cours de son rôle Je suis un honnête homme et ]e veux tenir ma parole, il a éclaté daDS toute la salle des applaudis- seraens qui se sont longtemps prolongés. Ou lit daus l'Echo du Nordjournal de Lille La police de Paris estdit - on dans une grande inquiétude depuis quelques jours. Quelques exemplaires d'une brochure imprimée Bruxelles, sous le titre Les Roisla République et l'Empire français, et dans laquelle le roi est en butte aux invectives les moins ménagées, ont été introduits eu France. Le recherches les plus minutienses sont faites de tous côtés pour saisir la brochure révolutionnaire. A Lille aussi la police s'occupe de recherches de cette nature sous prétexte de saisir des contrefaçons. Bruxellesoctobre. On assure que MM. Fallon et Dujardin, munis de nouvelles instructions, retourneront au premier jour Londres, eu qualité de commissaires du gouvernement, pour suivre les négociations relatives la dette. Les dernières nouvelles de New-York annoncent que M. Serruys, notre chargé d'affaires des États-Unis, y était arrivé sur un navire parti du Havre. Samedi matin, ag septembre, l'un des pensionnaires de la Cambre, nommé Robert, âgé de 4^ aBS a été trouvé pendu dans sa chambre. Plusieurs de nos grands confrères Se plaisent reléver une de ces fautes d'impression qui se rencontrent souvent chez euxet qui sont la conséquence né cessaire de la précipitation avec laquelle doivent se faire les journaux. Dérogeant la gravité qu'ils affectent ordinairement, ils descendent jusqu'au calembour. Cela rappelle le procès du Fandangooù des magistrats en robes, voyant danser devant eux, quittent leurs chaises curules pour en faire autant. J. de la Belgique.) On lit dans la Chronique journal de Courtrai, du 3o septembre M. l'ingénieur en chef Noël, chargé de la part du gouvernement de s'euiendre avec le conseil municipal de cette ville sur le placement de la station du chemin de fer, a passé ici la journée d'avant-hier en conférence ce sujet, avec les membres délégués par le conseil. On n'est pas encore d'accord sur l'importance des travaux que la ville devrait prendre sa charge pour la station la Porte d'Eau, mais on espère que le gouvernement en modérera le lanx. On écrit de Liège, 1" octobre Hier, au moment où le dernier convoi s'arrêtait Waremme, un employé subalterne du chemin de fer est tombé d'un des waggons. Le rail lui a passé sur le corps et il a expiré l'instant même. On écrit de Paris, 1" octobre Nous avons parlé hier d'une descente de justice, tue St-Benoît; le Moniteur parisien donné aujourd'hui ce sujet les uetaita suivaus L'autorité, depuis quelque temps, s'occupait de rechercher les auteurs de deux publi cations incendiaires, dans lesquelles la ré volte contre nos institutions et l'abolition des droits de propriété étaient préçhées avec un égal cynisme. L'une était le Moni teur Républicain, dool l'existence remontait plusieurs mois, et qui, jusqu'ici, était parvenu s'envelopper d'un mystère im pénétrable. L'autre, plus récentepuisque trois numéros seulement en avaient paru et tout récemment, avait pour titre PHomme libre. Les investigations soutenues de ]a police ont obtenu hier un double succès. Au sixième étage d'une maison rue Saint-Benoît, dans une chambre fortement barricadée, des ageos ont trouvé le nommé Minor-Lecomte, neveu du régicide Pépin, et deux autres individus connu comme lui pour professer les opioions les plus anar- cbiquesoccupes imprimer un numéro de l'Homme libre. Deux pressesune grande quantité de caractères et 6 ou 700 exemplaires de cet iguoble pamphlet, ont été trouves aussi dans cette même chambre, ainsi que quinze poignards, un nombre considérable de cartouches et de balles nouvellement fondueset enfiu un saumo^eie plomb. Minor-Lecomte et Ses detu^^Aplices ont opposé une vive ré sistance; mais ont est parvenu les arrêter et saisir^ous les objets dont nous venons de parler. Au même moment, d'autres agens saisis saientdans une maison rue de la Ton- nellerie, la presse servant l'impression du Moniteur républicainet uombre d'objets et ustensiles constatant le fait da Cette