W YIV EN,
ANNONCES.
3
ALLEMAGNE.
Francfort23 août.
La Gazette d'Augsbourg consacre un
_Jrès-long article justifier le gouvernement
prussien de sa conduire envers Us protesians
de Silésie, qui émigrent par centaines pour
l'Ausirasie. D'abord, dit-elle, les mécontetis
ne sont pas des luthériens primitifs, mais
des novateurs et sépai «listesqui prétendetu
baptiser, marier et enterrer sans égard aux
cotmitrres suivies depuis Luther et Calvin.
Que deviendrait la société, si chacun pou
vait se (aire une religion sa tête? Quand
tous les tnécontens seront partisdit la
Gazette d'A ugsbourgle reste de la
population n'eu sera que plus fidèle au roi.
On écrit de Milan, i4 août
Plus le moment du couronuement ap
proche, plus te gouvernement prend des
mesures de précaution. Un camp militaire
d'infanterie sera établi un quart de lieue
de Milan, entre tes grandes routes de
Magenta et Rho. Un avis du major-général
de Weigelsperg annonce <jue ce camp
commencera se former partir de demain.
Le directeur-général de la police, le
chevalier Turresaoi-Lanzetifeld, vient de
publier une ordonnance leative aux étran
gers et tous ceux qui n'appartiennent
pas la ville de Milan ni aux corpi santi
(la banlieue).
SPECTACLE.
I
REPUE DE LA SEMAINE.
C'est «ne tâche rude, ardne et scabreuse
que celle de faire un feuilleton de théâtre,
un compte rçndu de spectacle!'Quel tact fin
et délicat doit posséder celui qui veut le faire
avec succès! Quelle adresse, quelle habileté
il faut surtout pour éviter deux grands écueils
la'louange erronée, et la critique exagérée ou
mal fondée, pour tourner les innombrables
aspérités qui surgissent devant lui là, des
amours-propre^ ménager on sait ce qu'il
y en a chez messieurs les comédiens)) ici,
des rivalités d'emplois, des susceptibilités de
coulisses. Louez-vons quelqu'un, rendez-vous
i'ustice àu mériteau talent Bah dit
'un, pure camaraderie; laissez donc, dit un
autre, c'est de.l'encens payé. Vous faites-vous
l'écho du Public en citant un vice d'élocution
chez celui-ci, un défaut de tenue chez celle-là,
la charge du jeu de ceux-ci, des imperfections
dans les gestes de celles-là Oh! c'est
trop fort, crie l'un; cet homme-là n'y connaît
rien, c'est injuste, c'est révoltant, c'est du
dernier ridicule] C'est enfin un feu roulant
d'épilhètes allant toujours crescendo. Oh oh
fait Cet autre, je voudrais bien rencontrer
ce frondeur, cet Arislarque au petit pied, je
caresserais gentiment l'épiderrae de sa joue!
C'est très-bien discourir. Mais, où trouver
un feuilletoniste qui aurait assez de patience
pour endurer ces améuités, sans y répondre
d'une manière aussi touchaute, aussi péreniptoire
que celle du malencontreux agresseur! Puis
ces inimitiés que s'attire l'écrivain qui signe
ses productions, inimitiés dont même les gens
d'esprit ne savent pas se défendre; tout le
monde ne connaît-il pas la rancune que le
Spirituel Scribe a longtemps gardé au feuil
letoniste des DébatsJules Janinpour
ses pétillants feuilletons, dans lesquels le
caustique écrivain a traité, avec une judicieuse
sévérité, les pièces du vaudevilliste académicien?
Pour notre part, nous, petit collaborateur du
petit journal d'une petite ville, n'avons-nofts
pas vu, depuis la naissance de nos Projets
de Mariagetels chapeaux quinaguère
manœuvraient avec une gracieuse agilité, de
venir, tout coup, perclus, paralysés, rester
devant nous dans la plus complète immobilité;
et pourtant ce sont des chapeaux qui couvrent
de très-respectables têtes. Nous avons ptfs
notre parti nous notts consolons de cette
petite disgrâceen répétant avec Pigault-Lebun
Vanitasvanitatumoniriia vanitas
Voilà un préambule un peu long. Fort
heureusement je n'ai rendre compte que
d'une représentation. Les distributions de prix
qui ont eu lieu, pendant le courant de la
semaine, dans les deux collèges, et, surtout,
les répétitions du Domino noir} ayant forcé
faire relâche.
