VILLE DTPRES.
SAMEDI, 4 AOUT, i838
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N° 2174.)
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L'aboDiicuient i ce Jucihal; est, pour les villes et
arrondissemens de Courtrai et d'Ypres, de fr. 5 par
trimestre, et de fr. (i pour toute la Belgique, franc
de port par la poste.
Prix des Insertions eu Petit-Romain, 17 et. par_^
ligne et toutes celles au-dessous de (i lignes, se paient
un franc. -
OUVERTURE DES PORTES
ne LA VILLB.
Du 1 au 3i août4 heures.
FERMETURE DES PORTES
ne LA VILLE.
Du 1 au 31 août, g 1/3 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
- i ifttJ.
DE LA VILLE.
Du 1 au 3i août t il heuret.
A l'occasion de la Kermesse, dite TuiND Afe;
le Propagateur ne paraîtra qu'une fois la
semaine prochaine.
BELGIQUE.
Trais, 4 août.
Il 'v-'i :i t "1 u
^3* L'adresse du conseil communal
au roi, contre l'acceptation des 8<$ articles,
j; si un acte louable, viril, un acte,
enfin, qui, lui tout seul, est fait pour
placer biut, dans l'estime publique, dans
les sympathies générales, l'administration
qui, surtout en ptésence de l'inqualifiable
•conduite de la majorité du conseil provin
cial, s'est unanimement levée contre, el a
piotesté, officiellement, auprès du chef de
l'état, contre le morcellement du territoire,
éontre l'accomplissement du ftauduleux, de
l'inique traité dit a des 24 articles!!!
Hommage el reconnaissance, donc, au con
seil communalel surtout aux magistrats
municipaux le collège échevinal --
qui, eux, ont pris l'iniative de cette ho
norable, de cette patriotique mesure!... Ils
ont bien mérité de la cité; oui, ils ont
bien mérité de la Patrie!... Libre, maintenant,
aux hommes du rejet, et nous les con
naissons, ceux-là! d'y voir, avec certain
haut fonctionnaire, principal promoteur de
celte déplorable équipée ultra-administrative,
une parade de vaioes démonstrations de
patriotisme!!! Nous avons dit..., en
attendant qu'ailleurs, notre voix, nous
aussi, se fasse entendre/..'.
A propos du Programme des Di-
vertissemens du Tuindag (1), etc., on
nous permettra, sans doute, en faveur des
[motifs, essentiellement bienveillans et in-
(1) Thuindag, pour Tuindagest un archaïsme
en orthographe. Aussi, M. J.-J. Lambin, ar
chiviste de la ville, juge compétent dans la
matière, se garde-t-il bien d'écrire Thuindag.
hostiles, qui nous font agir, les quelques
petites observations grammaticales que nous
croyons devoir soumettre aux amateurs.
Nous lisons, dans le Programmele mot
Arc k main (1) arcus Cela n'est pas
correct Arc main, en main, la
maio, etc., sont, sinon des barbarismes,
du moins des pléonasmes. Arc suffit, est
parfaitement intelligible. Dans fi sens cor
respondant, nous avons Arbalète et,
peut-être, comme diminutifs, Arbalétrille
arbalétrineetc., a jalet, ûeche, flé-
chelle ou flechrile, etc 1 L I) W.
^3* Les artistes du théâtre de Brugessous
l'administration de M. Dupuis,donneront, lundi
prochain, 6 du courant, pour leur première re
présentation, la Dame blanche, opéra en trois
actes, paroles de M. Scribe, musique de Boïel-
dieu, et le Chaletopéra en un acte, musique
de M. Adam.
Ainsi donc, lundi prochain, nous verrons
débuter les artistes dramatiques appelés a
faire partie, pour l'anuée théâtrale i838-3g,
de la direction de M. Brillé Bruges. Les
antécédens de cet habile directeur sont la
nul doute qu'il n'ait fait choix, de nouveau,
d'une bonne troupe. Ajoutons que l'occasion
est opportune, favorable; et, nous le repétons,
ces représentations séniques, où, certes, affluera
la fouleue seront pas les moindres diver-
tissemens de notre Kermesse, de notre grande
fête obsidionale commémorative.
L<* correspondant de Londres du
Handelsblad lui communique ce qui suit,
en date de Londres du 27 juillet
La couféreuce n'a pas encore eu de
réunion celle elle semaiue paraît ne point
vouloir ouvrir de- protocole avant d'avoir
essayé d'être d'accord sur l'objet en dis
cussion. M. Dédej doit avoir positivement
(1) Notes qu'en outre, HANnboog kruis-schiet-
oJ~steelboog signifie, tout juste, arbalète. Aec
k» main est donc, par-dessus le marché, littéra
lement traduit -- handboog un contre
sens. L. D. VV.
déclaré qu'il ne pouvait en aucun ca»
entier dans les vues de la France, dout
je vous ai fait part dans ma dernière
lettre. On o'a pas encore pu savoir clai
rement qu'elle marche l'Angleterre adoptera.
Le point des arrérages des rentes dus par
la Belgique n'est pas une des moindres
difficultés qui peuvent retarder le dénoue
ment. Entre-temps, il ne dépendra pas du
gouvernement néerlandais qu'il ne soit
promptemeut terminé.
Les instructions envoyées dernièrement
M. Dédel sont de nature inspirer
tous amis de la justice et de l'équité la
ftrme confiance que l'ou ne réclamera pas
de la part de la Hollande des sacrifices
auxquels il ne pourrait pas être satisfait.
Bruxelles depuis douze ans n'avait
plus vu dans son enceinte de supplice
sanglant.
Des le milieu de la nuit des groupes
de curimx stationnaient au milieu de la
Grand'-Place pour voir si l'on placerait
la guillotine, et de grand matin toute la
ville retentissait de la nouvelle que l'exé
cution devait avoir lieu ce matin 8 heures.
Des flots de peuple commençaient déjà
affluer sur la place sept heures.
Lafosse ayant refusé obstinément jusqu'à
hier soir de recourir la clémence royale,
en répétant sans cesse que l'innocent n'im-
plorait pas grâce, et qu'il ne demandait
que la mort, a été prévenu ce matiD 6
heures, l'ouverture des cachots, qu'il
devait s'y préparer. Il avait dormi d'un
profond sommeil et il a appris cette af
freuse nouvelle avec calme.
L'abbé Triest est bientôt arrivé pour
lui prodiguer les dernières consolations de
la religion. Lafosse s'est refusé obstinément
se confesser el avouer sou crime, malgré
les instances du digne ecclésiastique. Je
suis innocent, a-t-il dit. Ma pauvre
fille Ma pauvre filleCe n'est que