et d'application que l'on remarquait pré cédemment avec plaisir chez tous les éludians catholico-ihéologiques! observations sur cette dernière lettre de M. de Quélen, en lui indiquant quelques moyens de mettre définitivement un terme ce couflilé perpétuel de l'autoril ecclé siastique et du gouvernement de juillet. sur lè jttry, celle qui existait étant expirée, et "VABS&SÉS. - On eciit de Paris, 8 janvier: Il est arrivé avant-hier soir l'ambassade prussienne un courrier de Berlin porteur de dépêches qu'on dit importantes. Elles sont encore relatives la forêt de Grunenwald. On dit que le cabinet prussien Se plaint des manifestations guerrières de la France sur les frontières du Nord, au moment même où il donnait au cabinet des Tuileries des témoi gnages de ses inteutions pacifiques. - La discussion sur le projet d'adresse a commencé aujourd'hui la chambre des députés. M. Gauguier a la parole sur le projet d'adresse. L'orateur accuse le ministère d'avoir faussé les élections; il y avait, dit il, 178 fonction naires dans la dernière chambre; il y eu a 191 dans celle-ci. Il y avait, dit-il encore douze eandidats fonctionnaires aux dernières élec tions Toulouse, tous attachés la cour loyale; si ces candidats avaient été élus la cour royale de Toulouse aurait été obligée de chômer pendant 6 mois de l'année. M. Gauguier vote contre l'adresse. M. de Sade demande la parole sur le pre mier paragraphe de l'adresse. Il approuve la politique rie conciliation, et dit que le pays électoral a condamné haut et clair la politique 6uivie précédemment. M. Guizot Je demande la parole. Mou vement de curiosité. Il est 4 tp heures, la séance continue. - Le projet d'adresse présenté par la commission de la chambre des députés a causé, assure-t-on, une certaine surprise aux membres du corps diplomatique. Le passage relatif l'Espagne et la conclusion de ce document auraient surtout frappé les repré- sentaus des puissances. Les ambassadeurs d'Autriche et de Russie, ainsi que l'envoyé de Prusse, ont expédié hier au soir chacun un courrier leur cour, avec un exemplaire du projet d'adresse dont ils avaient, ce qu'on prétend, reçu dès le matin une communication confidentielle. Hier au soir, lord Grauville aurait, assure t-on, hautement manifesté dans sés salons, où se trouvaient réunis entre autres uu grand nombre de pairs et députéssa satisfaction de l'esprit qui paraît animer la nouvelle chambre l'égard des affaires d'Espagne. FRANCE. Paris, 11 janvier. - Le comité de l'intérieur du conseil d'état est saisi en ce moment de l'examen d'un projet de loi sur la propriété littéraire, qui devra être soumis aux chambres dans le cours de la cession qui vient de s'ouvrir. La loi projetée reconnaît nettement l'auteur un dioil absolu de^ptopriéié durant sa vie,.et elle garantit après lut ses héritiers ou ayans-caùse une possession de cinquante ans, possession qu'on doit supposer au moins égale la duiée de la génération qui le suivra. Il paraît que le gouvernement est très- embarrassé de la conduite qu'il doit tenir l'égard de l'archevêque de Paris, qui, dans sa dernière lettre pastorale, s'est appuyé sur un bref du pape non recouuu par les lois françaises. On peuse que c'est un précédent dangereux qu'on ne doit pas laisser s'établir. Un député, qui fait une étude particulière des libertés de l'églrse gallicane et des lois ecclésiastiques, vient d'adresser M. le garde-des sceaux des ANGLETERRE. Londres 11 janvier. On lit dans une correspondance particulière de Cpnstautiuople, publiée par le Morning- Chronicle Le bruit s'étant répandu depuis quel ques jours que le gouvernement de Bel gique avait conclu uu traité de commerce avec la Porte par la médialio^ de lord Ponsonby. Celte nouvelle est inexacte. Voici la vérité L'ambassadeur de Belgique Londres, avant le départ de Rechiii bey de cette ville, a eu avec lui une conférence sur la question de reconnaissance du gou vernement belge par la Porte. Rechid-bey, après son arrivée, avant obtenu celte faveur de son gouvernement, s'est empressé de la notifier loid Ponsonby qui ayait, ce qu'il paraîtreçu des instructions ce sujet. - Voici un état que nous avons lieu de croire exact du nombre des tioupes qui doivent partir d'Halifax ppur le Canada aussitôt que les bâiimens seront prêts Un régiment de cavalerie, 4^o hommes; le q'5' régiment de Higlanders. 