sans toutefois en venir un résultat. Sa note a été communiquée la France et la Belgique lesquels y répondront probablement. L'intention de la conférence de rédiger, après que. la réponse lui sera parvenue» une sorte de déclaration ou de manifeste, pour être envoyé officiellement legaal au roi de Hollande koning van Holland.) SPECTACLE. l'agilité et de 1 aptitude militaire de dos soldats. Le roi qui -avait suivi avec intérêt et attention ces exercices s'est plû encou rager teuis ceux qui s'y étaient livrés de» prias on été décernés aux plus habiles et de» distributions de bière sont venues faite, oublier au soldat les fatigues de la journée. La Brabançonne et la Marseillaise furent entonnées et chantées eu choeur par ces voix rudes et mâles et l'heure de la retraite ayant sonné, elle fut retardée par une galanterie d'à propos qui mis un noble pair même de se convaincre de la franche union qui règne dans l'armée et des sen- tiraens généreux qui l'animent. Le 26 le roi est reparti pour Bruxelles; le ministre de la guerre l'a suivi de près. M. de Mootaleuberl vieut de recevoir la visite de MM. les chefs de corps de l'armée. N'est-ce pas là le plus bel hommage et la plus belle récompense qu'il pût re cevoir Emancipation.) M. Smitsdirecteur du commerce est depuis quinze jours Paris, et y restera encore dix ou douze jours. Il s'y occupe d'arrangemens commerciaux avec la France, et aussi de la question de la dette, dans nos différends avec la Hollande. Le second essai du spectacle nautique de M. Theissère a eu lieu hier, avec suc cès Euerbetksur un étangpassé la barrière. A 5 heures la séance s'est terminée. Il parait que bientôt aura lieu la première représentation publiquedans laquelle fi gureront plusieurs pièces, entre autres un monstre marin qu'on a pu voir hier dans Pencfos et qui renferme une mécanique assez curieuse. Ou écrit de Malines, ea date de ce matin Notre ville offrait hier le coup d'œil d'une grande capitale. Jamais Maliues n'a réuni autant de monde qu'hier. Il est venu entre autres un assez grand nombre de Français. Le carrousel de dimanche avait attiré beaucoup de monde, ai concurreos avaient souscrits pour y prendre part. i3 ont concouru tous babilles en bourgeois, y com pris quelques militaires. Voici le résultat du concours, et les noms des concurreos qui ont remporté les prix MM. de Beerski (Polonais), peintre en miniature, domicilié Liège, a eu le premier prix, consistant eu a vases; le deuxième prix a été décerné M. Sébille, lieutenant de chasseuts cheval, une selle au grand complet; le troisième prix a été obtenu par M. Beuze, sous- lieutenant du ac cuirassiers, détaché l'école normale de Malines. Il consistait eu une somme de 115 francs. Le correspondant de Londres de VAvondbode lui écrit en date du a4 août, que depuis que le baron de Senfft-Pilsacb a envoyé sa note en réponse de celle de la Belgique lord Palmerston, S. Exc. a entretenu au sujet de ce projet le uoble lord conjointement avec le barou Bulow Toutefois le moment où elle réalisera ce projet est incertain. Entre-temps, on peut se réjouir, que maintenant on est parvenu au point, que l'on échange des, mues, car, bieu que des notes ne vaillent pas mieux que des protocoles, elles mèneront cependant plus tôt un résultat, que les entretiens diplomatiques, qui ont occupé déjà quatre mois. Ou écrit de Paris, 27 août On lit dans un journal du matin Aujourd'hui. M, l'archevêque de Paris est resté trois quarts d'heure eu conférence avec sa majesté. Son émiueuce partira mardi pour sa campagne. Le duc d'Orléans a donné 25,000 fr. Mgr l'archevêque de Paris pour être distribués aux pauvres de la capitale. M. de Queleu a déjà envoyé une somme de 100 fr. chaque paroisse. Hier, dimanche, en vertu d'une cir culaire de M. le mioistre des cultes, la naissance de S. A. R. Mgr le comte de Paris, a été célébrée par des prières so lennelles d'actions de grâces et par le chant du Te Deumdans les temples de l'église réformée de la capitale. Ou lit encore aujourd'hui dans le Moniteur une série de harangues adressées au roi l'occasion de la naissance du comte de Paris, et les réponses de S. M. On trouve dans presque tous ces discours la