On assure que M Partoes esrnomroê consul général Smyrne et qu'il partira incessamment pour sa destination. M. Partoes a déjà rempli avec distinction quelques missions commerciales jeune et plein d'ac tivité, l'on peut Compter qu'il secondera utilement les ellorts de nos négociaDS pour multiplier leurs relations avec le Levant. Un singulier pari vient dit-on d'être fait entie les propriétaires de Mon Oncle Jeancheval qui a gagné une belle partie en faisant la course de Brux elles Anvers ett une heure et demie. C'est un chien qui cette fois sera le héros il doit tuer cent rats qui lui seront pré sentés ensemble dans un endroit clos le tout en dix minutes au plus, ce qui fait au moins dix coups de cent par minute non compris le temps_nécessaire pour saisir sa proie. Les sommes engagées sont déjà très-fortes, elles peuvent s'élever jusqu'à cioq mille francs. Les parieurs doivent de par et d'autre fournir chacun cinquante rats. Un contrat sti, ute les conventions arrêtées. On nous écrit de Strakroeck, le 3 ju n On nous promet de faire sombrer mer credi prochain, 6 du courant, piès la fort Lacroix et marée haute, une plate forme de 4°° ra- 20 ceD- de longueur sur 5a m. 35 ceu. de largeur, a5; bateaux le remorqueront jusqu'à 6a destination, plus de a,ooo ouvriers y seront employés. On écrit de Namur, 3 juin Une société de capitalistes a acheté dans ce moment Sur le cours de la Meusela majeure partie des usines et des forgeries. Déjà plusieurs industriels de notre province et avoisioaot la villeont vendu leurs élablissemens, d'autres sout en tel mes d'ar rangement avec les gérans de cette nouvelle société. On écrit de Liègea juin Le Politique dit que les étudians de de Gand et Ue Liège n'ont jamais eu l'in tention de demander que le jury d'examen se tint alternativement dans chacune des quatres villes où il se trouve une université; il est bien vraie qu'une pétition circule parmi eux, mais elle a pour but d'obtenir une prolongation du délai accordé par la loi du 37 mai 1837, la mise exécution de la disposition relative l'examen pour le doctorat en droit. On écrit de Quiévrain, le 3 juin On fait des préparatifs dans la chapelle de l'église de Uoussu pour la réception du corps du général de Camatan, tué devant Constantioe et quia témoigifé de désir avant de mourir, de reposer prés de sa première femme enterrée aussi Boussu. La chapelle de Boussu coudent les tombes de tous les comtes de Boussu et ceux des membres des familles de Hennin-Liétardde Chiroay et de Camaran qui leur ont succédé. On nous écrit de Roch« fort (Luxemb Un nouveau crime vient d'affliger la commune de Buissonville. Le malheureux garde forestier Pouciti, retournant de Buis sonville Naveugle a été assassiné le dimanche 37 mai, entre neuf et dix heures du «oir. Il avait le crâne fiucassé et le- »s FRANCE. Pans, 6 juin. CHAMBRE DES DÉPUTÉS. Séance du 1 juin paule gauche brisée; on a retrouvé les de payer une seconde fois par autorité débris de son arme épars autour du cadavre de justice. Mais ce n'est point la veuve ce malheureux laisse une veuve enceinte de Murât qu'on vous demande de donner et cinq enfaos en bas âge. Des soupçons une pension vive approbation datis les planent sur trois frères, cause d'atuécédens rangs de l'assemblée c'est la sceuf de assez remarquables; il faut espérer que ce NapoléoD (ttès-bien! irès-bien.'j Si Napoléon crime ne restera pas impuni. pouvait se faire entendre, messieurs, croyez On nous éctii de Luxembourg que qu'il s'étonnerait qu'en France, dans le pays le drapeau en trois couleurs qui avait été où il a terrassé l'anarchie au dedans, et bissé avec tant d'empressement VVeert, dont il a élevé si haut la gloire et le nom.... il y a quelque temps, vient d'être retiré M. Boulay de la Meurthe. Il a sauvé du lieu où il avait été placé, par ordre de la révolution! (Au centre Oui! l'autorité locale. {Journal de Liège.) M. Glais-Btzom II a chassé les chambres! Vous attaquez la liberté de la tribune M. le président du conseil. Je répon drai celui qui m'interrompt en réclamant pour moi la liberté de la tribune. Ce que nous vous demandons, messieurs, c'est de venir au secours d'une grande infortune. Jamais je ne croirai que la chambre