VILLE D'YPRES owciuxŒ 2o fou cFfxii2t:c-0cci2eutafc eio 2c foo MERCREDI, 17 OCTOBRE, i838 XXII"* Année.) KL i l'al>onnemrtit ce Journal est, pour les villes et arrondissemens de Uourlrai et d'Ypies, de fr. 5 par trimeitre, et de fr, fi peur tonte laBelgique, fraur. de port par la poste. Prix des Insertions en Petit-Romain, 17 et. par ligne; et toutes celles au-dessous ée6-ligues, se paient un franc. FERM. DÉFINITIVE DES PORTES FERMETURE DES PORTES OUVERTURE DES PORTES dfc la ville. Du 1 au 3i ootobret 9 1/1 heure». de la ville. Du i au 31 octobre9 5 1/2 heures, de la ville. Du 1 au 3l octobre7 1/2 heures. BELGIQUE. Ymks, octobre. Oa lit dans l'Onpartydigen Nous ne saurions assez le répéter, lé grand moyen de maîtriser un ministère qui ne veut pas s'unir aux intérêts de là Dation, ou qui n'est pas eu état de les apprécier selon leur valeur, est entre les mains des représeotans;' et quoique nous pensions qu'il ne faille en user qu'avec la plus grande réserve, nous croyons qu'il ne faut pas hésiter de l'employer, quand on a en vain épuisé tous les autres moyens ce moyen est refuser de l'argent geld iveigerett. Avons-nous des motifs serieux de faire usage de ce remède suprême? oui certai nement. En effet, tout a déjà été mis eu usage pour convaincre le ministère que la Dation se trouve dans une situation déplora ble. On a raisonné, invité, prié, menacé, mais le ministère ne s'en est pas ému, quoique tout cela eût déjà duré 7 ans. Et De se rait-il pas encore temps d'avoir recours au grand moyen? Les représeotans ont déjà déclaré plus d'un fois que vau Maaneo D'est pas l'homme qu'il nous faut pour Sauver la patrie. Ils l'ont convaincu d'im prudence, de uégligence, de faux calculs, d'iuconslitutionnalité même et de concussion, et ce même van Maanen a toujours montré par sa couduile qu'il se moquait des re- présenlans et qu'il voulait continuer agir selon son bon plaisir ou plutôt selon le système antinatiorial qui le domine. Il veut poursuivre ce système en dépit des représenlans, en dépit de l'opinion publi que, en dépit des iulététs bien entendus du prince el du pays. Les représeotans, souffriront ils -plus longtemps cet état de choses lais&rool- ils subsister uu ministère pour la seule raison que celui-ci ne veut pas s'eloigner ce serait là une poltronnerie impardonnable, attendu qu'ils peuventforcer facilement le ministère la retraite. Enlevez-lui les moyens de faire le mal et le ministère devra se retirer. Le rejet du budget prou vera au roi que le ministère a perdu la confiance de la natiou; et le roi, persuadé que la nation l'aime et ne veut pas sépa rer ses intérêts des siens, témoignera aussi sa confiance en elle en renvoyant des ministres, dont les principes et les actes sont diamé tralement opposés aux vœux du pays. Nous espérons une chose, c'est que les représeotans se montreront enfin rassasiés de ces protestations de dévouement el de bonne volonté, prodiguées jusqu'au dégoût, et qu'ils exigeront des faits. A défaut d'actes satisfaisaos, ils doivent saos hésiter se défaire d'un ministère qui ne les con voque annuellement que pour approuver en aveugles des millions dépensés, et consacrer un système odieux au pays, système qui n'a eu nue si longue durée que parce que lé ministère a toujours eu l'adresse d'éprouvanler les chambres de malheurs imaginaires, et de leur inspirer par des paroles flatteuses plus de confiance qu'il n'en méritait. On lit dans le bulletin de la bourse d'Amsterdam du 11 publié par le Uandelsblad Les affaires en fonds hollandais ont présenté aujourd'hui un fâcheux aspect. La tendance la baisse s'est de plus en plus prononcée. La cause principale de cet état de cho ses est attribuée, la bourse, la cer titude qu'oD acquiert de plus en plus, que, dans les négociations'relatives la solution de nos différends avec la Ëelgiqné, il ne sera plus question des a4 articles (geene sprake meer zal zyn van de a4 arlikelpn que notre gouvernement, dans le principe, avait considérés comme la base de toute discussion ultérieure. On sait que par la nomination de M. de Ryckèrè au poste de chargé d'affaire près la cour de Suède, M. le barou Vaderslraeten de Pontboz ira eu la même qualité repré senter la Belgiqde la cour de Copenhague. Nous apprenous que le roi de Danemark va de son côté accréditer ton chargé d'af faires Bruxelles. Ce sera M. de Coopmana ci-devant chargé d'affaires Dresde (Saxe.) Les certificats en dispense de milice, attestant que (el ou tel pourvoit par le traval de ses mains, la subsistance de sa famille s'accordent souvent avec une faci lité qui compromet la justice générale et le service de l'armée. Pour remédier au vague de la loi en cette matière, la dépu- tation permanente de la province de Liège jugeant en appel, vient de décider que ces certificats ne constituent qu'une présomption susceptible d'être combattue par toute es pèce de renseignemenssoit même au moyen d'une enquête administrative. Les exemptions de la milice sont déli vrées aux séminaristes sur déclaration des chefs diocésains, suivant l'arrêté du 8 juillet i833. Cependant M. vau Ëommel fait signer ces déclarations par son secrétaire. Mais le conseil de milice de Waremme, ne voulant pas reconnaître cette signature, désigua vingt séminaristes, pour le tirage au sort. Appel de ces jeunes gens qui allèrent solliciter le prélat de les mettre eu règle. Monseigneur refusa. De son côté la députaiion du conseil provincial de Liège confirma la décisiou du Conseil de milice de Waremme. On esl.cutieux de voir comment se termineia ce débat. On écrit de Bruxelles, 14 Dans la journée d'hier la température s'était de beaucoup refroidie. A plusieurs reprises il était tombé de la grêle. Pendant

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Le Propagateur (1818-1871) | 1838 | | pagina 1