répétitioq des mêmes idées.J Les autres baraogues adressées au roi sont celles dç MM. le comte Porlalis au Dom de la cour de cassation, le comte Siméon au nom de la cour des comptes, et le maréchal Lobau au nom de la garde nationale. Le roi dans toutes ses réponses a insisté sur la nécessité de donner son petit-fils une éducation libérale et de lui inspirer 1e respect pour les institutions établies. La police a arrêté ce matin un jeune Polonais, arrivé Paris depuis deux jours. Ce serait, dit-oo, uo agent du prioce Louis Bonaparte. Il a été mis au secret. L'infant don François de Paule et toute sa famille ont diné hier la cour. Tous les ministres étaient invités. Quelques journaux ont fait beaucoup de bruit des ordres donnés des batteries d'artillerie de se diriger sur les frontières du Nord, et l'on en a conclu immédiatement que l'on redoutait la guerre. Il paraît certain que tous ces mouvemens s'opèrent en exécution de la loi votée par les chambres dans la dernière session et relative l'augmen tation de l'effectif des armes spéciales. On assure que le chemin de fer de Charleroi la frontière française sera ter miné slang le courant de l'aDnée prochaine. Plusieurs voyageurs de commerce français qui se trouvaient Mftan et comp taient y séjourner pendant les fêtes du couronnement, out reçu l'ordre de quitter celte ville le 16 du courant. Le général comte de Laroocière père d'Emile de Laroncière, condamné il y a 3 ans par la cour d'assisesdans l'affaire relative M11* de Morell, est tou jours plein de vigueur et de santé et De cesse de consacrer toute sou activité la recherche des preuves qui peuvent établir l'innocence de son malheureux fils. Il pa raîtrait même que les indiscrétions et des documens écrits lui donoeDt dès présent l'espoir de jeter enfin un jour complet sur toute cette histoire si mystérieuse. On écrit de Toulon, le a3 août Le bateau vapeur la Chimèrecom mandé par M. Jeanniu, lieutenant de vaisseau, a appareillé hier de Toulon pour porter les effets du contre-amiral Baudin, qui va commander le blocus des ports du Mexique avec une nouvelle division navale, en rem placement de M. Bazocbe qui estdit-oo, rappelé. Ou dit qu'on se propose d'attaquer par mer et par terre le fort de St-Jean d'Ulloa. On ferait pour cela uu débarquement de 8 ou 900 hommes la Yéra-Cruz. Cette petite colouDe suffirait pour s'emparer de cette ville où le parti français est consi dérable, on tournerait alors le conon des fortifications contre St-Jeao d'Ulloa; les frégates mouillées au point dei Sacrifici d'où se ferait le débarquementtireraient sur le fort, lequel pris entre deux feux n'opposerait pas une vive résistauce. REFVE LE LA SEMAINE. La pins louable activité est déployée par l'administration et par les artistes quatre pièces nouvelles ont été jouées cette semaine, Ce sèle apporté varier les plaisirs des amateurs du spectacleconservera cette troupe les sympathies publiques. Dans le Frère de quinze ans. Marteau a joué, avec naturel et rondeur, le rôie du réfé rendaire; il a bien saisi la bonhomie, type de tant de maris, et cette rampante bassesse, ca ractère distinctif de plus d'un homme en place. Dans cette pièce, nous avons remarqué un ac teur qui ne joue pas souvent des rôles saillant». Nous voulons parler de Lalanne ce jeune homme, qui promet de marcher sur les traces d'Emile Taigny, a joué, avec beaucoup de verve et d'aplomb, le rôle de Francis bravo! M"* Aupy est une petite ingénue fort sémillante, fort égrillarde. Le Domino noir a été très-bien représenté le Public en a témoigné son contentement par de nombreux applaudissements. Mme Voiturier, était charmante, au 2nl acte, sous le costume ara- gonais; au 3m* acte, c'était une nonne qu'il eût été fâcheux de voir demeurer sou» le voile, Désessarts a fait pouffer de rire dans le rôle de Gil-Pérez; il a bien chanté les couplets Deo gratiaset il avait grimé ces traits de manière faire reconnaître certains cafards que nous connaissons tous. Roux, qui, depuis longtemps, nous a révélé son talent comme chanteur, est, aussi, bon comédien on lui recopnaît l'en tente de la scène, et l'art de Lieu nuancer ub

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2