puisse rester insensible cet appel. Marques On passe la discussion du projet de nombreuses d'appiobation. loi qui tend accorder M00* la comtesse M. Dupin Dans l'intérêt même de ceux de Lipona une pension viagère de 100,000 qui regardent le projet de loi comme un francs. Celte partie des objets indiques acte de munificence nationale, il impôt te l'ordre du jour a attiré un audiioite nom- qu'il soit dépouillé de toute espèce d'idée breux et brillant. La sœur de Napoléon de droit. Avec son caractère exclusif de est, dit-on,"dans ube des tribunes réservées, munificeptfe, il peut y Jfroir excès de bbé- M. Emmanuèj de Las Cazes La ralité, mais au moins le droit est abandonné, comtesse de Lipona n'a pas été repoussée Si l'on avait fait la demande, non pour par sôu fière; le testament de l'empereur le sœur de Napoléon, mais pour la veuve cite trois fois, de longs intervalles, le du signature du traité de 1814. je l'aurais nom de sa sœur; et la première fois ce combattue comme illégale d'abord et en- nom y est mentionné dans les termes les suite comme immorale. Accorder une ré plus louchans. .Il est des momeus, mes- paration ou une récompense la mémoire sieurs, où une nation doit avoir des en- de celui qui a tiré l'épée contre la France, trailles, et nous sommes aujouid'hui dans c'eût été non seulement une inunoi alité une de ces circonstances; que la chambre privée, mais encore une immoralité nalid- se rappelle qui elle repousserait si elle <e- «aie! Très-bien C'eût été blesser le jetait Je projet; que dirions-nous si nous sentiment le plus cher a tous les Français, lisions dans l'histoire de la Prusse que l'amour de la patrie 0YÛ1 été faire injure quelque temps après la mort du Grand- la tiôble conduite dé Ces officiers qui Frédéric, *-*-~f~-t -t.. a- w— t.-.--— .a. s. sa sœur' Europe, de son p'red victorieux ne proiiônCe son bien e temps après la mort du Grand- nome conduite ae ces oincters qui ic, la nation prussienne eût repoussé Se séparèrent du toi de Naples en 1814', ir ?(Mouvement d'approbation). Cette PolJr sefendre dans le camp d'Eugetie e, que Napoléon a foulée quinze ans où s'était réfugié leur patriotisme. (TrêS- 1 p'red victorieuxne prononce son bien nom qu'avec admiration. Dans Celle Prusse Messieurs, je n'ai pas besoin sans doute qui deux fois fut dévastée par nos arrr.eS, îTéniimêrer tous ùs titres de Napoléôn j'ai vu jouer une pièce dans laquelle Na- 'a reconnaissance et Taclroiration de la Frouce; ils vivent dans tous les cœurs. Je m'associe, au surplus, ce que mon sieur le président du conseil a dit de Na poléon, qui peut-être a porté quelque j'ai vu jouer une pteCe dans laq poléon était représenté, et dans laquelle il était toujours couvert d'applaudisseroens. Que dira l'histoire, messieurs, si vous re poussez, je .projet,?, Elle dira qujs quinze ans après qu'on eut Relevé ses statues, aux atteinte la liberté..Agilatiou l'éxliëme applaudisseraeus de la nation, une femme gauche. s'est présentée devant une chatpbre française, voix 11 l'a tuée, en disant Je suis la sœur de Napoléon, M. Dupin Mais rapjrelez-vous, mes- et que vous lut avez répondu i Nous ue ®'pur8i qu'il avait aussi combattre 1 anar- vous connaissons pas! Très-bien! très- cbie, et qu il a su la comprimer. Ainsi bien! Anx voix:! donc il faut qu'il soit bien Constant que M. Lerbetle demande M. le président ,a pension, dont au surplus je ne conteste de conseit s'il existe de la part de de Pas le chiffre, est accordée la sœur de Lipona une renonciation aux droits qu'elle Napoléon, et non la veuve du signataire préteud avorr exercer? du 1 janvier 1814- (Aux Voix aux Voii M. le président du conseil', fl n'a été Éa clôture! demandé par le gouvernement aucune re- ba clôture de la discussion réclamée a nonciation la comtesse de Lipona gra'lds cris, est, malgré une vive opposi- ni Sa famille, par la meilleure de toutes ''«n, prononcée uue forte majorité, les raisons, c'est qu'on ne lui reconnaissait Article unique du projet de loi aucun doit. Vous aurez jiayé une fois K I' esl accordé Mn,e la comtesse de par munificence royale, et vous serez forcé Lipoua une peution annuelle et viagère de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2