ANNONCES.
LANDGOEDEREN
le gouvernement thnrgovien. Il est difficile
de savoir ce que seront ces instructions
même de la part des cantons qui avaient
pris naguère l'attitude la plus guerroyante,
parce que leur Vote sera vraisemblablement
modifié par des événemens auxquels ils
étaient alors loin de s'attendre.
On assure très-positivement aujourd'hui
que l'Autriche, la Russie, la Prusse, la
Bavière et le grand-duché de Bade ont
donné l'ordre leurs ambassadeursen
Suisse, d'appuyer énergiquement la note
de la France, ce qui exclurait toute po-
sibilité de résistance, lors même que les
mesures adoptées pour obtenir de la Suisse
la satisfaction demandée se réduiraieut
un simple blocus.
On lit dans l'Helvétie sous la ru
brique de Berne
Il se confirme que ce n'est point une
Dote que l'ambassadeur de France a remise
au président de la diète; il lui a donné
connaissence d'une dépèche du ministère
qui lui enjoint de prendre ses passeports
qt de quitter la Suisse dans le cas où il
De serait pas fait droit aux réclamations
du gouvernement françaislequel saura
est-il dit; mettre en usage tous les moyens
dont il peut disposer pour obtenir l'éloigne-
ment de Louis Bonaparte.
M. de Monlébelio a fait vendredi UDe
visite M. l'avoyer Tschafneor, Betro»,
pour lui faire ,là même déclaration; on ne
sait pas s'il a reçu la même réponse qu'à
Lucerne.
La lettre du grince Louis-Napoléon,
qui a été mise sous les yeux du grand-
conseil de Tburgovie, au moment où il a
délibéré sur la note du gouvernement français,
contient le passage suivant L'invasion
étrangère, qui, én i8t5, renversa l'empereur
Napoiéob, entraîna l'exil de tous les membres
de famille. Depuis cette époque, je
h'avais donc légalement plus de pairie
lorsqu'en i83a vous me donnâtes le droit
de bourgeoisie du canton. C'est donc le
seul que Je possède. Le goUvfernemenl fran
çais qui maintient là loi, qui me considère
comme niort civilement, n'a pas besoin de
s'adreSSer1 la Sùiste pour savoir qu'il n'y
qu'en Tburgovie que j'ai le droit de
citoyen. Alois seulement qu'il s'agit de
me persécuter, le gouvernement me recoo-
naît comme Français; Strasbourg, il faisait
dire par le procureur-général, qu'il me
regardait comme étranger.
On écrit de Bayonne, 27 août
Des correspondances de Saragosse; en
date du a5représentent comme générale
l'évacualioQ des positions chrislines devant
^lorella. On comptait depuis la retraite
i,5oo blessés entrés dans les hôpitaux. Le
dernier assaut tenté le 17 avait été très-
meurtrier. iSept bataillons christinos avaient
beaucoup souffert. Les assiégeaus avaient
répondre au triple feu du château, de la
place et de deux colonnes carlistes.
Le conseil communal de Verviers a
décidé que de nouvelles démarches seraient
faites auprès du gouvernement pour harter
l'achèvement du chemin de fer vers les
frontières de Prusse.
L'Univers religieux dit qu'on a re
marque que le roi a refusé les honneurs
du dais et a exigé qu'il restât au bas de
l'église.
Il y eDlre le texte de la repoose du
roi donnée par le Moniteur et le texte
de l'Univers religieux une différence assez
capitale.
Le Moniteur fait dire au roi C'est
toujours avec empressement que je viens
dans celte église rendre hommage au Tout-
Puissant. Suivant le journal de l'ar
chevêché, le roi aurait dit C'est toujours
avec empressement que je rends l'église
les hommages dont mon cœur est pénétré.
S. M. Louis-Philippe a envoyé la
reine un riche cadeau; c'est un secrétaire
du travail le plus exquis, il l'a ofiert
S. M. comme un souvenir et un gage de
reconnaissance pour la gracieuse hospitalité
qu'elle a donné au duc de Nemours. Ce
seciéiairq est arrivée hier l'ambassade
française.
On a reçu le 3o août au bureau des
affaires étrangères, des dépêches de dos
ministres près les cours de Bruxelles et de
La Haie.
Le comte Sébastiani ne palira pour
Paris qu'à la fin du mois de septembre.
L'agitation pour l'exteutiou du suf
frage continue dans le nord de l'Ecosse.
