3 ETAT CIVIL. turalisation suisse. L'ambassadeur de Russie lui a délivré son passeport. Notre grand conseil, avant cette nouvelle, avait volé en faveur du préavis du conseil d'étal le refus de la demande de la France a la majorité de 42 voix, 138 contre 96. L'Helvétie donne des détails qu'elle présente comme positifs, sur l'entrevue de M. de Monlébello avec M. Schaller, avoyer de Ftibourg Après une-telle discussion, il ne resta plus M. de Monlébello, dit C Helvétie que sa dernière ressource, c'est-à-dire, les menacts de guerre. Vous voulez la guerre, a-t-il dit; eh bien, vous l'aurez; nous commencerons par cette Genève dont dont le verbe est si haut et ensuitedans quinze jours Vous être écrasés Notre avoyer s'est borné lui répondre, tonjours avec ce grave saDg-froid qui ter rorise C'est possible, mousieur le duc, nous ne contestons pas votre puissance; mais, l'histoire la main, je vous proverai que de grandes nations comme de petites ont dû succomber la force. El alors, M. le duc, 00 succombe avec gloire, et l'honneur et l'estime des peuples vous restent. Ce que le gouvernement français exige de la Suisse est inadmissible et croyez que nous uè sommes pas encote Arrivés au degré de souplesse auquel vous voudriez nous habituer. Vous concevez qu'après de pareilles réponses, il ne restait M. le duc d'autre parti prendre que de s'éloigner. C'est effectivement ce qu'il fit, et quelques mi nutes après sa sortie de chez notre avoyer, son carrosse Ton lait sur notre grand pont. On lit dans le Belge L'arrestation de M. Ries a été accom pagnée mardi d'un incident assez singulier. Notre collaboration, M. Bar tels, justement révolté des expressions insidieuses de la lettre signée par M. Ries et publiée dans plusieurs journaux, s'était r- ndu la bourse pour lui demander en présence de deux témoins s'il avait entendu déclarer ou in sinuer que lui, M. Bartels, fut pour quelque ehosej de loin ou de près, directement ou indirectementcomme témoinconseil ou approbateur, dans l'insertion de la dépêche, au BelgeOu conçoit qu'uu écrivain ac coutumé répondre de toutee ses œuvres, attache quelque prix ne répoudre que de ses œuvres. Il ne s'agissait ici que de constater la réponse de M. Ries, en pré sence de deux agens de change. Cependant M. Ries, jugeant, bien tort, qu'il s'agissait de procédés grossiers, s'échappa deux fois, et c'est en voulant éviter une troisième fois une poursuite obstinée qu'il tomba entre le mains des huissiers. Ou écrit d« Gaod, 3 octobre M. Delebecque, évêque préconisé de Gand, est venu avant-hier en notre vijle ji a rendu visite MM. les grands-vicaires Sonneville et G. de Smel, qu'il parait honorer de sa confiance. Nous apprenous que M. Delebecque a également rendu visite M. le gouverneur de la province, et M. le chanoine Pycke, pénitencier de la cathédrale. M. Delebecque est parti le soir pour Bruxelles. Ou a mis en circulation dans plusieurs communes de l'arrondissement de Gand dç fausses pièces de cinq francs, de 2 fr. et de a5 cents. Un arrêté royal vient d'annuler Ih résolution de l'administration de la ville de Mon?, qui ordonnait la suppression du tour de l'hospice des enfans trouvés. Le sieur Ries a subi le 3, un long interrogatoire devant M. le juge d'instruction. Il est Hollandais et natif d'Amsterdam. M. Ed. Vanderstraelen propriétaire du Belge 3 a été cité ce malin 4poùr comparaître devant M. le juge d'instruction en témoignage des faits relatifs l'iusenioa de la ptétrn Jue dépêche télégraphique remise par M. Ries. Tandis que les huissiers guettaient te 3, M. Ries la bourse, un exprès du commerce d'Anvers tenait les ficelles du télégraphe de la Monnaie. La nouvelle de l'arrestation-, arrivée en cinq minutes Anvers, a été insérée dans les journaux de cette ville qui se distribuent le même soir Bruxelles. ajoute que cette mutation donnera lien 4 la publication depuis longtemps annoncée et toujouis différée d'un grand travail concernant notre personnel diplomatique l'extérieur. On s'attend voir paraître ce travail d'ici quelques jours. FRANCE. Paris4 octobre. ANGLETERRE. Londres, 4 octobre. On a reçu des journaux de New-York jusqu'au 8 de ce mois; ils ne contiennent que peu de nouvelles du Canada, mais elles ne soril pas satisfaisantes, -fi paraît que les habitans d'Acadie ont organisé une nouvelle rébellion.'Les hostilités avec les ludieus sur la frontière nord-ouest des états, ont recommencé avec plus de forée que jamais. Les nouvelles de la Véra-Cruz an noncent que les hostilités om commence entre les troupes françaises et les forces mexicaines stationnées Tuoparo. Il parait que les Français ayant tenté d'opérer uu débarquement dans ce port, oét été r^- poussées par les troupes mexicaines sous le commandement du général Cos. Il paraît aussi que les Français n'ayant pu s'emparer de la cargaison des vaisseaux mexicains, ouh tenté d'y mettre le feu. La chambre d'accusation de la cour royale a statué aujourd'hui sur la plaiti'te en diffamation portée par M. Gisquet, ancien préfet de police, coulre le journal le Messager. Par sou arrêt, elle a renvoyé le gérant de ce journal devant la cour d'assises. L'affaire des sieurs Rahan et Dubosc, prévenus de fabrication illicite de poudre de guerre, est renvoyée huitaine. La Sentinelle des Pyrénées et le Phare de Bayonne élèvent des doutes sur la mort du général chrisliuo ALjx, que les correspondances de la frontière avaient annoncée. Il est certain cependant d'après ces jourdanx eux-mêmes, que le général est très-grièvemérit blessé. Uire balle liii a fracassé tin bras, line autre balle lui a traversé la poitrine. Suivant la Sentinelleles royalistes préparent en ce moment une uOuvelle expédition destiuée agir dans Ttulérieur du pays. Comme on l'a dit, des travaux de siège ont lieu sur les hauteurs voisines, dq Por- tugalette. Des personnes qui reviennent d'Italie rapportent que Thiers travaille avec passion sou histoire de Floreuce, qu'il aura complètement terminée pour le mois de novembre, époque où il doit revenir en France. C'est alors qu'il surveillera l'impression de son ouvrage. On assure, que M. le duc de Mon lébello est décidément envoyé l'ambassade de Naples, depuis si longtemps vacante et qu'il est remplacé en Suisse par mon sieur le barou Mortier, remplacé lui-tpême La Haie par M. de Bois-le-Comte. On ALLEMAGNE. Frahçfort4 octobre. On lit dans la Gazette politique de Munichsous la rubrique du Wéser, le 18 septembre D'après des nouvelles que j'ai veçues de connaissances que j'ai Minden, je puis vous tranquilliser patfàitement sur la santé de l'archevêque de Cologne. Suivant l'assurance qu'il eD a donnée de SA propre bouche aux ecclésiastiques auxpuels il est permis d'aller le voir, et en jugeè par sa mise il se porte si bien que depuis longtemps il n'a joui d'une aussi bonne santé. Des difficultés relatives aux mariéges mixtes vienuent de s'élever dans la Hesse- Electorale, entre l'autorité civile et l'autorité ecclésiastique, notamment Haoau. - VI&EsE Du S au 5 Octobrei838. Masculin, o; féminin, 1 total, i. Néant. Néaot. Rl&lH&CtlgS» s

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 3