600 hommes; une brigade des gardes, 3,000 hommes le 65* des Indes-Occidentales, ôoo'homraes; le a3" carabin, pied et le 7* d'infanterie légère, i,aoo hommes; déiachemens pris dans les dépôts des régimens actuellement au Canada, la Nouvelle-Ecosse et New-Bruuswick, 900 hommes. Total, 5,730 hommes - Le Courrier publie d'après le endi- cator l'adresse des chefs canadiens aux fils de la liberté; on y trouve l'exposition suivante des griefs du Canada contre l'Angleterre; ils consistent i° Eu la nomination comme juges, d'hom mes reprochables sous le rapport de l'inca pacité ou de l'espiit de parti, et l'on cite pour exemple MM. Gale, Thompson et Flechter. La nomination du piemier a été désapprouvée par M. Spring-Rice comme secrétaire au dépailemenl des colonies, mais elle a été maintenue par lord Aylmer, et il continue siéger. a° Eu l'irresponsabilité des juges devant la chambre des représentaos, et leur entrée dans les conseils législatifs et exécutifs. 3° Eu la non-existence d'une, bonne, loi n'ayant pas été renouvelée grâce l'opposi tion du conseil législatif contre les mesures de la chambre des représentaos. 4° L'impunité des délinqtians et conces sionnaires, appartenans au parti officiel, ou qui sont protégés par lui. 5° Le cumul des fonctionnaires. 6° L'existence et la conduite de la com pagnie anglaise et américaine, dont l'acte a été passé sans publicité, et au moyen duquel ont passé entre les moins des Anglais des biens-fonds qui auraient dû être soumis au contrôle de I3 chambre des représentans, et qui a donné les moyens d'introduire dans la colonie des émigrans pauvres et malsains, ce quoi s'opposaii la chambre des représentans qui a été alors représentée comme hostile l'émigration anglaise. 7® Le refus de meure la disposition de la chambre des représentans, la totalité des revenus de la colonie, ce qui, avec le refus d'un conseil électif et les vices du système judiciaire, forme les trois principaux griefs des Canadiens. La piovôcatiou la révolte a pour but d'obtenir le reuvoi des magistrats et des offi ciers de milice, et de se réuuir en meetings pour faire des remontrances contre les réso lutions de la chambre des communes. ALLEMAGNE. Françfort, 11 janvier. Quoique la diète germanique soit ajour née depuis quelque temps, les membres de ce corps délibéiant présens eu celle ville, ont de fréquentes séances eu ce momeDt. On remarque aussi l'arrivée de nombreux courriers avec des dépêches pour la diète; daus cet' état de choses 00 s'attend au prochain retour du président M. de Muuch- Ëellin^hau6eu. - On mande du Bas-Rhin prussien, le Sa» décembre On parle ici, depuis quelques jours, de dislocations qui vont avoir lieu dans l'armée prussienne, par suite desquelles des régi mens des provinces saxounes, dit - on, seront placés daus la nôtre, et des régimens du 8e et du 7e corps d'armée partiraient pour ces provinces. Les motifs que l'on en donne sont si variés et contradictoires que l'on ne peut les mentionner faute de ga rantie. LITTERATURE FRANÇAISE. Poésie. Cunstantinepar le Sergent Auguste Lancluiî! (1) Au Public nous voulions l'indiquer pour Etrenae»-,. Le Chaut épique du SoliJaL L. L. - Mil huit cent trente-huit. Espérances déçues! ISous croyions annoncer, fraichcmeut apparues, Uu poème nouveau Les peintures de feu, relalions épiques Des exploits des guerriers, des soldats homérique! De l'immortel drapeau! (1) Poème inédit, de 75o A 800 versen Xilt tableaux, ou. épisodes

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2