2 reçu ta Tour par le duc de Wellington Ils en conclurent qu'il n'y avait rien de et salué par l'artillerie des forts. Une répréhensible, et qu'ils pouvaient en en- garde d'honneur l'attendait. Il s'est rendu seigner les prencipes. Par lettres des il de «uite l'hôtel de Clarendon. mars et 6 avril, on répondit que tel n'est Les journaux allemands avaient dil P38 1 intention de S. S. et qu'ils doivent que la légation belge était .arrivée le B se soumettre au jugement qui condamne mai Coirstantinople, elle n'y est arrivée les écrits d'Hermès. Leur écni est renvoyé tjue te 16. Patrie de Vienne le' a mai, s®/»8 f*oir été examiné. C'est après la feord d'un bateau vapeur, elle entra le r®ceptiou de la dernière lettre qu ils ont i3 dans la mer Noire; malgré une rude pt*itté l\<»me. tempête elle aborda 3 trois jours apiè.s La seconde édition de la brochure Coustantinople et était peine établie dans de M. Dumorlier, membre de la chambre le palais qu'un loi avait préparé sur le des représenta h s, SU*-la Belgique et les Bosphore, a heures et demie de la ville, a4 articles, vient de paraître, qu'elle reçut la visite des secrétaires de la Les individus pjévetius d'avoir pris légation française qui lui firent l'accueil le aux troub|rs qui ont eu lieu dans plus cordial. Indépendantnijft du 3 jujn denjferj ont comparu le Le Courrier belge fait remarquer 13 au tnaiiu devant le tribunal correctionnel; que d'après l'art. 45 de la loi communale, la citation porte qu'ils sont inculpés de toute réclamation contre les élections doit rébellion envers la police, au moints d'outrages être formée, peine de déchéance, dans par paroles, gestes et menaces envers la les 10 jours de la date du procès-verbal, police et subsidiairenient de bruits et ta- et que par conséquent la députaiiou per- pages injurieux et nocturnes; l'un d'eux maueute peut prouoDCer dès présent et était inculpé eu outre d'avoir provoqué faire cesser la situation lâcheuse de la ca- par des discours tenus en public la dilate. rébellion prémentionnée. Le Courrier belge a avancé que Dix témoins, tous gendarmes et «gens M. Okelly était devenu fou depuis deux de police, ont déposé, il est résulté de leurs jours et qu'on l'avait an été; ce; fait est dépositions qu'un des prévenus aurait sifllé inexact, et nous sommes invités annoncr et crié tant la Place de la Monnaie que la malveillance seule a pu faire té- que dans la rue royale, qu'un autre a pauiire ce bruit. donné un coup de pied un gendarme Op lit daos l'Eclaireurde Nemur ""i" police eo se déballant, et qu un troisième a donne S il faut en croire le Journal de Cont- no coup de poing un garde de sûreté .OOi >71) Organiser eu Belgique la résistance aux 2$ Le sieur R art.ces. I n ex.ste pas et.Belgique de part. ,iUcfi a également comparu ce matin pour repubhca.n. Lorsque la forme du gouver- avojr daos&UDe des "g, lumuIll/uses nemen. était tadec.se, après la révolu.,on résjs(é ayec vjo,ence gux 0f(Jres de premier salarie de la Dation, la garantie - la ptiis sûre de la liberté au dedaos et de De Ie *eox Pas demander qu'on la défense aà dehors contre tous les ennemis demain. Vous potlvex recourir de l'indépeiidance. Mais, par cela seul qu'ils e" do «loi», itoi, répondit ud reconnaissent la communauté politique lé dêa j employés. - Jei. neveux point de- droil de disposer d'elle-même comme elle maDder grâce, répondii-ilj je suis innocent, l'entend, ils se sont ralliés nécessairement La pusieiiié le capra. Ce n est pas- pour et sans arrière-pensée la forme de gou-, mo.1 *lue Ie m yfll'ge de ma comdamoation, veroement que leurs compatriotes ont pré- ®,a'8 pour ma pauvre -fille. Le coupable férée .et' c'est dans cette sphère d'action 8eu' demande grâcei< L échafaud ne fait qu'ils défendent les droits de notre roté- P36 V*BT l'innocent. Et il se reodil grité territoiiale, ajournant des temps a sou cac^°t d un pas assuré.