(No 2120.) SAMEDI, 27 JANVIER, 18Ï8. (XXI™ Année.)
uutaf dcj feu fffocii2te-Occt3etilafu eio 3e? fou
VILLE D'YPRES.
BELGIQUE.
L'abonncmer.l ce Joe-kal est, pour les villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. pour toute la Belgique, franc
de port par la post
Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de G lignes, se paient
un franc.
OUVERTURE DES PORTES
ne la ville.
Du 1 au 3i janvier y 5 heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i janvier, 6 ip heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES 1
de LA ville.
Du i au 3i janvier10 heures. Il
Tuis, 27 janvier.
La commission nommée par arrêté
royal du i5 juillet, 1837, pour juger les
mémoires relatifs k la grammaire et k la
littérature flamandes, qui lui seraient envoyés
én vertu de l'arrêté royal du 6 septembre,
l836, a été convoquée, lundi22, a l'hôtel
du ministère vie l'intérieurk Bruxelles.
On lit dans le Journal des Flandres
Plusieurs littérateurs et amis des lettres fla
mandes ont jeté les bases d'une société de
bibliophiles, dont le siège serait établi k
Gand. La société publierait des chroniques
flamandes inédites, et même des ouvrages,
français ou latins, qui auraient un rapport
direct avec l'histoire des Flandres. Nous
espérons pouvoir bientôt publier les statuts
de cette association littéraire. Nous
ajouterons, k ces détails, t illeurs essentiel
lement préliminaires et incomplets, que nous
avons tout lieu de croire qu'entre autres
coopérations de première ligne, la société
gantoise ou, plutôt, belge des bibliophiles
peut compter sur M- J.-J. Lambinar
chiviste d Ypres dont la modestie égale le
savoir et le zèle infatigable. M. Lambin
est trop connucomme paléographe et histo
rien, pour qu'il ne soit pas, au moins, inutile
d'entrer, ici, dans de plus amples détails.
Enfin, formons des vœux pour la réalisation,
pour la complète réussite des bibliophiles,
d'ailleurs si intimement rattachés k cette
branche (la flamande) de notre littérature
nationale; jeune littérature qui, quoi qu'en
puissent dire les incrédules ouïes contempteurs,
(1) n'en progresse pas moins, que disons-
nous? n'en marche pas moins, depuis l'ère
de notre émancipation politique, depuis i83o,
(1) V., entre autres, la série d'art. Littérature Na
tionale. Langue Flamandesignés L. L.t d'Ypres,
publiée dans T Émancipation.
k pas de géant, vers le noble et patriotique
but où tendent tous ses efforts les lettres
belgesla nationalité de l'intelligence
Dans la nuit du 18 au 19, le cour
rier de Mézières Givet, arrivé dans le
bois de Rocroi, aperçut au milieu de la
route ud groupe, qui d'abord efïiaya le cheval
au point de l'empêcher d'avancer. Le cour
rier descendu de sa voilure recoonut trois
petits Auvergnats, morts de froid, et étroi-
temant serrés l'un contre l'autre. Ces eufans
avaient sans doute cru lutter ainsi contre
l'engourdissementet s'étaient endormis.
Après les avoir secoués, il acquit la triste
conviction que les deux plus jeunes étaient
morts. Le plus âgé ayant encore fait quel
ques mouvemens, il le prit dans sa voiture,
et se hâta d'arriver Fumai; peine avait-on
commencé lui donner les premiers secours
qu'il prononça deux mots mal articulés
peut-être ceux de ses frères ou de sa
vieille mère, et se rendormit pour toujours
La Société pour le défrichement des
bruyères de la Campine, la tête de la
quelle se trouvent MM. Lecocq, Vanderelst
et Englerdemande en ce moment la
concession des quatre points suivans
i° Canal d'irrigation et de petite navi
gation, tracer sur les arêtes culminantes
de la Campine, entre Anvers et le canal
de Maestrichl Bois-le-Duc, partir de
Bochol vers la Pierre-Bleue, et de la Pierre-
Bleue, en revenant vers Béringen sur Hasselt,
pour ensuite, les deux branches la Pierre-
Bleue réunies, se diriger sur Anvers par
Rykevorsel; a° chemin de fer industriel-
agricole, longeant le canal jusqu'à la Pierre-
Bleue; 3° chemin de fer industriel-agricole,
partant de la Pierre-Bleue et se dirigeant
sur Hasselt avec embranchement sur
Maesyk; 4° second chemin de fer industriel-
agricole, croisant le premier en partant du
canal vers Laneen, et se dirigeant vers
Béringen, par Peer et Hetchteren.
On écrit de Gand, le 22 janvier
S. M. le roi vient de donner une somme
de mille francs pour les ouvriers de la
fabrique incendiée de M. Paridan-van der
Waerden.
M. Buydens, ancien grand-vicaire du
diocèse de Gand aumônier-général des
troupes sous le gouvernement déchu, est
mort hier en notre ville âgé de près de
80 ans.
Le sénat ne s'est réuni le i3, qu'à
3 heures, il a entamé de suitela discussion
générale sur le projet de loi relatif l'école
militaire.
Les notaires de Bruxelles ont fait
distribuer aux pauvres de la ville, il y a
i5 jours, environ 36,000 livres houille et
au-delà de 1,000 pains de 37 centimes.
M. Michel Chevalier publie dans un
journal ministériel français un article sur
l'ouvrage de M. Molineau, relatif la
joDCtiou du Rhin au Danube.
Nous extrayons de la Gazelle
(T^ugsbourg, du 14, les détails suivans
sur le palais d'hiver que les flammes viennent
de dévorer Saint-Pétersbourg
Ce palais occupait une superficie de
654>a37 pieds carrés, mesure de Paris;
C'est le grand espace occupé par un édifice
de ce genre. Le Louvre n'occupe qu'un
espace de 275,625 pieds carrés; le Vatican
avec le Belvédère, Borne, 478,900; le
palais royal de Munich avec ses cours,
291,600; le palais royal de Berlin avec
ses cours, 23a,3ao, le Harem de Cons-
tantinople, 260,100, le palais impérial de
Vienne, y compris ses cours et ses théâtres,
43a,000; enfin le palais de Caserta, 410,480.
La longeur du palais impérial était de
707 pieds de Paris et sa largeur de 55g.
Pierre-le-Grand avait fait bâtir sur cet