M. Fraser, d'Edimbourg, et M. Duocan
parcourent en ce moment les principales
villes de ce district, depuis Penh jusqu'à
Aberdeeu. Jeudi dernier a eu lieu, hors
des portes d'Aberdeen, le premier urçeting
politique des classes ouvrières; cinq six
mille personnes y assistaient. Un autre
meeting doit avoir lieu dans cette ville
et l'on s'attend ce qu'il sera beaucoup
plus nombreux. L'objet de ces meetings
est d'appuyer la pétition nationale.
L'ambassadeur de Russie a reçu des
dépêches du comte Pahleu, Paris, qui
lui annonce que la visite que devait faire
eu ce pays le grand-duc Alexandre, héri
tier présomptif du trôneest ajournée in
définiment. Le grand-duc est encore Ems
avec sa suite nombreuse; il souffre d'une
indisposition qu'il a gagnée dans son voyage
en Hanovre.
VS&lkS ffi'TORES.
ÉTAT CIVIL.
J S S A 3 S»
Mj&ulin, 6; féminin, 1 total, 8. Un
3tt-né, du sexe masculin.
sa&ia&cns§»
Œ)lÈ(Gà&»
SCHOONE
OPENBAERLYK
US V»SLI£<D<D?IBR
GEMEENTE VAN ISENBERGHE.
GEMEENTE VAN ALVERINGHEM.
FRANCE.
Paris 3 septembre.
ANGLETERRE.
Londres3 septembre.
Du i'T au 4 Septembrel838.
Vincent-Constantin Veys, 22 ana, pharmacien,
et Mathilde-Paulirre-Joséphine Frysou, 23 ans,
rentière. Ignace-François Schier, 3o ans,
journalier, et Sophie-Victoire Vanderhaeghe, 57
ans, couturière.
Julie-Constance Dejaegher2 moisrue de
Thouroutn° 5o. Julien-Bernard Leleu1
mois, rue des Plats, n° 3. François-Jean-
Baptiste Hof, 5 mois, Quartier St-Pierre, n° o.
Théodore-Julien-Amand Duraortier, 19 jours,
rue de Lille, n° 77. Augustin-Amand Ba
ratta, 18 ans, tapissier, célibataire, Marché
aux Bêtes, n° 3.
TOT ISENBERGHE.
1
Dynsdag i'a October i838, ten twee ueren
naer middag, in de herberg bewoond door Jan~
Baptiste Bargetôt Isenberghe in de dorppiaets,
rat gebeuren de openbaere Verkooping in eene
zitting zonder uytslelvan de naerschreeven
Goederen.
Eersten Koop. Vyf-en-tachtig aren 66
centiaren of 1 gemet 287 roeden hofplaets en
boomgaerd, met eene schuere hebbende twee
inrydende poorten en dry taschwinkeL, stat
noord daer aenkoey, peerde en zwynstallen,
mitsgaeders zwingelstal daer op staende, paelende
oost den 2 koop, zuyd en "west de zaeylanden
toebehoorende Pieter Gremmelpry tôt Isenberghe,
en noord hofplaets en boomgaerd ondor den 8
koop, aldaer scheydende op half walgracht, en
reste streke van diere, oostwaert tôt aen den
volgenden koop.
Tweeden Koop. Acht-en-veertig aren 77
centiaren of 1 gemet 34 roeden grasland, strek-
kende zuyd en noord, paelende oost den g koop
op laene, zuyd zaeyland toebehoorende M. y<an-
severen te Dixmude, west naest den zuyden
den 1 koopaldaer naer den noorden den 8
koop en noord de straet leydende van Isenberghe
naer Alveringhem.
Derden Koop. Een beçtare 5 aren 65 cen
tiaren 2 gemeten 124 roeden zaeyland in twee
perceelen, strekkende zuyd ende noord, paelende
oost zaeyland M. Edmond d'Acquêt tôt Veurne,
zuyd zaeyland M. Vanseverenwest den g
koop op laene, en noord de voornaeindc straet.
Vierden Koop. -- Twee hectaren 41 are"
<)4 centiaren of 5 gemeten i58 roeden zaeyland,
in verscheyde perceèlenstrekkende te zaeroen
oost en west paelende oost een Montigny weg
zuyd zaeyland M. Malou - yandenpeereboom
tôt Ypre, gebruykt door Lambert Pattou, west
de Bampoelbeke, daer over naest het zuyden
den volgenden koop en naest het noorden zaey-