- plus calmes l'application d'une théorie qui On écrit de Liège, 12 juin se démentirait elle-même si elle pouvait Depuis les dernières démonstrations qui trioniplier sans le consentement général. onj jjeu dans le Limbourg, le général Les professeurs hermésiens, pendant Dibbets a fait interdire l'entrée de Maes- leur séjour Rome, ont demandé au saint-1 tricbl tous les babitans des villages où. siège l'autorisation de faire imprimer ui-e des drapeaux belges ont été arborés. Cette brochure intituléeMeletemala Tbéologica, interdiction a même été étendue aux per- pour le cas où l'on n'y trouvât rien, de sonnes qui ont, signé des pétitions ey faveur contraire la foi catholique, Il leur fut du maintien de l'intégrité territoriale, répondu qu'on Devait' rien décidé sur son contenu, mais que par des motifs extrinsèques, on ne jugeait pas propos de le permettre. COUR D'ASSISES DU BRADANT. AUDIENCE DU 12. (l) A io heures M. le président ouvre la séance. p. M« Neyssens M. le président, me sera-t-îl permis de faire une observation? Lafosse s est rappelé que lorsque dans la soirée du t«f féviier, il est allé dégager sa montre chex le commissaire du mont- de-piété, il se trouva là une fille qui lui prêta tuie lumière pour chercher une pièce d'argent qu'il avait lassée tomber terre. S'il était possible d'entendre celte fille, je pense que la déposition pourrait produire un boD effet dans la cause. M. le président Si cette fille peut être trouvée, elle sera entendue. Je donne des ordres en conséquence. La parole est au ministère public pour la réplique. M. fancampsubstitut du procureur général, reproduit avec beaucoup de chaleur toutes les charges de l'accusation. 11 s'ap puie principalement sur la possession avouée des objets volés immédiatement après la crime. Les relations nombreuses avec la victimela fausseté des dénégations qu'il oppose ces preuves; >ion désoeuvrement, sa paresse, sou immoralité ses auiëcédeus criminels, ses liaisons avec des êtres faibles; la terreur qu'il leur inspire.; son indifférence eu matière de crimes; les idées atroces qu'il professe sur l'assassinat l'alibi qu'il a invoqué et qui a tourné contre lui; sa misère avant le crime; sou aisance quand le crime est consommé; ses préparatifs fuir le pays, quoique tranquillise par l'arrestation de deux innocens. .f itrt M. le président M« Neyssens, la fille de service chez le commissionnaire au mont-de-piété de la rue des Chandelles, est présente; désirex-vous qu'on l'entende en ce moment. M* Neyssens Volontiers,. M. le pré sident, Cette fille est introduite; elle déclare ne Se rappeler aucunement la circonstance que Lafosse a alléguée. Cela a pu arriver, mais elle ne saurait l'affirmer. L'accusé Rappelez-vous, mademoiselfe, c'était le soir et vous étiez occupée laver le carrean. Le témoin Daos ce cas là ce devrait être vers le soir, mais je ne puis pas m» souvenir. La parole est ensuite donnéç au défenseur qui, dans une plaidoirie animée, s'efforce de démontrer qu'il n'y a contre Lafosse qne des présomptions et que sur des, pré somptions il est impossible de baser une condamnation. Le. plus puissapj argument, la possession des objets volés, constituerait tout au plus, contre l'accusé, une preuve de recel de vol, et si'le jury l'accepiair, il devrait écarter lies .circonstances aggra vantes, qui, comme le fait principal, ne soot appuyées que sur des présomptions. Après un quart d'heure de suspension la cour reprend séauce. (i) Nous avons cru oc dcyty'r rpproJuire ijuo la séance finale. .soi.-. il»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2