f fou cFfauc) t e-0cct3eiiiafu eto VILLE D'YPRES. ou SAMEDI, i4 JUILLET, i838. Année,) iflii ?ej> f Il (N° 2168.) U> lis l^ouiitd .VaM «5 .M L'abonnement cç Journal est, pour ha villes, et arroiulisscmyns.de Courtrai «t «TYpres, de fr. 5 par trimestre, «t'-de fr. <3 pour toute la Belgique, franc de port par la poste. l'rix des insertions en Petit - Romain17 et. par ligne et toutes celles an-dessous de 6 ligues, se paient nu franc. OUVERTURE DES PORTES ne la ville. Du 1 au il juillet, t\ heure». FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 3i juillet, 9 i/a heures. 1 1 FERM. DÉFIMTIVE DES PORTES tr <X t 1 DE LA Y1LLB. i Du I au 3i juillet, II heures. Il' ov'imtroh ir.nntliiT jji> litifïiio^ .zi^. li!«vil sa'éiun.Dmzuoia ;,r, 6 ;i .|„q Yb*f Jt» Yn s si BELGIQUE. YfRss, 14 juillet J*. »J 9nu./i 1 F'i C»-VJ Un grand orage s'est élevé dans la dernière nuit. On ne se rappelle guère d'en avoir vu régner un semblable. La foudre, tombée, en plusieurs endroits, a occasionné, dit-on, de oombreux sinis trée entre autres, la ferme appartenante M. Tcfc-taoïrôe'/Terrierooeopée par le sieur Kleire, sous Drielea lez Ypres. La grange a été incendiée 2,000 bottes de tièftes, 200 de lin, chariots, charrettes, efc., tout a; été la proie des flammes. On parle d'un sinistre Bécelaere. Le nommé Florquin, ouvrier, vient de se suicider- par strangulation, rue de la Nouvelle-Caserne. On attribue ce malheur la misère!.... - Ici en ville, l'impétuosité du vent, ou )a foudre peut-être, ont' renversé deux cheminées -. l'une, chez Ma- Bousman, agent de la Banque, rue au Beurre; l'autre, chez M. Rycx1 Prient, négociant, rue de Lille. Si d'ultérieurs détails nous parviennent, nous les ferons connaître dans notre pro chain numéro L$ oncours littéraire d'Assenède, Flandre orientale-, eu lieu, d'après ce que nous lisons dans plusieurs journaux, dimanche, {'juin dernier. Nous ne men tionnerons pas tes prix de déclamation dite sérieuse et comique. La Société de Rhé torique, d'Assenède, a décerné les deux prirt de prose MML Ronsseavocat, Audenaerde, ancien élève, si nous ne nous trempons, de M. P. Befaaegcl, l'un de nos plus savans grammairiens et philologues Tbourout et P. van Duyse pro fesseur l'Athénée de Cand (1). M. Ronsse a traité cc les Gueux des bois, Audenaerde; M. P. van Duyse, le Siège de Termonde, sous Louis XIV. Le premier prix de poésie a été décerné, mérite égal, MM. P. van Duyse et F.-J. Blieck candidat-notaire, WerVicq. Le poème du premier est intitulé Le Moine de St-Just; (1) le poème de M. F.-J. Blieck, Sainte Dympbue. Pour vider le couflil de parité entre ces deux nobles rivaux, d'ailleurs l'un et l'autre au premier rang de nôtfe Jeune-Belgique littéraire, on a eu recours au sort. Le tirage a favorisé M. Blieck. En conséquence, il a obtenu la médaille eu vermeil; et M. van Duyse, celle en argent. Ce fécond poète a fait, pendant la distribution des prix, diverses improvisations en vers et la hauteur de son beau talent. C'est avec le plus vif plaisir que nous voyons ap paraître derechef, l'horizon littéraire dont il semblait avoir pris la résolution de s'éclipser lopt fait, notre compatriote M. F.-J. Blieckl'un de nos meilleurs poètes belges-flamandset qui, certes, n'ayant pas négligé l'utile pour l'agréable, a, outre son incontestable talent, des con naissances positives, et, certes encore, pos sède fond la spécialité laquelle il semble s'être voué le Notariat.... Du reste, il n'est plus, le temps où la poésie menait l'hôpital ou aux petites-maisons. Un véritable poète, un poète comme mon sieur Bliecksavez - vous ce que c'est maintenant L'homme instruitl'homme utile, plus les belles-lettres, et, surtout, la poésie. Doncquod abundalnon viciât. Voilà qui répond tout! L. D. W. La Comédie française vient de recevoir, l'unanimité, une tragédie, in (i)Noùs ayons eu souvent l'occasion d'en parler, (1) Adolphe Siret a traité le même sujet dan» surtout dans nés articles Littérature Nationaleses Genêts, i838. Le poème de M. P. V. D. en etc., insérés, entre autres, dans l'Émancipation, serait-il une imitation ou traduciton? titulée £,es Gladiateurs. L'auteur est Mme Altenheim, fille de M.,Soumet (1), de l'Académie française. Elle sic n'a eucore que 22 ans. (2) Un journal hebdomadaire flamand, intitulé l'Jdrgus, paraîtra, incessamment, Bruxelles. Nous eu avons lu le prospectus, dont la rédaction, ainsi que les principes, qui se formulent par Impar- tialité, Union, Moralité et Justice, ne laisse rien désirer. On trouve le pros pectus au Café de la Paix au Parnasse au Saumon et au St-^dndré. On vient de distribuer, aux souscrip teurs, les Projets de Mariage, ou les Forains Ypres par le sergent Lanclou. -- On se convaincra que cette petite pièce est de celles qui ne craignent pas l'épreuve du grand jour de l'impression. On ouvre une souscription au Duel dramè en un acte mêlé de chant, par un amateur, de celte ville. Il ne sera pas sans un certain intérêt de comparer entre elles, sons le rappott du style, de l'intrigue, et, surtout, de l'originalitéles deux pièces de MM. les amateurs..M C'est ce qui sera facile, si, toutefoisla souscription marche. CONSEIL PROVINCIAL. Séance publique du 12 jullet i838. Présidence de M. Massez. Le premier objet l'ordre du jour, est l'élection d®. trois membres de la députation permanente, par suite de l'expiration du mandat de MM. Pecsteen-de Lampreei t DeneckerJoseph et GoethalsJean. Il est procède cette élection (faits la forme pres$y^iç. Lç nombre des .votans est dç 60,. après véiificati^ te nombre des bulletins est trouvé également de 60. Voici Je résultat du dépouillement du scrutin Pour t arrondissement de Bruges A OBTENU, M. Peceteen-de Lampreel. 5"} voix. M. Decroeser-Vancaloen. i iJ? M. Vandergracht d Ecyhem. 1 i4. (1) Auteur, entre autre», de Jeanne d'Arc, ou la Pucelle d'Orléans d'Une Journée de Néron, etc. [2) Elis. Qui? l'Académie? 1a fille de M. Soumet?

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1