VILLE DYPRES.
(No 2i37.) MERCREDI, 28 MARS, (XXI™« Année.)
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ETAT CIVIL.
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1S—T
OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i mars 4 heures
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i mars8 heures
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du au 31 mars10 heures.
BELGIQUE.
Yprss, 28 mars
Le conseil communal de TilflF a pris la
résolution suivante
Informé que des prêtres se disant mis
sionnaires doivent se rendre sous peu dans
la communeet considérant que les exer
cices auxquels ces missionnaires se livrent
hors des édifices destinés au culte peuveot,
par les rassemblemens qu'ils occasionnent,
donner lieu des scènes de désordre qu'il
importe de prévenir; vu le décret du 18
décembre 1789, la loi du 16-24 a°ût
1790, l'article 16 du décret du s3 prairial
au XH, l'art. 78 de la loi communale
du 3o mars i836, l'art. $65 du code
pénal; arrête
Toute plantation décrois dans le cimetière
ou autre endroit de la commune est in
terdite, moins que le collège des bourg
mestre et échevins n'en ait donné l'autorisation
par écrit. Toute prédication en plain air
est également interdite. Les contraventions
l'un ou l'autre des articles qui précèdent
seront punies d'une amende de quinze francs
et d'un emprisonnement de cinq jours.
Toute croix plantée en contravention
l'article 1" pourra être enlevée par les
soins du collège des bourgmestre et échevins.
Le Courrier de la Meuse attaque cet
arrêté comme inconstitutionnel. Que devient
donc, dit-il, l'art. 14 de la constitution,
où la liberté des cultes et celle de leur
exercice public est garantie? Que signifie
donc la fiu de ce même article qui ne
permet que la répression des délits commis
par l'usage de cette liberté et non les
mesures préventives? Quel compte tient-on
de la volonté du congrès national, qui,
dans se séance du ai décembre 18 a
proclame sur une demande d'un dé "ses
membres, qu'il voulait désigner par exercice
public taut celui qui se fait hors des
temples que celui qui a lieu dans les temples?
L'arrêté du conseil communal de Tillf est
Contraire toutes ces dispositions il est
donc iucoustiluliounel. La liberté consacrée
par l'art. <4 de la constitution ne serait
plus qu'un vain mot, s'il était permis de la
restreindre, sous prétexte de désordres pos
sibles. Cela est clair comme le jour.
L'Espoir soutient la légalité, parce que,
dit-il, les missionnaires ne peuvent disposer
des places publiques et des cimetières pour
leurs prédications. Nous croyons avec l'Es
poir que les missionnaires pas plus que
d'autres citoyens, ne peuvent disposer des
propriétés communales sans le consentement
des communes; et probablement telle n'est
pas la prétention de ces messieurs. Mais
nous croyons aussi avec le Courrier de
la Meuse que l'on ne saurait défendre
préventivement les exercices du culte, les
prédications par conséquent, au dehors des
églises. Indépendant
Bruxelles26 mars.
Il résulte de l'instruction faite par M.
l'auditeur militaire sur la rixe qui s'est
élevée pendant le carnaval, au cabaret du
sieur Wallop, entre plusieurs bourgeois
et trois soldats du 10e, que ceux-ci, loin
d'être les agresseurs, avaient au contraire
offert boire aux masques qui les raillaient
et qu'alors que le conflit s'engagea, il
cherchèrent plutôt éviter les coups de
litres qu'à porter des coups de sabre. Dix-
huit témoins ont déposé dans ce sens. La
mise en liberté des détenus ne peut tarder
d'être prononcée. Observateur.
Ou écrit de Gand, a3 mars
Avant-hier, un individu en manteau et
élégamment vêtus'est présenté chez M. le
gouverneur de la provin.ce, sous prétexte
de l'entretenir d'affaires particulières. Après
avoir obtenu audience, il a fait connaître
M. le gouverneur qu'il était créancier
d'une personne respectable de cette ville
et venait réclamer son intervention pour
obtenir le paiement de sa créance. M. de
Schiervel, tout en lui faisant remarquer
qu'il y avait lieu intenter une action
civite contre son débiteur, a cependant
consenti faire en sa faveur une démarche
officieuse, et a engagé l'inconnu revenir,
le lendemain.
Hier, vers dix heures du matin, cet in
dividu s'est présenté de nouveau l'hôtel
du gouvernement et a été introduit par
un domestique dans une chambre, pendant
que celui-ci était allé l'annoncer son
maître. Le quidam a trouvé dans cette
chambre une armoire ouverte, dans laquelle
il a pris trente-neuf couverts et quelques
autres pièces d'argenterie, avec lesquels il
a disparu. On prétend que le voleur, nanti
des objets volés, a quitté immédiatement
la ville par le premier convoi du chemin
de fer. Les objets volés ont une valuer
de plus de 1,600 francs.
M. Loisset a donné hier sa première
représentation.
»'VP8.1S.
Du 24 au 27 Mars t i838.
Ne'ant.
I
4|
Masculin, ij fe'minin, 5 total, 4 et 3
mort-ne's.
8Q99»
Catherine Pruvast, 45 ans, couturière, veuve
d'Augustin Catrie Hôpital civil rue de