mes soins,
ainsi qu'envers toute l'église ne me permet
pas de cesser mes fonctions ni de me dé
mettre de ma charge, dans toutes les choses
temporelles j'obéirai Sa Majesté le Roi,
comme il convient un sujet fidèle. Agréez,
M. le baron etc.
Cologne, le 3t octobre 1837.
(Signé) Clément-Auguste, archevêque
de Cologne.
Voici des extraits de l'acte d'accusation
contre Mgr l'archevêqne
En premier lieu la conduite dure et
dénuée des plus simples formes de la poli
tesse et le despotisme intolérable de Mgr
l'archevêque l'égard de ces professeurs
de l'université de Bonn qui en qualité de
disciples et d'amis du défunt professeur
Hermès luiétaient suspects. Jamais il n'est
eulré dans les intentions du gouvernement
de prendre sous sa protection la doctrine
hermésienneni même de s'eD mêler tant
que la question restait purement dogmatique.
Quoique le bref papale du 26 septembre
i835 ne lui eût pas été officiellement notifié,
et qu'eu conséquence il pouvait être censé
en ignorer le contenu il s'empressa néan
moins de veiller ce que les écrits de Hermès
ne servissent plus de texte aux leçons que
l'on donnait l'université.
Ces égards du gouvernement et des pro-t