MERCREDI
f do fou cFfaudte-Ocoideutafc
outua
VILLE DTPRES
l. d. fr.
I/'nlroimemont ce Journal rsl. pour les villes çt
am>iniiss4 iin n.s Je Courtrài et <rY]tres, fle fr. 5 par
trimestre, et de Cr. ptnir toute la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit - Romain17 et. par
ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignés, paient
uu frnnc. "P'i
FERM. DÉFINITIVE DES PORTB8
FERMETURE DES PORTES
OUVERTURE DES PORTES
»E LA VILLE.
Du I au 3o juin, 4 heures.
DE LA VILLE.
Du I au 3o Juin9 1/1 heures.
DE LA VILLE.
MjOIOj îîu 3! 'if ov)
Du 1 au 3o juin11 heures,
B E L G I 9 V E.
Yiiu, 20 juin.
F.RnATA. r?- Au dernier numéro du
Propagateurp. 1", col. 1, vers 6, lisez
Car il» ne cnùsjent pa«, icide toutes parts.
Du reste, il est facile de voir, et cela
saute aux yeux» qu'il fallait le; pluriel, pour
rimer h Art* -,
Un grave incident s'est flftwé dans l'arrêt
de la cour d'assises du BraLant, du 13 de
Ce moislequel prononce la peine de mort
contre Lafosse. La cour prétendu que
le premier verdict du jury, sur la 3° question,
était incomplet, et, par conséquent, a requis
la rentrée du. jury dans la chambre des dé
libérations, afin qu'il, eût a rendre une réponse
complète. M" Neyssens, qui, d'ailleurs, est
l'un des bous avocats du barreau bruxellois,
a soutenu quç la réponse était complète, et
que, de ce che^ les circonstances aggravantes,
etc., se trouvaient implicitement écartées. 11
a fait et obtenu des réserves en conséquence.
Sans prétendre décider une question aussi
ardue, aussi conlreversableil n'estcertes
ni illogique, ni téméraire, de voir, dans l'espèce,
un motif .de cassation, et, partant, de se ranger
h l'avis de l'avocat Neyssens, Toujours
est-il quedans le doute même, la balance
doit pencher en faveur de l'accuséet il est
.plus d'un homme de loi qui, sans prétendre
excuser un malheureux de la trempe de Lafosse,
ne s'attendait, certes, pas une çoiudamnation
capitale!,.. La rentrée du jury n'y a pas peu
contribué.... Nous estimons, part toute con
troverse sur l'équité ou l'iniquité de la peine
de mort, que la peine immédiatement moindre,
-f les trayaux JJorcés perpétuité,eût dû
.seule, comme suffisamment répressive, être
prononcée çopir« Lafosse!.» 11 ne s'agit pas,
ici, d'un individu, d'un coupable il s'agit
dp justice et de pénalité; c'est-à-dired'un
la gendarmerie nationalebrave et vieux
militaire!... Un discours funèbre, fait par
M. le sergent Auguste Lancloua été pro
noncée, sur la tombe, par l'un de ses collègues,
du 5e de ligne. (1) Cette dernière et solennelle
alloculiou d'adieu, d'ailleurs bien écrite et bien
déclamée, a fait une vive, uue profonde im
pression Le soir, il y a eu re'nnion générale
de MM. les sous-officiers de la garnison. L'on
aime a voir ainsi se cimenter, de plas en plus,
la bonne harmonie, les sympathiques et louables
sentimens de confraternité entre les divers
corps de sous-officiers, objet spécial, ob doit
le savoir de reste, des hautes et nobles sol
licitudes dn Grand-Homme, qu», lui, comme
déjà nous en avon? rafraîchi la mémoire, aimait
proclamer que ses soas^offiewer ctaieft
l'une des espérances et des gloires de l'-^r-
mée Et^ Napoléon conp sûr, s'y
connaissait lui Un ex-Sous-Officier i
principe!
On a entprfélundi dernieravec les
honneurs militaires, l'intéressante musique des
Orphelins en tête le brigadier Rogez, de
Le Handelsblad dont les
pondances ont représente Jusqu'ici les 5
puissances comme unanimes pour exiger
de la Belgique son adhésion pure et simple
aux a4 articles, croit aujourd'hui devoir
faire eutre autres les observations suivantes
l'occasion des articles de MM. Dumortier
et de Mérode
Certes la situation où nous nous trouvons
depuis six ans est fâcheuse et accablante,
mais on se trompe au dernier point, si l'on
s'imagine que pour sortir du statu quo
la Hollande soit disposée faire d'antres sa
crifices que ceux auxquels elle a déjà uôuscril.
Nous mollirons noire confiance dans les
puissances avec lesquelles nous traitons, et
dans la sagesse de notre roi. Mais l'Europe
doit y voir une preuve que nous avons
fermement résolu de repousser, unis poire
roi, toute iojustice, dût-il nous ^en coqter
notre dernier homme et notre dernier florin.
Le Journal de la Haie reproduit eu
entier l'article du Handelsblad.
(1) M. Principe, du 5e de.ligue.
On assure que le départ de Londres
de M. van de Weyer ne se rattache
aucun fait nouveau dans la sphère diplo-
m «tique. Ou ajoute que ce sont des affaires
particulières qui, la suite de la mort
son père, l'ont appelé Bruxelles. Il-est
possible que cette explication ne soit pas
complètement exacte, que ce ne soit-.pas
là l'unique motif de ce voyage de M. vatt
de Weyer, et qu'il ail saisi avec empres
sement cette occasion de conférer avec le
roi et lté, membres du cabinet en personne
sur les (prochaines négociations diploma
tiques-, uiais ce qui semble certain, c'est
que ces négociations be sont pas encore
officiellement reprises. Observateur
- On lit daas un journal
Les gendarmes de la brigade de Heerletf
ont arrêté, lé 10 juin, dans la communie
de Kerkraede, un individu de la Prusse;
accusé d'être détenteur des manuscrits et
l'éditeur d'ouvrages pubtés contre le gou
vernement prussien dans l'aifaire de l'arche
vêque de.Cologoe. Son extradition en Prusse
va avoir lieu.
Le gouvernement u'a aucune connaissance
de cette arfeslàtiôuet nous pouvons af
firmer que la nouvelle de l'extradition n'a
pas le moindre fondement.
La chambre des appels correctionnels
de Bruxelles, a rendu un arrêt sur les
contraventions relatives la publication
des remèdes secretspar lequel elle admet
les appelans faire la preuve que les
médicamens entrant dans leur composition
sont compris dans les pharmacopées, ou
reconnus par les auteurs sur cette matiète.
Les moyens de cassation que le dé
fenseur de Lafbsse se propose de faire
valoir, pour arriver l'annulation de l'arrêt
qui condamné Lafosse la peine capitale;
sont au upmbre de deux.
M, le général Buzçu, gouverneur dç