ftcuttuxŒ 7)cj fou cFfaii3tc-0cci36iitafc> eto Se Cxj VILLE D'YPRES. (N° 2175 et 2176.) SAMEDI, 11 AOUT, 1838. XXIIrae Année.) -ad I soi ,-uvv\ ».io -",iu> i1 fn itoJi «sili uoiîi.te i ;a toi 3I.C 1 1 .••-> 1 1 ■m j - M fil J iTft nn tt= L'abounement A ce Journal est, pour les villes et arrourlissemens de Courlrai et d'Ypres, de fr. 5 per trimestre,- et de fr, 6 peur Irtrte la fielgique, franc de port par la poste. Pria des Insertions en Fetit-Romain, 17 et. par ligne et toutes celles au-dessous de 6 lignesse paient un frape. OUVERTURE DES PORTES de la ville. Du 1 au 3i août4 heures. FERMETURE DES PORTES de la ville. Ai 1 ou 31 août, g i/a heures. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES de la ville. Vu 1 au 3i août t il hturet. 9l) ivl' BELGIQUE. Trais ,11 août. ^3" Les divertissement aonoucés an pro gramme de la régence, onl eu successivement lieu, malgré le mauvais temps, qui, lui, semblait conjuré contre nous; c'est-à-dire, contre les fêtes et réjouissances publiques.... Quoi qu'il en soit, et en dépit des ondées capricieuses et nombreuses, qui, espèce de giboulées anormales du beau du grand mois Auguste (par corruption, ^4oût), s'en venaient, ('improviste, singulièrement rafraîchir les diverses honorables assistances, le tout a bien marché, le tout s'est encore mieux passé..,. A demaiu, dimanche, i a, la clôture, dite a le Petit- Tuindag, et le tir la cible de nos élégans et braves sapeurs-pompiers. En première ligne de nos fêles, diver- tissemens et réjouissances se trouvent coup, sûr, les débuts de la troupe d'artistes dramatiques direction de M. Brûlé Bruges. Dimanche et jeudi, dans la 'ame blanche et le Chdlet, dans Jean de Paris et France et Savoiecelle oune, cetie excellente troupe a fait ce que uous appellerons, nous, en termes sacra- entels, ses actes de présence, et, surtout, ses preuves.... Mais n'anticipons pas, n'empiétons pas sur le domaine du ompte rendu Spectacle; territoire ont la mouvance appartient notre ami collabaraleur M. L. Cependant, oous éprouvons l'irrésistible besoin, parce que toute Ja force de la justice et de la vé- té, part nos sympathies artistiques, - nous y entraîne, nous éprouvons l'ir- sistible besoin de dire, de proclamer que troupe de Bruges a fait plus que réaliser S espérances, plus que ce que le Public rit en droit d'attendre elle les a surpas sées.... Aussi, un nombreux auditoire, foule compacte, peut-être saus précédées dans dos fastes dramatiques, a-t-il prononcé, irrécusable jury l'encourageant, l'honorable verdict dont nous venons de formuler, ici, nous aussi, le résumé. Un mot encore, et nous finirons. Il y aurait plus que de l'injustice, ne pas citer, au moins, quelques noms propres. Naturellement, ceux de MM. Roux et Désessarts de Mm«» A^oiturier, Brûlé, Dupuis viennent-ils se plaeer-'sous notre plume.... Enfin, artisteschœurs, costumes, personnel et matériel, tout est l'unisson, loot s'barmonie, tout marche bieo;et, uous résumant, nous croyons ne pouvoir mieux formuler notre pensée, qu'en nous répétant nous-mêmes C'est une bonne, une excellente troupe! Maintenantnul doute que le subside accordé par la ville, ne soit proportionné au nombreux personnel de la troupe. Nous ne sommes pas daos le secret; maiss'il eu était autrement, c'est-à-dire, que la subvention fût trop minime, nous aimons croire que la régence, dont les actes, d'ailleurs, sont généralement empreints d'à-' propos, de sagesse et d'équité, s'empresserait de majorer le chiffre du subside ce serait droit et justice. Il paraît que l'on élève des récla- matioDS contre la décision du comité d'es- crime. N'ayant point assistés l'assaut,' nous nous bornerons au rôle de rapporteurs. Résumant ces réclamations nous dirons d'abord, que l'on assure que le brigadier de chasseurs auquel la médailleprix des maîtres, etc., onl été décernés, avait été suffisamment louché par un gendarme, tel pointqu'il lui avait rompu trois fleurets sur le plastron mês|e touches certes, flagrantes, s'il en fut jateais; qu'un maréchal des logis du même corps, dernier tenant avec ce brigadier, comptant a tou ches contre lui en porta une 3e. et, avant la riposte, mit son fleuret par terre, en s'écriant et Touché! c'est la 3* le prix est gagne/ Que ce sous7: officier ai bien on mal fait, en déposant' le fleuret, la question o'ést pas là; et, si les faits allègues sont réelset même en comptant la riposte manquée pour valide, c'est-à-dire, pour un touché, toujours est-il qu'il y avait paritéet quepar conséquent, il s'agissait de la vider, cette* parité, en laissant tirer la plus belle'»' entre les deux assaillans.... Nous supprimonf d'autres réclamations et réflexions, ne voulant publier rien d'irritant. Toutefois, oous dirons que le Public, que lés maîtres, prévôts et amateurs s'élèvent contre la décision in tervenue.... Il y a plus on assure que M. le bourgmestre offrira, lui-mêmeua' nouveau prix d'escrime, et que, cette fois, le jury sera composé de juges uou militaires. C'est le Propagateur qui, le pre-1 raier n° 2173, i«' août, avait annoncé, d'après des assurances positives, la nomi nation, levêché de Gaod, de M. l'abbé Delebeçque, directeur du séminaire de Bruges. De là, abusivement, divers journaux avaient parlé d'un séminaire d'YpRES. Le Journal des Flandres a très-bien fait de relever celle erreur matérielle.... Toutefois, il ne dément, ni ne ratifie notre versiou. -«r» Nous ajouterons que, jusqu'ici du moios,> cette nouvelle ne s'est pas officiellement confirmée. D'autre part, nous oous étions d'autant plus empressés la publier, qu'elle nous avait étonnés, nous-mêmes, davantage, eu égard, surtout, au rang d'anciertneté et de hiérarchie du nouveau promu la dignité épiscopale.... Nous sauronssous peu, sans doutequoi nous eu tenir là-dessus. - Mgr l'ancien évêque est mort le 7. - Le sieur Vaudorpe, adjudant sous- officier, attaché au dépôt des ophihalmiques, s'est fait sauter la cervelle, d'un coup de pistolet, dans la matinée du mardi, 8 du'

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1