impression. Les auteurs de cet autre pamphlet ont été aussi arrêtés, lis oui été reconnus par iét personnes du voisinage qui les avaient vus souvent s'introduire de nuit dftns cette maison, et auxquelles leurs allures mystérieuses les avaient rendus OtPa remarqué hier avec étonnement que M. le comte de Pahlen, ambassadeur de Russie, a eu une conférence avec l'am bassadeur d'Espagne, et pulsieurs grands d'Espague présens Paris. M. Lerminier, professeur de législation comparée, vieDl d'être nommé maître des requêtes eu service extraordinaire. On a remarqué que l'article du Journal des Débats, daus lequel il annonçait que le prince Louis quittant la Suisse, la France montrerait de la modération et déclarerait satisfaite, n'a été reproduit ni par le Moniteur parisienni par le Moniteur. Cependant les 5* de lanciers, 7* de dragons et 4e de hussards, qui devaient quitter Paris pour être diriges sur les frontières de la Suisse, viennent de recevoir contre-ordre. Le départ du 64e et 34' de ligue est également suspendu. On répand le bruit au ministère de la guerre que M. le général Bernard vient d'eBVoyer l'ordre dans toutes les divisions militaires d'accorder les congés de semestre que l'on venait de suspendre.. Nous disions hier que l'intention db gouvernement français était, il est vrai, de ne pas exiger de la Suisse d'autre mesure après le départ du prince Louis, rquis de vait notifier au gouvernement helvétique son intention de renouveler ses prétentions dans le cas où le prince rentrerait en Suisse. La Revue des Deux Mondes qui a paru aujourd'hui confirme cette assertion dans les termes suivans Ce qu'il fera (le gouvernement français) nous l'ignorons; mais il nous semble que sa 'conduite est tpple tracée. Attendre une notification du vorort, qui lui annonce le départ de M. Louis Bonaparte et notifier en réponse au directoire helvétique que le gouvernement français s'opposera par tous les moyens qui sont en son pouvoir au retour en Suisse du jeune téfugié. On écrit de Paris, a octobre On assure que parmi les inculpés de participation la publication du Moniteur Républicain il s'en trouve deux qui étaient les plus ardens colporteurs dans les rangs, de la pétition sur la réforme électorale. Une grande quantité de caractères d'imprimerie, de papiers et autres pièces de convjclion refotives l'arrestation delà veuve de Pépin, ont été déposées ce malin au procureur du roi. Ou écrit de Zurich, 39 septembre Hier au soir, le prince Napoléon-Louis est venu Zurich et est descendu l'Hôtel de l'Epée. 11. est reparti aujourd'hui de grand matin pour retourner Areueulxrg. Au moment de son départ, une grande foule entoutait l'hôtel. Il n'y avait qu'uQ cri dans cette foule pour l'engager ne pas partir. Le peuple est en effet mécontent de ce départ; il tenait honneur de faire respecter, dans sa personne, l'indépendance de la Suisse. Mais les gens plus prudeus qui sentent tous les malheurs qui pouvaieot résulter pour la Suisse de la p'olongaljoe de sou séjour duos ce pays, applaudissent sa résolutiou et lui eu savent gré. P.-$, t-> Je m'empresse de vous apprrsdre que le conseil de guerre a été convoqué par le vorort, Lucerne, pour le t*r octobre, en même temps que la diète. Selon la dé cision de cette assemblée, le conseil de guerre nommera le général eu chef, l'état- major et prendra toutes les dispositions militait es que suggéreront les circonstances. Ou écrit de Gex, ag septembre A la nouvelle des démonstrations militaires, officiellement annoncées d'ailleurs par uu ordre du jour du général Aymar aux troupes de la garuisau de Lyon, le conseil d'état de Genève a ordonné hier la prompte mise sur pied du double contingentet pourvu la sûreté de la place par diverses mesures de défense. Les remparts de la ville du côté de la France ont été garnis de pièces da gros calibre; on travaille élever des ouvrages sur la frontière du\ canton, peu près eu face de la ville de Ferney. On écrit de Genève Louis Bonaparte est parti pour l'Angle terre après avoir rendu ses lettres de n«n

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 2