VILLE D'YPRES. (N° 2123.) MERCREDI; 7 FÉVRIER, i838. (XXIffle Année.) 7 J'M s foo ^focii2te-0ccic)eiilafcj» cio do <XJ> )w^ est, potji le» villes et arroncli-Seineiis irtmi et il'Ypres, <fe fr. 5 par trimestre*, et de AS poifr toute kl Biljjî.jue, frane de port par la posti,— - Prix, des lu.' i.ions-en Pejit-Romaiain et. par ligne; et toutes cellesau-desadus de 6 lmofsse paient un franc. 11 etT: OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au a8 février4 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au i5 février, 7 heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES DB LA VILLE. Du I au î8 février, 10 heures. r BEL Q fjjg.U-'E. y ERE Tien ^3" Définitivement, une noble, une ardente émulation philanthropique s'est emparée de nos concitoyens, de nos sociétés, ou réunions, surlout!... L'association peut de grandes choses elle n'a qu'à vouloir! C'est là une vérité l'ordre du jour, mais, en même temps, c'est là une vérité tellement utilitaire, tellement vivace, culminante et fécondatrice, 'une vérité contre laquelle, pourtant, chose étonnante! tant d'esprits exclusifs, systématiques, tant d'amours-propres, tant 'intérêts froissés se roidissent encore, que on ne saurait ni trop la répéter, ni rop souvent la mettre en évidence Aussi, tenons-nous devoir de mentionner, itéra- tivement, dans nos colonnes, les actes de philanthropie exercés au bénéfice des classes ^nécessiteuses, si dignes, en tout temps, de la sollicitude, de la bienfaisance pu bliques, par nos concitoyens, sociétés et réunions. On connaît les nombreux se cours déjà répartis. Dimanche et lundi passés, la société c i Noblela société royale de St Sébastien (t), ont donné, chacune, un concert dansant. C'était encore pour venir Ml secours des nécessiteux!... De telles fêtes n'ont pas besoin d'apologie ne portent-elles pas leur éloge avec elles-mêmes?... L'espace nous manque,* pour entrer dans de plus longs détails. N'oublions pascependant de dire que tous, signataires et sociétaires, (1) On lisait ce qui soit au buffet de la salle phlLanthropIe. Charité pTJbLIqUe. La soCIété roYaLe Des arChers YproIs.De salnt-sébastlen reconnaissante, aUX signataires, aUX blenfalteUrs!!! Vous, dont la main propice au Malheur vient en aide, Jouissez du plaisir que procure un bienfait A la Philanthropie est il rien qui ne cède? Est-il, pour un cœur noble, un plus touchant attrait? ont rivalisé de zèle, de sollicitude, de philanthropie; surtout, n'oublions pas de dire qu'à la tête des personnes qui ont prêté le concours, l'appui de leurs talens, de leurs charmes, de leurs grâces, ces bienfaisantes soirées, figurent, sans con tredit, M11* Moitzberger, aimable, entraînante cantatrice, la voix de prima donna (Elle ebantel A sa voix et vibrante, et sonore, Sont émus tous les cœurs D'harmonieux accens, d'ineffables douceurs, En suaves accords, meurent, viennent éclore C'est la Guerre et ses crisc'est l'Amour et ses pleurs Elle s'est tue.... on écoutait encore! Mme Ivîeins-Fonteyne, très-aimable chan teuse aussi, et notre jeune et intéressant violoniste de Smitsd'ailleurs si riche d'es pérances et d'avenir!... Hommage et gratitude tous car chacun a apporté son contingent la masse commune de ces bonnes œuvres! Un commencement d'incendie s'est manifesté, dimanche dans l'après-dînée, rue dite Bellewaertstraetje. La promptitude des secours a empêché l'incendie de s'étendre. II pouvait en résulter de graves malheurs, si la raDgée de maisonnettes contiguë celle oit le feu s'était déclaréeût été atteinte par les flammes, et que, de là, le feu se fût propagé aux rues adjacentes!... On cite la belle action d'uD réfugié po lonais, décoré déjà, dit-on, d'une médaille dlincendie c'est lui, en grande partie, que l'on est redevable de la prompte extinction du feu. Le bureau de bienfaisanceet les maîtres des pauvres, viennent de faire des distributions de chauffage (bois et houille), aux iodigens des quatre paroisses. Il paraît qu'une fièvre maligne, que des hommes de l'art regardent comme étant le typhusou, du moins, comme typhoïde exerce des ravages dans la commune de Wylschaele. Déjà même le mal a sévi dans une ferme sise sous Voormezeele. Nous nous faisons un devoir de signaler l'existence, proximité d'YpRES, de cette maladieregardée comme contagieuse par la plupart de ces MM. de la Faculté. Le journal hollandais l'Onpprtydige vient de publier, au nom de l'opposition, une profession dé foi, où il dit qu'il combat un ministère la politique duquel il attribue, en grande partie, la perte irréparable d'un beau royaume, qui prétend que la loi fondamentale reste en vigueur après la séparationet qui méconnaît souvent cette même loi. LOnpartydige est, dit-il, eu opposition avec une assemblée législative qui existe eu vertu de celte loi, qui ne concourt pas la réforme qu'on en réclame, la reconnaissance de la Belgique, et la cessation du statu quo. Il termine eu demandant d'élection directe, la respon sabilité ministérielle, la dissolution facul tative de la seconde chambre par le roi le principe de la publicité, une presse libre, affranchie de lois exceptionnelles, et surlout la liberté absolue des cultes, une administration simplifiéenotablement cor rigée, et l'admission aux emplois de toutes les classes de citoyens, d'après la mesure des capacités et nop d'après des litres de noblesse ou des opinions religieuses. On écrit de Nieuport, 3o janvier Un officier de la garnison a tué hier sur nos côtes un petit aigle; il a quatre pieds et demi d'envergure. Il est entre les mains de M. le docteur Meinne et l'on dit qu'il sera envoyé au cabinet de l'université de Gand. On écrit de Visé, 3o janvier Un chasseur de cette ville, M. M...., a tué avant-hier, sur lts bords de la Meuse, un cygne sauvage, d'une grandeur extraor dinaire. Baut de plus de six pieds, il pèse 14 kilogrammes. Ou dit que l'intention de M. M... est d'un enrichir la collectiou d'histoire naturelle de l'université de Liège.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1