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ANNONCES.
Maison de Confiance.
ASS1G
GROS et EN DETAIL
(3)
ÉTAT CIVIL.
ANGLETERRE.
Londres25 octobre.
2>i£<&S S»
ALLEMAGNE.
PAPILLON, FILS,
qui exercent le pouvoir dans le pays, de-1
puis la mort du feu roi Fetté-Ali-Sbah
refusent d'obéir Mohammed-Shah, et de
le reconuaîire, un corps de cavaliers soldés,
qui était cantonne sur la frontière du
Yézid, s'est enrôlé leur service.
Dans le Khorassanles choses sont
peu près dans Je même état que suivant
les dernières nouvelles. Peu peu les
batteries russes, les petits corps de sapeurs
et de pionniers s'introduisent dans la pro
vince, et les deux rives de la mer Caspienne
sont garnies de troupes régulières et de
Cosaques. Mohammed - Shah est toujours
soumis la même influence, et la division
des Anglais ne fait encore aucun effet A
cette distance.
Le Khanat d'Erivan (Arménie russe) a
maintenant au moins 10,000 hommes de
troupes mobiles prêtes entrer en Perse
au premier signal, avec plusieurs trains
d'artillerie de montagne. Ces forces sont
Venues en grande partie de Géorgieoù
les Russes recrutent des indigènes, auxquels
ils font faire le service dans le pays,
autant que cela est possible. L'armée de
Géorgie a fourni plusieurs détachemens pour
la Caucase; mais aussi elle a reçu des
renforts par Gourid et par Akhalsiké, et,
en somme, elle est plus considérable que
l'année passée. Le Daghestan et les autres
territoires cédés la Russie par la Perse,
suivant le dernier traité, ont aussi des
garnisons et des troupes mobiles.
Plusieurs lettres assurent que M. Mac-
Neill esten eflfetretourné Téhéran
accompagné, suivant l'ordre du roi, par
Ali-Kao, l'un de ses principaux officiers.
Mais celte nouvelle ne prouve rien, parce
que Mohammed-Shah promet toujours tout
ce qu'on veut, et qu'il a manqué dix fois
de parole au ministre d'Angleterre.
la courte instruction sommaire, il a rendu
l'âme sans avoir proféré une seule parole.
On écrit des frontière d'Italie, le 8
octobre, la Gazette d'Augsbourg
Au milieu des fêtes de Venise on a
abordé maintes questions politiques impor
tantes, entre autres, paraît-il, celle de
l'occupation d'Ancôue par les troupes fran
çaises. On dit que le gouvernement au-t
trichien se montre disposé rappeler ses
troupes cantonnées dans les légations papales,
condition qu'Ancône sera évacuée en
même temps par les Français. On doute
d'autant moins que Louis-Philippe accepte
celte proposition, que l'Autriche a donné,
l'occasion des différends avec la Suisse,
des preuves irrécusables de sa loyauté et
de ses seotimens envers la France.
Les ambassadeurs de France, de
Belgique, d'Autriche, de Suisse, de Russie
et de Turquie ont travaillé, au bureau des
affaires étrangères.
Le mouvement imprimé l'Irlande
par M. O'Connell dans le but d'obtenir
l'émancipation complète de ce pays se
propage avec rapiditéet de toutes parts
des sociétés se forment l'exemple de
celle dont M. O'Connell a posé lui-même
les bases. Le parti orangiste s'émeut en
face de cette grande démonstrationet
s'il faut en croire un journalorgane de
ce parti, il songerait se réorganiser
lui-même pour mettre obstacle au progrès
politique du catholicisme irlandais.
Une lettre, adressée M. Ray, secrétaire
de M. O'Connell, prouve l'intérêt que les
chefs de l'église catholique prennent cette
manifestation.
demeurasse plus longtemps dans ce payàj
et je le quitterai aussitôt que j'aurai reçu
le comple-rendu officiel des débats du
parlement. Mon intention est de me mettre
en route pour l'Angleterre vers le 10
octobre. Je prie MM. les délégués de vouloir
bien recevoir mes adieux les plus affectueux m
VmtE D'TPftMg,
Du 24 au 26 Octobre t i838.
£T£ilI§SikS?£l{£ S»
Masculin, 4; féminin, o total, 4.
Pierre-Jean Vanpeteghem, journalier, 21
ans, et Barbe-Cécile Hullaert, 32 ans, couturière.
Joséphine-Constance van Eecke83 ans
7 mois, sans profession, veuve de Philippe-
Jacques Vermeersch, S'-Jacques lez Ypres,
n° 172. François Tempère, 24 ans, soldat
au dépôt du 9"® régiment d'infanterie, Hôpital
militaire, rue des Bouchers, n° 5o.
Francforta5 octobre.
Ou écrit de Munich, 17 octobre
Le prince Maximilien de Leuchteoberg
est parti hier matin pour St-Pélersbourg;
il passera par Varsovie, où il sera reçu
par le cotdnel prince de Wrède, aide de
camp de l'empereur.
La Gazette politique de Munich
a publié il y quelque temps une lettre
Êréteudoment adressée au prioce-évéque de
reslau par trente ecclésiastiques catholiques
de la Siiésie. Cette publication a donné
lieu une enquête de la police qui paraît
n'avoir couduil jusqu'à présent qu'à dé
couvrir que cette prétendue lettre d'existe
pas, ou du moios qu'elle n'est pas signée
par trente ecclésiastiques. On a plutôt lieu
de piésumer qu'une telle lettre a été projetée,
il est vrai, par un avocat connu, mais que ce
projet n'a pas eu de suite.
On écrit de Cracovie, 10 octobre
On apprend qu'un étudiant de la Gallicie,
âgé de 17 ans, a été arrêté comme cou
pable de l'assassinat commis ici. fendant
Nous avons annoncé, d'après le Courrier
anglais, que la reine avait adressé une
lettre autographe pour engager lord Durham
conserver le poste de gouverneur général
des colonies anglaises.
Les journaux publient le texte du discours
qu'il a prononcé en répoose l'adresse des
délégués)des provinces du Canada, qu'il
avait réunis et assemblés pour leur apprendre
sa détermination.
LeNew-York-Enquirer publie un second
discours prononcé par lord Durham après
sa réponse l'adresse.
A un moment, sa seigneurie s'est trouvée
si émue, qu'elle a été obligée de se retirer
pendant quelques iostans dans ses appar
tenons. Après quelques momens de repos,
le noble lord est revenu et a cru devoir
s'excuser sur son émotion; mais comme
le sentiment qui l'animait était partagé par
tous les assistanson lui a fait entendre
qu'il n'avait aucune excuse faire. Il a
alors continué et a dit ce II était du
devoir des ministres de S. M. de me sou
tenir l'heure de la persécution, et de ne
pas se réunir mes ennemis acharmés
pour me donner le coup de grâce. Privé
maintenant de tout moyeu de rien faire
pour le Canada, il serait inutile que je
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