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VILLE D'YPRES.
MERCREDI, 12 SEPTEMBRE, i858.
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L'aboojieuient çe Jocaiul est, pour les villes et
arrondissemens de Çourlrai et d'Y prèsde fr. 5 par
trimestre, et de.fr. 6 jxMr toute la "Belgique, franr.
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ligne et toutes celiés au-dessous de 6lignes, se paient
on frano.
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OUVERTURE DES PORTES
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1 DE LA VILLE.
Du 1 au 3o septembr eS heures.
FERMETURE DES PORTES
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DE LA VILLE.
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FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
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DB LA VILLB. 1
Du l au 3o septembreio heures
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BELGIQUE*
Trais, 13 septembre.
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Samedi, 8 du courantont eu lieu les
obsèques de monsieur le baron Frédéric—
Emmanuel de Steigercapitaine major de
placeen cette, ville. Ces funérailles dénient
jéuni un granfl no\nbre de nos concitoyens
qui s'étaient empressés de rendre les;,derniers
honneurs un homme de bien généralement
estimé. Le Commandant d'armes, le Sous-
Jntepdant militaire, tous \les officiers et
sous-officiers de la garnisonlui Jorrnaient
un cortège brillant. Le convoi étaitouvert
par des pelotons dinfanterie- et la musique
des Orphelins,Çes jeunes artistes y exécu
taient des marches funèbres avec une pré-r
cision vraiment admirable. On doit des
remerciements monsieur le directeur de
cet établissementqui s'empresse toujours
coopérer h la pompe des enterrements mi
litaires en permettant ses élèves et
virtuoses d'y assister. Après avoir traversé
la ville avec une solennelle majesté, le
convoi s'est dirigé vers le champ du repos.
Lorsque le cercueil a été descendu dans la
fosse, M1 le capitaine Tarlé, du i" régiment
de chasseur,js cheval, a prononcé, dune
voix sonore et grave, et avec une élocution
brillante, le discours suivantdu la
plume de monsieur A. L., l'un de nos col
laborateurs
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jSJt'utXtS
Autour de cette fossequi va se refermer
sur les restes glacés de Frédéric-Emmanuel',
baron de Steiger, de son vivant, capitaine
major de place en cette villeet notre
camhradedans ce moment, où la grave
majesté d'une cérémonie funèbre a jeté nos
cimes dans un saint recueillement, et qu'un
religieux silence a succédé aux prières et
aux chants du pasteur, je prends la parole
pour jeter quelques fleurs sur la tombe d'un
homme que nous avons tous connu et dont
nous apprécions la loyauté et d'excellent
caractère. Plusieurs d entre ncûs ont com
battu près de luiet témoigneraient de sa
bravoure et de son sangfroid sur les champs
de bataille. Issu.de l'une des plus illustres
familles de l'Helvétie, il se destina au
glorieux métier des arrpesy H commença sa
carrière militaire, en 18opcomme sous-
ljeutenant prit part toutes les actions
Napoléon faisait lès grands préparatifs de
l'immehse campagne où la plus héroïque
arhtée devait être anéantier non pàr la
puissance humaine, qui n'aurait pu la
■vaincre;' mais'par les éléments lè froidj
la neige et les frimas!... De Steiger eut
Thonneur de faire partie de celle immortelle
armée!... Les bords fatals de la Bérésina
Vont, vu dans des jours où les destins du
grand homme se brisaient i n
iP'V l i6
Lorsque l'Europe en masse accourait se
nier sur la France, de Steiger était Liège....
Chef de bataillon de la garde urbaine, par
la fermeté qu'il déploya, il comprima la
révolte des Saxonsrévolte de laquelle il
pouvait résulter de grands désastres pour
l'industrielle cité!... Puis, lorsqu'en i83o,
la Belgique secoua le joug dès1 Nassau, il
n'hésita pas prendre une noble part au
grand mouvement d'un peuple qui se ré
générait. Alorss'il eut voulu, il pouvait
avoir les plus hauts gradesnuiis, modeste
autant que braveil n'accepta que celui de
capitaine.
Noble, il sut comprendre que la véritable
Noblesse ne consiste pas la recevoir du
hasard de la naissancemais l'être par
le cœur! Il savait aussi que les titres hé—
ridilaires ne sont que de vains hochets, et
que l'homme ne doit se glorifier que de ceux
qu'il a, lui-même, gagnés par ses talents
ou par les services rendus son pays
-m'.'K ïs;!.', I - Mit Jdtltii'b Jiob nO
Ainsi que par ses qualités militairesil
brilla par ses vertus civiles il fut bon époux
et tendre père!
Lorsque, dans ce moment de tristesse et de deuil,
•Nous Venons entourer le plomb de ton cercueil,
Auii, nous souhaitons qu'à .cette suprême heure,
Tu reposes en paix daus ta sombre demeure!
On écrit tle Gand, 8 septembre
D'après des lettres de Rome arrivées
GaudM. Deiebecque sera préconisé le
to de ce mois en qualité cfévêque de
notre diocèse. A ce qu'oo croit, le nouveau
prélat recevra la fia dé ce mois ses
lettres d'investiture et prendra possession
de son siège au commencement d'octobre.1
M. Jacques Goethals, correspondant de
l'académie royale de Bruxelles, membre de
plusieurs autres sociétés savantes, vient dé
décéder Courtrai, dans un âge assez
avancé! il lègue sa ville natale une belle
bibliothèque, riche en manuscrits sur l'his
toire nationale, il a publié uue partie de*
la chronique de Gilles Li Muisis, une partie
de la chronique de Courtraicomposée
sur des documeus recueillis par lui-même,
et une excellente notice sur la bataillé
de Coortrai ou des Éperons d'or, traduite
et commeutée par M. A. Voisin. Il laissé
en manuscrit une chronique très-déiaïllée,
de sa ville nalale. Mécène de plusreuis
artistes, il se plaisait encourager les arts.
Quelques roalveillans ont abattu, dans1
la nuit du a au d de ce mois, l'arbre
de la liberté Eecloo le lendemain, les
habilans en ont planté un autre. - Constit.1
Le Messager appelle l'attention des
autorités sur la grande mortaiiié qui lègne
notre bôpiial militaire. La maladie régnante
est qualifiée de diarrhée dyssentérique; elle
n'est pas d'une nature contagieusemais
elle est épidémique, c'est-à-dire, qu'un
grand nombre de personnes la fois s'en
trouvent atteintes. Elle ne borne pas ses
ravages aux militaires de la garuisou et