Dimanche, les Premières Amours com
mençaient le spectacle les premières scènes
de ce joli vaudeville de Scribe ont été jouées
froidement. Cependant les acteurs se sont
animés par degrés, ils ont pris del'entrain
et la pièce s'est bien achevée. M"* Guinard
s'est très-bien acquittée du rôle d'Emeline
elle y a mis du laisser aller, et de cette
aimable naïveté de jeune fille. Monsieur Ernest
progresse il a joné, en homme de bonne
compagnie, le rôle de Rinville. Cet artiste
a de l'intelligence, il se pénètre bien du
caractère des personnages qu'il représente, et,
de plus, il parait être doué d'une bonne
mémoire. Nous devons également citer mon
sieur Saint-Albe, qui, dans le rôle de Charles,
n plusieurs fois excité l'hilarité, et qui a été
applaudi.
Le Pré aux Clercs n succédé cette pièce.
L'action de cet opéra est faible; mais ce défaut
est racheté par un spirituel dialogue et de jolis
couplets. La partition est, comme toute la
musique d'Hérold, gracieuse et originale. Le
duo du premier acte': Les rendez-vous de
bonne compagniequi a été exécutéd'une
délicieuse manière, par monsieur Désessarts
et Mra" Guinard, est rempli de motifs har
monieux, légers et d'agréables effets. Mmc Guinard
était en voix; elle a fait un grao^vplaisir
dans le rôle de madame Girot. Nous aimons
son organe grêle, qui nous rappelé celui
de Virginie Déjazet. Monsieur Guinaid a
joué en comédien le rôle de Commingc. 11
serait désirer que Mr Brûlé montât le Bourgeois
de Gand le rôle de Vargas permettrait h
ces acteur, de nous faire jouir de son talent,
que l'on nous a cité dans le drame.
c
François-Xavier Deflon4g ans, maçon
et Marie-Françoise Poochaud, dentellière, 36
ans.
incss»
Ange-François Opsomer, 6g ans, garçon
boulanger-, veuf de Colette ûuvivier, rue de
Ménin, n° 20. Pierre Vanbee, 1 mois,
10 jours, Courte-Prâirièn" 5. Jean-
Richard Pyck, 83 ans, rentier, époux d'Eugénie
Lefevef, rue du Lapin d'Or, n* ii>
TER OORZAKK VAN VERTREK.
V EN D ITIE
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o/J6eu/>i/taiioj/^tlidta/Aeyf'y&i
GOEDEREN
S"
IMSÎStîS» IDE Sï&ID ÏÎIEIEm
MAESTDAG 37" Augusty i838, te beginnen
om g deren des voormiddae* en naerouddag
ten 2 ueren, zal'er ten huize bewoond door den
Heer D&SCHODTOnt ranger der Registratie-
rechten en Domeinen, op Sint-Jacobs-Kerlhof
binnen de stad fperen, tea zynen verzoeke,
voortgevaeren worden tôt de openbaere ver-
Looping van Meubiliaire en Huiscatheylyke Goe-
derenbestaende naemehtlyk in Koper, tin,
yser, gieys, Cristalyn glas en porceleyn-werk,
Sto&ven, Stoelen, spéel-colysse-thé en andere
lafels, waer onder vericheyde in accajou massief,
bas-buffet in accajou commode, kleerkassen
alderschoonste nachllafels, beddebakken, toilette-
en andere spiegets eenen pupiler, eene violon,
celle, inusiek-vvcrkcn, verjcnejrde soorten van
goede Wynen als Coulevure t** qualitéyt van
het jaer 1811, Roussilton. van het zelve jaer
Bordeaux p)' qualitéyt van 1820 Medoc van
1827, idem van 1828, en St-Julien i83o, eenige
ilesseki n Lier gezeyd Uitaet«net menigvnldige
andere Nobiliaire voorwerpen, te lang pm albier
te mclden,
IXze Venditle zaî gebeuren met tyd van be-
taelinge voor de koopen meer bedraegende dan
vyftien francs, de gonne daer beneden moetende
gereed vuldaen zyn, en onder voordeelige een-
ditien als aa vooren te lezen. 207. - 1,
£T 1 8.
YK&&K B'ITPAES,
ETAT CIVIL.
Du 22 au 34 Août, 1838.
Masculin, 0; féminin, 1 total, 1.
Le Siêuf ANGUINET, l'un des premiers
Physiciens de France, Ventriloque et adjoint
de Mr COMTE, Physicien du Roi, Paris,
dont les journaux de Lille ont fait le plus
grand éloge, Mr Anguinet, est accompagné
de sa demoiselle, qui fait des tours d'adresse
remarquables, plus elle devinera la pensée de
plusieurs personnes de la société, aura l'honneur